On pourrait se lamenter d'un gigantesque portenawak global :
1- à force de consommer de l'énergie et donc de polluer, on a un peu tout déréglé : pour marquer le début de la semaine du développement durable, il a neigé à Paris cette nuit... tandis que l'an passé mes buis sont morts de la chaleur en pleine pousse (plusieurs fois plus de 30°C à Paris) ;
2- on est trop nombreux à bouffer comme des chancres : le prix du riz explose après bien d'autres matières premières agricoles - l'armée doit protéger la vente de riz à Manille.
En fait, ce ne sont que les dividendes d'une croissance permanente qui ne génère qu'une succession d'équilibres instables. Mais tant mieux car personne n'a envie de vivre dans des cavernes froides en sous-alimentation sur la durée (sauf Baupin ?)... il faut juste laisser les mécanismes d'autorégulation... réguler ! Et y veiller. Le prix de l'énergie va augmenter > la conso va se restructurer et sûrement se réduire ; le prix des denrées va augmenter > les agri-agro vont avoir du travail. Le défaut c'est que les rentes de situation périclitent à la vitesse grand V, dommage pour une France trop rêveuse.
7 avr. 2008
Retour à la normale : la croissance dans la douleur
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