30 nov. 2007

Deneuve fait vendre

Mon post sur Deneuve dans Nip & Tuck m'a valu un joli score dans les recherches Google... alors pour maximiser mon lectorat, je colle ci-après un délire que je vous déconseille de lire :
Rachida Dati n'est pas liée avec un chef d'entreprise bien connu pour ses positions outrancièrement traditionnalistes voire racistes, Christophe Willem pourrait devenir un ténor et même sortir un album où il chanterait, Timbaland ne rêve pas de faire la prochaine bande son de la prochaîne pub Bottega Veneta dans lequel Britney Spears n'a aucun rapport sexuel avec des nains de jardin victimes de priapisme, cause que le scénario prévoit déjà que Paris Hilton y sera prise dans le conundrum du choix de la date et que la bande son pourrait être basée sur des prières du Dalai-Lama, la famille Chirac ne découvre pas le catalogue de la Redoute qu'elle connait déjà bien, préoccupée qu'elle a été pendant si longtemps de réduire la fracture sociale, Madame Claude est née en 1923, un search google sur "ovni homosexuel" renvoit plus de 55 000 réponses, tout a été fait depuis 2005 par nos responsables politiques super intelligents et puissants et pas du tout démagos pour faire en sorte que la poudrière des banlieues qu'avait si admirablement décrite Claire Chazal sur TF1 soit désormais un lieu normal de vie où la violence sera en chute libre au fur et à mesure que les iPhones y arriveront en masse dans le cadre d'un plan Marshall financé par la CIA, Poutine rêve d'instaurer une démocratie participative en Russie après les élections libres, c'est pourquoi il imaginerait de faire venir à grand frais dans le jet privé des ses connaissances oligarches une experte en la matière et même qu'il oserait imaginer que Ségolène Royal pourrait faire l'affaire, ambitieux qu'il est du bonheur de son peuple.
Sur ce, je me casse en week-end "bon fils chez Papa-Maman", me réjouissant de rire avec ma soeur et TiFrère et d'apprendre un max de bétises à mon neveu (2,5 ans) et ma nièce (6 mois). Pause Blog donc.

Brève : Sarko est un étatiste interventionniste dirigiste

Je me lasse de le voir empiler les couches de législation à la con. Son dernier délire populiste sur les loyers est absurde dans un pays qui souffre déjà d'une crise du logement :

  1. le vrai libéral aurait désindexé les loyers dont la fixation devrait ressortir de la seule négociation avec les loueurs (après tout, rien n'interdirait au locataire de négocier une absence de hausse jusqu'à la prochaine renégociation) ;
  2. si il doit y avoir indexation fixée par des textes, parce que c'est bien connu la puissance publique sait tout réguler et avec justesse (cf. la politique de la ville, si heureuse depuis nos villes nouvelles des années 50-70, indépendamment des successions de bords politiques), le lien avec un indice connecté au prix de revient des constructions me semble logique : c'est celui qui conditionne la décision des investisseurs de détenir, construire ou entretenir des actifs immobiliers mis à la disposition des locataires. Tout autre indice est arbitraire et forcément injuste, donc de nature à pervertir le fonctionnement de la société.

29 nov. 2007

Pam Ann



Les searches 'Pam Ann' sur YouTube renvoient pas mal de choses amusantes,
dont ceci est un court extrait...

Post blanc, comme une neige vierge...

Ce blog devient maladivement exhibitionniste et fort de cette prise de conscience, j'ai décidé de me calmer. Donc après avoir commencé ce post, j'ai abandonné le titre qui était "j'ai désiré un mec de mon age" et entrepris de ne pas révéler que...

...suite à un déjeuner mondain (de prise de connaissance) à l'Avenue avec un chasseur de tête de mon âge que j'ai trouvé terriblement séduisant (il faut dire qu'il l'a cherché en me parlant de son entraînement de boxe thaï, de son enthousiasme pervers pour les eaux de cologne Acqua di Parma avant de frôler mon poignet pour admirer ma nouvelle montre), je me suis félicité d'enfin réussir à éprouver de l'attraction en dehors de la catégorie [mon-âge-moins-x-ans].

Les jeux sont donc de plus en plus ouverts... sauf que le chasseur du déjeuner a divorcé, il y a 2 ans, pour désormais vivre avec une jeune maman également divorcée : ayant quelques principes, notamment de ne pas mélanger le pro et le perso, et que l'on ne touche pas à ceux que Dieu ou le hasard a unis, ce cas restera off-limit... mais mon ouverture d'esprit m'intéresse (pas narcissique comme phrase !).

28 nov. 2007

Evidences historiques du bonheur...

Quoi de mieux que l'alliance du beau et des fantasmes pour se réveiller un mercredi d'âme grise (cf. brève ci-dessous) ? Le Musée des Beaux-Arts de Lyon inaugure une expo dont le sujet fait envie "Le plaisir au dessin" et nous gratifie des droits pour quelques chefs d'oeuvre... je ne résiste pas au plaisir d'exposer Francesco Salviati, Trois hommes nus enlacés (1545-1547).

Brève : Andy dit oui, mais Fred s'est tiré rejoindre Marcia là-haut

Les boules depuis ce matin (retard de sommeil, BlindDate charmant mais intellectuellement trop décoloré hier soir) et vla ti pas que mes alertes news m'annoncent la mort de Fred Chichin des Rita.

C'est que l'on a déliré hard sur ses folies sonores !

Le duo avait été précurseur d'un éclectisme créatif qui empruntait aux codes que le bécébégisme des années 80 définissait comme ringards, pour leur redonner un chic désormais "de base".

RIP mais que ses mélodies continuent à nous exciter les oreilles et les jambes.

Out of touch with reality

Nip&Tuck saison 4 : grand numéro de Deneuve, bien supérieur à sa contribution à l'univers Vuitton. De l'humour et des sentiments...

26 nov. 2007

Un jour, Yerushalayim / القدس (al Quds) en paix ?

Condie Rice qui a décidé de porter sa croix (son boulet !) jusqu'au bout du quinquennat US a réussi à persuader le criminel de la photo de gauche qu'il pourrait se racheter au terme de 9 ans d'inaction sur le sujet.

Il ne faut sûrement pas attendre grand'chose de la foire médiatique d'Annapolis, mais l'excellent article de The Economist "Cendrillon à Annapolis" partage mon point de vue ancien que la clé de la résolution (ou du moins de la pacification) de ce conflit réside dans la volonté du leadership américain d'y arriver.

Les peuples concernés sont trop traumatisés et manipulés pour arriver de manière autonome à un raisonnement sain et seuls les US avec leur crédibilité militaire et leur pouvoir moral et financier (tout cela, bien qu'écorné demeure), peuvent faire que les israéliens, à mon sens le seul protagoniste capable d'une stratégie à plusieurs coups avec un appareil d'état fonctionnant, adoptent une vision (ambitions et concessions). Je sais, je parle surtout de concessions de la part d'Israël et des amis me l'ont reproché, mais je crois qu'il y a aussi dissymétrie des ambitions : Israël en paix avec son capital intellectuel est appelé à un tellement bel avenir, tandis que la Palestine n'a comme upside que de ressembler à un coin paumé de Jordanie plus un coin paumé d'Egypte...

Enfin ce rêve, pour les US ce serait une manière tellement élégante de faire oublier les cadavres régionaux...

Le Japon, encore et toujours (suite 2)...

Du bonheur, ou "le jour où j'ai pris le métro seul"
Ligne 5 - Oedo Line

Brève post-SundayMarcel : Montespan est une vraie blonde

On n'a pas idée d'inviter au Sunday Marcel, avant même d'avoir "acté le jeu de séduction" (you see what I mean...) une jeune connaissance aussi fraîche et charmante, voire charmeuse, juste rencontrée - ou alors cela a un côté joueur ou exhibitionniste qui m'avait échappé...

Et qui a réussi à soutirer le numéro de téléphone de YoungHunk ?... pourquoi ?!!

Brève : de la difficulté d'être hétéro dans un monde homo

Une amie chère, jeune maman, sensible et raffinée, me déclare...

"J'ai revu aujourd'hui un ami d'[école top]. En l'écoutant me décrire son appart à l'adresse si chic, son architecture,etc... je me disais qu'il était aussi maniaque que toi [MERCI !] et que vous auriez pu vous entendre... [là MERCI vraiment, Madame, vous devriez savoir que les folles hystéros ne doivent jamais se mélanger] sauf que j'avais toujours été persuadée qu'il était vaguement amoureux de moi... [crédible, mais de là a s'abuser sur X ans !! (NdR : X> 10...)]
Et c'est alors qu'il m'annonce qu'il est installé dans cet appart décati (les travaux ne s'improvisent pas quand on est esthète... [TU DEVIENS AIGRIE]) avec... [prénom de garçon] !!!!!! Est-il impossible de trouver un hétéro raffiné qui comprenne le coeur des femmes sans vous sauter dessus et qui ne ressemble pas à un thon ?????"

Ma réponse fut en deux temps :
1- les homos ont aussi souvent l'impression que la vie les traite très injustement et que ce ne sont jamais les mecs qu'il leur faudrait qui sont du club... et
2- les homos se sautent dessus très vulgairement aussi : le système prédatoire prédomine très largement, sauf que là au moins nous sommes plus joueurs...

25 nov. 2007

Tel mon soutien-gorge, l’ascenseur est bondé ! Bondé vous dis-je !

Pour les plus reculés, sourds, béats, refoulés, anéantis, abrutis, vertueux, économes, udf-istes, grévistes, ou désabusés de nos lecteurs, qui auraient donc échappé à la désormais traditionnelle séance sur le sujet lors des dîners en ville, il faut courir sur YouTube voir les derniers épisodes du Coeur a ses raisons...

Les meilleurs citations sur le site de l'émission.

En particulier le jeu de scrabble fondateur de tout un nouveau pan de la culture contemporaine (ici, lien vers la video en HQ sur MatooBlog à recommander en général).

Au théâtre samedi soir

Obligé de réécrire ce post auquel personne ne comprend rien, même les protagonistes !! Voici donc la v2.


Mise en scène : le Hasard

Personnages :
Montespan - grand complice du BadBoy (moi !) ; 
PartyGoerDici et HomeStayerDici - couple sympa rencontré à travers Montespan. Comme c'est écrit, l'un aime teufer, l'autre est plutôt feu-de-bois. En tous les cas un bel équilibre avec beaucoup de respect mutuel, ce qui en soit force le respect ;
SwimSweetJ - ami du BadBoy rencontré grâce à SemioBodGod, les trois ayant partagé un lit un soir "it's complicated" comme disent les Frenchies sur FaceBook ; SwimSweetJ a repris la piscine ;
EuroItalian - ami de PartyGoerDici ;
Brit1 & Brit2 - charmants anglois de visite à Paris, amis de EuroItalian ;
SloaneBackOnline - depuis longtemps dans le cercle du BadBoy et de Montespan à différents titres et degrés, fraîchement lire comme l'air ;
ÔSoCool - ami rencontré à Ibiza, branché et connecté.

L'intrigue :
Montespan fait faux bond, excusé pour cause de malentendu sur l'organisation d'un dîner festif devenu dinette privative chez F***ingFab qui l'invite en oubliant sa suite marquisale (càd BadBoy qui en tirera  les conséquences). De toutes façons, Montespan doit se coucher primitivement early afin de vivre son dimanche religieusement.
A l'acte 1, BadBoy retrouve PartyGoerDici & HomeStayerDici pour une dinette à Montparnasse (à laquelle Montespan culpabilisant sur ledit malentendu me fit inviter, genre le boulet ?!).
A l'acte 2, PartyGoerDici et BadBoy enchaînent Duplex, Eden et à l'acte 3 les Crazyvores (par définition HomeStayer is at home). PartyGoerDici se révèle une bête de scène, ami du DJ, smsant HomeStayerDici à 5:00am.
Durant l'acte 3, BadBoy retrouve SwimSweetJ qui lui inflige à raison une mise au point (cause que BadBoy pas été si net à la fin de la pièce où se jouait la rencontre initiale). Ensuite surtout tout ce monde s'amuse beaucoup.
A l'acte 2, EuroItalian est essentiel pour le plaisir de la conversation et le "fit" humain. Au même acte,  Brit1 & Brit2 se révèlent être de charmants anglois, même que Brit 2 faisait la gueule que BadBoy parle (trop ?... miam) à Brit 1.
A l'acte 2, il y a aussi SloaneBackOnLine, en phase de réajustement de sa vie perso, coquin certes mais surtout en phase de réajustement !
Plusieurs fois, il y a ÔSoCool, au téléphone mais nulle part...

Décor et costumes :
Ni l'un ni l'autre ne sont fondamentaux... pix ci-dessus...

Dialogue riche :
Gin-to ou Get27 ? Tu nages ou tu fais des pompes ? Madonna ou NewOrder ? Tu crois qu'il m'a regardé ?

Scène finale :
PartyGoerDici, SwimSweetJ & ÜberBadBoy - 6:00am, entre Voltaire et Bastille, le bd Richard-Lenoir est parfait pour refaire le monde, avant le Velib éliminateur de particules alcooleuses...

24 nov. 2007

Un mois complet de mensonges aux petits enfants

OK la vie n'est pas moche, voire plutôt belle, mais de là à raconter ces balivernes sur le gros Monsieur en rouge qui rince gratos tout en fouettant ses rennes ?

Idée de cadeau aux générations futures : les déshabituer d'espérer obtenir pour rien des masses de choses peu utiles en plastique de couleurs vives...

Il Sant' Alessio ou "Benoît XVI lit Têtu"

19:30 au théâtre des Champs Elysées ce vendredi soir : William Christie et les Arts Florissants pour la première représentation parisienne de leur production du Sant'Alessio du très inconnu Landi, star en son temps. Mise en scène : Benjamin Lazar.


Landi : 1587-1639 - Sant'Alessio pour Saint Alexis : 1632 dont pix de la mise en scène d'origine ci-dessus.

L'ensemble laisse perplexe mais réjoui.

L'oeuvre n'est pas d'une construction très heureuse avec beaucoup de longueurs sûrement pour cacher les faiblesses de la légende romaine d'un fils de famille qui se fait ermite... chez ses propres parents au fond d'un escalier (très crédible), le tout pour se retrouver lui-même ? gagner son paradis ? racheter on ne sait quel péché personnel ou de la bonne société de Rome ? on ne saura pas... Il finit par mourir Saint, mais on ne sait pas ce qui le lui vaut (à ce rythme, le XXIème siècle, grand producteur de SDF, serait un siècle de sainteté frénétique !).

Bref l'intrigue et le livret souffrent de la bêtise d'une fantasmagorie religieuse absurde. La production qui regroupe actes 1 et 2 sur 1h50' avant l'entracte souligne la lourdeur de la composition.

La partition est superbe - légère si on excepte les versions romaines de la bourrée auvergnate qui nous rappelle que la ville était d'abord provinciale.

L'exécution (musique et chants) est parfaite - sans fautes et semblant rendre toute la dimension d'une oeuvre du XVIIème siècle avec les ambiguïtés soulignées précédemment.

Mise en scène très heureuse, avec une économie de moyens mais pas de minimalisme déplacé, soulignée par des costumes à la romaine qui contribuent à une atmosphère intrigante mais cohérente avec l'oeuvre.

Christie et Lazar se sont visiblement fait plaisir grâce au jeu ambigu qu'autorisent le recours aux contre-ténors travestis ou non (requête papale qu'il n'y eut pas de femme sur scène), la présence du jeune Alexis, les anges et les pages surnuméraires, les déclarations ambivalentes du diable sur le Saint en devenir, sans oublier la désertion du lit conjugal par Alexis avant la consommation du mariage... On est presque chez Pierre et Gilles... Un ange au carré blond n'avait pas besoin de caresser les cheveux du futur Saint mourant durant 10' ? Quant aux poses berniniennes imposés aux jeunes hommes, on voit bien où on voulait en venir ! Le Monde, bêtement pudique, parle de sensualité, là où l'homoérotisme est évident. En fait on assiste à un délire religieux sublimé pour Têtu.

PS : mettre des limites d'âge pour exclure les vieillards cacochymes (crachotteurs, renifleurs, tousseurs, etc) des opéras.

23 nov. 2007

Vexation inutile

Le socialisme s'immisce partout... ceci est ma demande de crédit chez meilleurtaux.com...

22 nov. 2007

Brève : changement de bord

  1. Je suis en faveur de la grève car hier soir à la piscine des Halles entre 21.00 et 22.00, grand pied dans le bassin quasi vide... évidemment les cafards font tout pour me contrarier !
  2. Je passe rive droite en mars... pour ceux qui ont suivi les péripéties (chapître 1, ch. 2, ch. 3) : c'est fini le suspense, signature de la promesse ce jour chez ma notaire si cool (elle zappe le para pacs dans la lecture de l'acte, pfff). J'ai toujours de bonnes raisons de pendre l'agent immobilier à un croc de boucher néanmoins ! Hourrah, hourrah...

21 nov. 2007

Fesse-Bouc est un animal bizarre

Encouragé, incité, que dis-je excité par Montespan qui innove toujours en matière de connexion entre les êtres (especially when at the receiving end...), je me suis donc créé mon profil sur FaceBook, dont j'ai découvert assez vite que cela pourrait aussi bien être Fesse-Bouc... Y ai donc consacré mon samedi soir plutôt que de Kalienter et tous les soirs après dinette à droite et gauche depuis le début de la semaine, c'est reparti... bilan cernes sous les yeux et vide dans le crane et le lit...

Et hier soir, cata, car même si j'essaye d'y maintenir plus de décence qu'ici, mon profil est tout de même assez personnel et mes amis largement communautaires... vla ti pas que la moitié d'une de mes agences de comm' m'est tombée sur le poil : "on veut être tes amis" (pour les ignares, le grand jeu sur FB c'est de retrouver des connaissances, de se mettre d'accord avec eux pour les faire entrer dans le cercle des amis, puis de parader auprès des autres qui-z-y sont déjà en exhibant la plus grosse -communauté amicale-, puis de parader auprès de tous avec des trucs drôles, genre le sapin de noël virtuel le plus moche, puis de s'envoyer des test, des requêtes, cf. pix à gauche etc)...

Indépendamment du risque d'outing formel, dont à vrai dire, je me contre-bats en imaginant que ce sont des gens bien, que faire : fermer mon profil et me satisfaire à tout jamais d'avoir eu 20% d'amis de plus que Montespan (qui dira que je lui en ai piqué plein, auquel je répondrai que lui aussi et qu'au fait ça fait moins de 20% de mon total, anyway !), faire semblant que oui les fournisseurs, même brillants, que je vois en réunion sont des amis, ou plutôt leur dire froidement que non, on n'est pas du même monde (d'ailleurs faux voire sûrement à mon désavantage) ? Help please !

Brève : leçon de japonais

Le Financial Times d'hier annonçait en première page le séisme : Michelin vilipendé par ailleurs sur ce blog vient de sortir un guide des restaurants à Tokyo. Le drame se résume ainsi : le guide rouge a constellé Tokyo de 191 macarons contre 64 à Paris et 42 à NY, huit restaurants reçoivent trois macarons (dont cinq de cuisine japonaise et trois française), tandis que Londres n'en a qu'un (ça, Messieurs les anglais faudrait déjà s'en émouvoir comme une aberration : Gordon Ramsay affiche sur son site internet, outre son flagship de Londres, 15 restaurants entre Tokyo et des lieux de culture comme Boca Raton, plus trois pubs !), Paris 10, et NY trois.

Conclusions :

  1. respect - quiconque a diné dans une gargotte tradi là-bas comprend ;
  2. le fric c'est chic et bon ;
  3. Paris-Tokyo 160 000 miles en première sur AF.

20 nov. 2007

Brève : recette pour une union de 60 ans

Simple : choisir deux êtres, par exemple une descendante de vieille noblesse amollie et allémante et un eurotrash dano-grec (nations majeures, if I may - désolé à l'époque Monaco n'était pas dispo), s'assurer que la somme de leurs QI demeure inférieure à 69, faire débuter l'idylle dans un romantisme post-war, implanter un balai par invasion colonique pour Monsieur (lobomotie von hinten, attestée par de rares mais répétées prises de position sociétales, que dis-je féodales), et affubler Madame d'une collection de chapeaux ridicules ayant longtemps mal dissimulé une laideur juvénile (admittedly désormais transcendée par une jovialité rigide).

Et zou, rien que du bonheur (sauf qu'évidemment les gosses craignent à mort, mais les familles royales c'est comme les privilégiers grévistes, les générations postérieures, ils s'en tapent !).

J'allais oublier 8 m£ de salaire de fonctionnaire et quelques arrangements fiscaux pour Madame (400 000£ pour Monsieur afin de parfaire la castration mentale)... Rien que du bonheur !

Cela dit, je ne devrais pas me moquer : nous comme néandertalienne, on a Bernie et elle n'a ni la bonhommie ni l'élégance (ni l'intelligence de se taire) ni aucune des qualités de Madame.

De la redécouverte du Génie artistique : Carriès

Bien inspirée par FEML&J, visite ce midi de l'exposition consacrée à l'oeuvre de Jean Carriès au Petit Palais : la matière de l'étrange. FEML&J réjoui de la revoir et inquiet de mon incapacité à jouir du beau m'a accompagné. Néanmoins la critique ci-dessous n'a pas été écrite sous la contrainte !

Cela commence avec le bonheur d'aller au Petit Palais, pour la rénovation duquel on ne remerciera jamais trop nos édiles : espace, sérénité et gourmandise des sens. Cela continue avec la constatation d'un travail sérieux et enthousiaste des commissaires de l'exposition, Amélie Simier et Dominique Morel : on imagine les moyens limités et on constate un très beau résultat avec de l'intelligence et de l'audace, sans oublier le didactique (juste un regret pour les anglophones comme souvent oubliés) - merci !

Mais, surtout, il y a la jouissance de découvrir le parcours de Carriès, sculpteur autodidacte, expérimentateur des matières, parti de rien, arrivé très haut dans son art, maîtrisant les commandes bourgeoises sans renier ses tensions créatrices intérieures, les sublimant, s'en jouant dans un jeu de références (orientales, médiévales...) sans fin. On passe sans transition, mais avec bonheur de bustes triomphants aux monstres d'une fantasmagorie personnelle. Si on a réussi à se détacher de forêts de masques grimaçants.

On quitte l'exposition, nostalgique d'une oeuvre entr'aperçue à travers quelques fragments conservés : une porte monumentale installée dans la salle que le Petit Palais du début XXème consacra à Carriès, mais qu'un conservateur mal avisé déclassa et voua à la destruction en 1935... une contribution au débat sur l'aliénabilité des oeuvres d'art du domaine public : je ne sais pas si le privé est moins à même de conserver la mémoire de nos civilisations et nos âmes que le secteur public, mais assurément les décideurs du public n'ont pas le pouvoir de savoir pour les générations suivantes ; dans le doute, enfouissons les oeuvres dans les réserves sans même se poser de questions.

Trêve de mots, il faut lire la revue érudite dans la Tribune de l'Art et courir au Petit Palais, très central par temps de grève (au risque du ridicule, merci aussi au personnel du musée qui n'a pas fait grève pour continuer à nous régaler de ses oeuvres).

Dossier de presse (photos dont l'usage gracieux est autorisé).

Brève : blondeur rafraîchissante

Sans être vraiment au niveau de la compétition (un petit camarade blogueur a une histoire de w/e charmante), je me suis réveillé d'une blondeur effarante ce matin.

Un rien : ai marché les 5 minutes qui séparent mon appart du parking souterrain où je gare mon carrosse... arrivé là, je vais comme d'hab au 6ème sous-sol où je laisse systématiquement ledit carrosse de peur de devoir le chercher des heures (prévention de la blondeur), je suis donc au 6ème sous-sol, je bipe ma clé et mate à l'entour pour trouver les jolis clignotants oranges : RIEN... je fais tout le 6ème sous-sol, hagard, je bipe, je bipe... RIEN.

Soudain, ma jolie couleur nordique passant sous les néons du parking Vinci, je me rends compte que... bien sûr, hier soir, rentrant tard, j'ai garé ma voiture au pied de l'immeuble... la preuve je suis passé devant en sortant de chez moi ce matin...

Ai-je le QI suffisant pour faire grève ?

19 nov. 2007

Brève : habeas corpus mort aux Etats-Unis

Les Etats-Unis détiennent encore 305 détenus à Guantanamo sans jugement depuis 2003... On apprend aujourd'hui que la Croix Rouge n'a pas eu accès à tous.

Pour mémoire, l'habeas corpus, plus exactement habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, est une procédure légale qui amène un juge appliquant la common law à se prononcer sur le caractère légal ou non de la détention d’une personne et, le cas échéant, à ordonner sa libération.

Et pendant ce temps là les petites maisons dans les prairies s'apprêtent à massacrer les dindes : Thanksgiving jeudi (les détenus de Guantanamo ne rendent pas grace à leur Dieu de les avoir accueillis sur le continent nord-américain, non merci).

Brève : Léonie a une grande liberté de ton et de...

En ces temps de gouaille populaire mal appliquée à la défense des intérêts particuliers des privilégistes gréviers (rengaine je sais mais ça défoule), je ne résiste pas à l'envie de rapporter ce bon mot de Léonie Bathiat, alias Arletty, arrêtée à la libération pour avoir fricoté avec un occupant teuton : "j'ai le coeur aussi Francais que le votre, mon cul, lui, est international!".

18 nov. 2007

Soudain l'été dernier


Action Christine 16:30 ce dimanche, ai rencontré le génie ! (ici l'affiche)

Katharine Hepburn vieillissante, en bourgeoise manipulatrice, sûre du pouvoir de son fric, Elisabeth Taylor jeune (si si, cela se put) en traumatisée des partouzes et surtout d'une mise à mort scénographiée, se renvoyant comme un punching ball un Montgomery Clift froid, analytique et séducteur (le vrai mec intello d'Hollywood 1960 pas surtestostéroné pour autant) et jouant de la mémoire d'un jeune éphèbe (disparu, jamais visible sauf en silhouette, un Sébastien bien sûr) collectionnant les nus de garçons dans son "athénéum"-garçonnière et les vrais boys sur la plage (Pasolini n'a rien inventé - Hollywood se l'était déjà avoué)...

Mrs. Venable (Katharine H) - There now, the truth's coming out.
We had an agreement between us (Sébastien son fils et elle), a sort of contract or covenant between us which he broke last summer when he broke away from me and took her (Catherine par Liz T) with him, not me ! When he was frightened and I knew when and what of, because his hands would shake and his eyes looked in, not out.I'd reach across a table and touch his hands and say not a word, just look, and touch his hands with my hand until his hands stopped shaking and his eyes looked out, not in, and in the morning, the poem would be continued. Continued until it was finished !
Catherine (Liz T) - I couldn't !
Mrs. Venable - Naturally not ! He was mine ! I knew how to help him, I could ! You didn't, you couldn't !
Doctor (Montgomery C) - These interruptions
Mrs. Venable - I would say « You will » and he would, I - !
Catherine - Yes, you see, I failed him ! And so, last summer, we went to Cabeza de Lobo, we flew down there from where he gave up writing his poem last summer...
Mrs. Venable - Because he'd broken our-
Catherine - Yes ! Yes, something had broken, that string of pearls that old mothers hold their sons by like a - sort of a - sort of - umbilical cord, long - after...
Mrs. Venable - She means that I held him back from
Doctor - Please !
Mrs. Venable - Destruction !

Très belle technique au service d'un théâtre filmé, avant les quelques dernières minutes où un film, comme une animation, vient s'intercaler. Mankiewicz au sommet.

Lumières sublimes, acteurs percutants, suspense rondement mené, dialogue (on a tous en nous quelquechose de T) effarant et enfin orchestration de la bande son sur mesure.

Le tout au service d'une lucidité cruelle dans l'analyse de l'Humain.

Pause Masque Dior Homme

Victime consentante de FaceBook, lecteur de Tatler

Ce titre de post pourrait être le début du portrait d'un psychopat'... c'est aussi moi ce week-end. Ne suis même pas allé à la Kaliente, terrassé au lit par des échanges sur FaceBook, même pas Fesse-Bouc.

Suite de la glande ce matin avec la lecture du Tatler de décembre, über de bétise oppportune, avec...

...un portrait de Karl Lagerfeld avec autoportrait photo suffisamment sombre pour que l'on ne voit pas le délabrement. En revanche une révélation : "Maybe I look a little too sure of myself" !!!

...un publi-reportage sur le mécénat de Bréguet pour la restauration du Petit Trianon à Versailles. Un peu cheap comme publi avec des photos pas à la hauteur maintenant que Karl a montré la voie avec sa Marie-Antoinette-Claudia-Schiffer pour DomPer.

Enfin le Petit Trianon reste magique.

A ce sujet, sur la pub DomPer by Karl, c'est le fameux Sébastien Jondeau secrétaire dit-on très particulier du Kaizer qui régale la coquine.

...autre contenu fascinant, Social Eyes sur Derek Jackson, physicien playboy sur deux quarts du XXème siècle... marié 7 fois dans la haute société la plus trashy d'Angleterre. L'article insiste avec jubilation sur ses plans à trois et sa bisexualité. Derek racontait que sa famille l'avait envoyé en Allemagne pour le déniaiser et "apprendre à aimer les femmes"... sage précaution quand on songe à la sulfure qui exhale d'une anglaise de base (Lady not Car) ! Oui mais... "alors j'ai dragué une blonde dans la rue et quand nous sommes montés, Dieu merci, c'était un garçon". Un très bon vivant hyper-actif et brillant, mais bien compliqué tout de même.

...sans oublier le Little Black Book des 100 jeunes filles et 100 jeunes hommes les plus "mariables actuellement".

...enfin pour nourrir mon anti-américanisme primaire, une mini-interview modasse de Lauren Bush, nièce de ma bête noire (QI<30 + alcoolo, d'où facho grenouille de bénitier, d'où Président de la 1ère puissance, d'où guerre, d'où chute fracassante du piédestal et misère et bordel mondial). Le genre de beauté froide américaine, machoire de requin géniale pour une pub Abercrombie - serait belle seulement après changement de sexe. Bref, édifiant pour une mannequinasse qui baigne dedans, la gourdasse (le suffixe -asse marque le mépris) nous déclare : Your Style ? "Classic with a Bohemian Touch" = "suis aussi naze que Tonton, coincée et sans goût" ?

Dilemme de saison : le port de l'écharpe

Grâce à Baby Dior et Dior Homme la leçon peut commencer. Première observation dans la rue : la grande majorité des gens élégants semblent opter pour :

Avec de nombreuses variantes comme le nombre de tours de cou et aussi et surtout la longueur des bouts qui pendouillent... pas pratiques mais très signifiants...

Hedi Slimane ayant proposé une écharpe en laine démuséramment longue, une belle écharpe peut toucher les genouxxxxx - alerte au ridicule...

Enfin c'est mieux que la version tradi juste nouée, genre "je fais un noeud pour pas la perdre, mais à quoi ça pourrait bien servir ?".





Comparaison très très rude...






Personnellement, j'aime assez la version grand froid adaptée au Vélib ce samedi :


Accessoirement on voit bien l'étiquette Dior.

On remarque aussi le ridicule de cette écharpe à trouxxx-troux (ça a toujours été comme cela, n'y suis pour rien !)... intérêt pratique ? Oui mais quel chic...





Dernière considération : qui n'est jamais tombé(e) amoureu(x/se) d'un grand brun ténébreux au port d'écharpe intello :







Dernier conseil, si la grève et le froid durent : la classe rustique...

Créativité positive

Quand je pense qu'on a failli avoir cette hystéro à la morphopsycho totalement patho comme première dame sur la durée...

Créativité malsaine

16 nov. 2007

Brève/grève : pas de chlorophylle...

Les cafards ayant décidé de perpétuer leur blocage du pays pour défendre leurs intérêts partisans au mépris de l'intérêt général (jdlr : garder de vagues retraites), je me retrouve avec un grand week-end parisien devant moi.

Contrariété mais joie ! L'idée d'un vrai week-end sans rien prévu à l'avance me plait. Premiere piste : sortir... mais personne ne semble in the mood parmi la bande... zarbi - alors du repos et du repos. Et de la créativité sur le blog... à suivre...

Il faut aussi aller voir Hodler à Orsay et pour ceux qui n'ont pas encore eu le temps, Carriès au Petit Palais.

Défendons les retraites des non privilégistes gréviers


Champs lexical adapté aux cafards et au reste : personnellement je m'en tape car je vais au taf en caisse, mais SemioBodGod qui commence (presque - enfin !) dans la vie professionnelle en a marre de faire du roller : il voudrait aussi travailler l'upper-body (là où les cafards ont un bide de kro).

Brève/grève : le reste bouffé par les cafards

Tandis que cette grève dure, que la cheminaille féraille, le Monde nous révèle les mécanismes des phénomènes de groupe au sein des populations de cafards, qualifiés d'insectes pré-sociaux... De là à imaginer un parallèle avec certains privilégistes gréviers...

Des mini-robots prennent le pouvoir chez les cafards © Le Monde.fr

15 nov. 2007

Bacon and more... Paris Photo

Le Bacon en vente chez Sotheby's hier soir "Second Version of Study for Bullfight No. 1", a atteint 46 millions de doll... très beau dans tous les sens... cela confirme qu'il y a tellement de fric à l'entour que les soubresauts du système bancaire de l'été et les dépréciations d'actifs consécutives ne sont pas de nature à ébranler grand'chose.

Plus modestement, Paris Photo nous présente actuellement une sélection très heureuse d'oeuvres. Pas de créativité débordante, gratuitement choquante, comme si avec l'exemple des Becher, les photographes se mettaient à remettre cent fois le métier sur l'ouvrage pour parfaire leur art.

Timides apparitions mangaesques. Pas assez convaincantes. Des classiques italiens dont le fatiguant Vitali (ces plages plastifiées avec les corps jetés en pature). Toujours beaucoup de jeunes photographes doués chez Esther Woerdehoff.

Un regret personnel : ne pas avoir osé Erwin Olaf il y a un an. La dernière de ses Irene disponible (illustrée ici) dans la série Grief est à 27 k€...

Un coup de foudre : Laura Letinsky chez Yancey Richardson. Un travail qui évolue depuis les années 90 avec une composition de plus en plus mise en scène sur le thème du temps qui passe, exemplarisé par des "scènes d'après" : ici, la vue d'un reste de gateau (let them eat cake) après repas, nappe tachée avec un beau rendu des matières dans une palette très claire, nappe qui me rappelle des détails de natures mortes flamandes. Ou là, cette composition arrangée :

Merci Merci Merci

Quelle joie de lire mon compteur Google Analytics ce soir (14/11 minuit+) ! 260 visites depuis la naissance de ce blog le 21 octobre dernier dont 66 visiteurs uniques. Hier plus haut score avec 37 visites dont 18 visiteurs uniques, ce qui veut dire que vous êtes tous venus 2 fois en moyenne, zarbi, voire alarmant quant à votre capacité de concentration...

Maintenant je suis troublé, lecteurs chéris, d'où venez vous ? Qui êtes vous ? M'aimez vous autant que je vous aime ?!!

En attendant la réponse à ces questionnements métaphysiques... champagne !

On a diné de la meilleure ten-pura de Paris

Agréable début de soirée avec une bonne édition de Paris Photo - rien de "fracassement" neuf, mais beaucoup d'envies (cf. post à venir sur coup de coeur/investissement !). Inspirés par les poissons rouges de Mika Ninagawa, nous sommes allés chez le jap' du coin.

Dîner donc chez Kai, rue du Louvre, sous l'enseigne Duluc Détective privé qui donne un peu d'âme à ce bout moche de la rue... en fait toute l'âme est chez Kai.

On y adore les poissons cuits avec subtilités, les soupes généreuses et la ten-pura légère (la mieux exécutée de Paris ?), avec ses deux sauces (bon je frime mais je sais jamais dans laquelle tremper - à Tokyo au sous sol de l'Impérial, le Maître a toujours la bonté de me montrer en tendant chaque morceau) et notamment des petits morceaux de poissons et des légumes inattendus. Les desserts de Hermé sont plus quelconques et une concession inutile à la branchitude modeuse qui squatte habituellement (cela dit ce soir le Macaron rose-framboise avec le litchi central qui éclate en bouche était parfait).

Et puis le thé grillé est servi comme si c'était une dinette, les gens sont beaux et le décor minimaliste a comme une âme.

Reste un mystère à élucider : que veut-dire Kai ?

13 nov. 2007

L'arche Delanoë

Bel exemple de projet qui n'a sûrement pas trouvé son point d'équilibre financier et qui sera donc financé par la Caisse des Dépôts, j'ai relevé sur le site de l'IFM ce visuel de la cité de la mode et du design que sponsorise la Mairie de Paris sur l'emplacement des anciens magasins généraux (ah le bon vieux temps de l'étatisme !) sur le quai d'Austerlitz.

Enthousiasme devant la silhouette de l'ensemble + bonheur de voir ce coin glauque peut-être réinvesti. Point annexe : n'était ce pas un lieu de nuits fauves précédemment ? (je ne suis pas de la génération qui en fût...)

Le commentateur de l'IFM est très inspiré : "la structure en béton des anciens docks a été conservée et va être recouverte d'une nouvelle structure en acier et verre représentant une mer avec des vagues" (NdR : on sait c'est en général comme cela !). "Cette structure, dite « plug over », sera « végétalisée » sur les parties élevées (NdR : on ne cèderait pas à la mode là, et puis bravo du coup pour l'autonomie financière du projet après construction, avec les frais de jardinage). Une terrasse en chêne éclairée la nuit recevra le public 24 heures sur 24. L'ouverture au public est prévue pour le printemps 2008".

L'ensemble s'appellerait "Dock en Seine" mais c'est tellement has-been que l'on hésite à croire au canulard.

Psss : incroyable comme les tours de la bien-nommée Bibliothèque F.M. sont laides et inappropriées dans le fond ?

Brève/grève : si cela dure jusque dimanche

Si cela dure jusque dimanche et que je ne peux pas rejoindre ma campagne, je me demande si la manif de Liberté Chérie n'est pas une bonne option... Problème : "va faire froid" (je n'ai pas le mental du reste avarié).

Quelque chose veille dessous et demeure...

Ms Spartiate a écrit ce texte (colonne de droite en bas) pour illustrer l'idée de palimpseste dans la peinture de Cousine Béat'.

Palimpseste (le Robert) : "Parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte".

Ms Spartiate, bienveillante et éminemment consciente de ma blondeur intellectuelle, me précise que ce texte n'est pas sans lien avec "Le lieu lointain de l'absence", son précédent opus, où elle traitait mais d'une autre manière de la mémoire. Oui et non, je répondrais, car "Le lieu..." me renvoyait plus à un univers réel rêvé (l'Orient) qu'à un univers mémoriel... mais ne sommes nous pas tous marqués au fer rouge de l'incommunicabilité ?!!

12 nov. 2007

Brève : Marcel en vogue

Belle soirée au Café Etienne Marcel hier soir. On s'y sent bien, on s'y substante honnêtement, on s'y abreuve plus que raisonnablement.

La communauté (c'est quoi ?) y est à son mieux à l'échelle des rassemblements publics parisiens. Et notre petite troupe "eivissencesque" très aimable (merci FabDrive & BisiOli, comme d'hab !).

Les vrais durs ne disparaissent jamais

Stupéfaction au déjeuner en lisant le FT et apprenant la mort de Norman Mailer... jamais relu depuis une grosse dizaine d'années mais son "Ancient Evenings" situé dans l'Egypte antique est surement l'un des premiers livres que j'ai lu en anglais dans le texte. De cette lecture qui porte sur un monde imaginé, je garde le choc du prisme radical de l'écriture moderne.

Et de Norman Mailer, je garde l'image de l'Amérique forte, libre et audacieuse. 6 mariages, 9 enfants. Un rêve d'ado attardé loin des péripéties des cigares démocrates et des rétrogrades à l'esprit (if any) rétréci conservateurs. Une ouverture sur la sexualité des Dieux. Des beuveries sans noms. Des querelles rudes entre mecs. Un poseur provocateur, le Gainsbourg de la deuxième moitié du XXème siècle aux US

En 48, son 1er opus titrait "The Naked and the Deaths" ("Les nus et les morts"), puis sera (justement) accusé d'être "the last male chauvinist pig". Dommage qu'il ne se soit pas plus exprimé sur l'ensablement moral et politique de son pays récemment : trop inaudible, trop ivre, trop malade, ou il est déjà trop tard là-bas pour continuer à être non-Politiquement-Correct ?

Pssss, pourquoi toutes ses photos sont en N&B, dans tous les journaux, les magz, etc ? Sauf la très belle d'Annie Leibovitz en couv' du Monde de ce soir ?

Devinette - suite et fin

Voici donc la solution à ce grand jeu qui fit un si grand flop ! Le pied est celui d'un des porteurs de la chasse de la Vierge d'une église de Séville, saisie lors d'une de ses sorties nocturnes (sept. 2007).

Soit dit en passant : nos Prides ne sont pas sans s'inspirer du decorum d'une telle procession - je ne cherche pas à blasphémer mais à me réjouir du bon esprit des citoyens du monde lorsque la liesse populaire s'en mêle et que le bon goût est rangé au placard.

Sur le cas d'espèce, j'avais adoré le style chic et enigmatique qui se dégageait de cette Converse première génération, juste un peu décolorée. Un témoignage de l'alliance d'une modernité avec un rite désormais millénaire.

11 nov. 2007

Appel à candidature


Qui veut voir ce chef d'oeuvre ?

Petit matin pluvieux mais heureux

...Follivores... bla bla bla... tiens ça drague ce soir ? ... bla bla... c'est de la musique ça ?... bla bla... Montespan, ses égéries, Mr Looking-for-what, ses amis... bla bla... gin to... (trop)... Indochine... Sardou... Montespan crisant à la vue de R, puis très grand et fort (comme Soeur Dévouement... quelle ressemblance !) (heureux de te voir snober tes démons, buddy)... bla bla... "tu es charmant toi"... Mr Looking-for-what et ses amis pour glisser vers le petit jour, heureux... bla bla étonnament sérieux... bla bla...

Et ce retour en Velib à 7.00 du mat dans la ville vide, tandis que le crachin tournait en trombes d'eau... Bataclan-Bac extatique avec le sourire du marchand de journaux qui me propose spontanément Tétu Voyage à l'arrivée : ça se voit tant que cela ?!!! Bonne journée, bonne nuit...

On a diné avec Audrey Tautou chez l'Argentin

Anahi, rue Volta, n'est pas à la hauteur de sa concurrence nouvelle, Unico, rue Paul Bert... signe des temps, la branchitude quitte le 3ème pour le 12ème (appauvrissement ?!).

Bon moment dans un décor drôle (vieux commerce de bouche intact) dans une salle où les sons très amortis créent une atmosphère reposante, indifférente au défilés de vieilles refaites, vieux implantés, stars ou wanabees... mais, drame ! viande argentine décevante en comparaison d'Unico + carte des vins gentille mais beaucoup moins ambitieuse que celle de Unico, comme si on n'avait pas voulu faire de la peine aux Bordeaux, d'ailleurs nombreux à la carte (le riche américain de passage qui n'a pas trouvé de place chez l'Ami Louis à côté doit les préférer). Service incarné par une des 2 soeurs argentines ce soir là - style et gentillesse.

Et puis il y avait Audrey, resplendissante, déguisée en vraie Mme Poulain pour faire la tchache avec un (précisément) américain qui revivait le mythe. A la table d'à côté !


© UFD

Ms. Spartiate also.known.as Lady Wildenstein

Très bon début de soirée hier chez NitoKati et Ms. Spartiate. Selon un modèle inédit dans notre petit groupe, ils avaient transformé leur (immense - trop trop c'est trop) appart en galerie pour exposer les tableaux de la Cousine Béat'. Des Wildestein en herbe ! C'était très réussi en atmosphère, accrochage pro, et surtout le travail de Cousine Béat' sait être remarquable.

Elle revendique un intérêt fort pour Rothko et c'est vrai que le premier contact avec ses oeuvres peut être frappé du parallèlisme. Il faut s'approcher du premier tableau venu et là, souvent le caractère "beau", équilibré, oserais-je dire trop ?, cède la place à une richesse de sensations. C'est une peinture paradoxalement sensuelle, mais pas simplement chaleureuse (très belle palette de couleurs, dans la retenue, mais très présentes), une oeuvre mystérieuse sans être inquiétante. Cousine Béat' en parle fort à propos (enfin un artiste qui ne rase pas) en rapprochant son travail d'icônes religieuses. Les textes indéciphérables sont risqués, mais la matière, les matières, poussent le visiteur vers un univers de sens.

Ms. Spartiate, il ne fallait pas stressé, you did spoil us indeed! (Et puis revoir Cousine Béat' est toujours un moment de joie).
M. NItoKati, je suis certain qu'une fois devenu très riche le Wildenstein était très généreux avec ses amis de toujours !

PS : l'accrochage était accompagné d'un texte de Ms. Spartaite, fort, mais difficile, que j'espère mettre en ligne soon. Intéressant de voir nos différences de lecture des tableaux.

9 nov. 2007

Gloups bis

meilleur après avoir vu le post precedent...




(en plus ce sont mes parents qui me les ont passées - un message ?!)


Excellent gloups final


Un bonus d'Italie pour le week-end:


Cela commence gentil...




Puis ouvrir la ideo du post suivant dont le gloups final m'excite !


Glanding

Ce n'est pas sans un certain bonheur que je vois le week-end se profiler. Parisien et festif !

Comme je ne pourrai pas coller de pix ici durant 2 jours cause que l'OS du mac n'est pas compatible avec la fonction d'upload de blogger, je laisse cette attendrissante photo ici en hommage à tous les privilégistes gréviers de la semaine prochaine, dont l'employeur (normalement l'entité avec laquelle vous avez une relation hiérarchique, voire aussi de satisfaction dans le succès commun, mais on sait que cela fait longtemps que ces grévistes ont revu l'ordre des choses) nous a amusé avec sa géniale campagne de pub, tout en oubliant fort à propos ce petit village (qui existe vraiment, code postal 26410).

Brève/grève : la fac ramasse le reste

Stupéfaction en apprenant ce matin que des cheminots (Cgtistes ?) s'étaient joints à l'AG de quelques étudiants de Nanterre : ce n'est pas l'université du 3ème âge ?

Il faut dire et répéter pacifiquement à l'ultra-gauche qu'elle n'obtiendra rien. Il faut que l'Unef, déjà bien assez politisée, qui a négocié avec le gouvernement une réformette plus qu'une réforme (ni sélection, ni augmentation des frais d'inscription) s'y colle et explique aux étudiants, puisqu'apparemment personne d'autre ne leur parle (MM. les recteurs, on se réveille, quelles voies de communication avez vous établies avec les étudiants ?), le contenu de la réforme et son ambition - depuis quand l'attribution et la délégation de pouvoirs, couplées à l'augmentation des moyens, sont-elles des problèmes ?

Pour le moment avec 500 excités à Paris, le mouvement est endiguable... Et le reste au dépôt !

8 nov. 2007

Brève perso : no worry

Deux fois en deux jours de très proches amies se sont inquiétées de ce que je parle de FEML&J si souvent et que je le surnomme ainsi (ayant même deviné le sens précis de ce crypto-surnom)... rappelons aux lecteurs les plus attentifs, mais aussi les plus alzheimériens, que le L est là pour "Love".

Ce à quoi je réponds : pas d'inquiétude, c'est juste une célébration d'une chance inouie selon Françoise Sagan : dans Cinq Colonnes à la Une (cf. video rééditée par l'INA et l'émission de Colombe Schneck sur les médias sur France Inter)... à la question de ce qu'elle souhaiterait pour une fille qu'elle aurait, elle répond parmi un fatras d'idées typiques, qu'elle rencontre l'homme de sa vie et précise que c'est si rare... cela donne quelque chose comme "rencontrer l'homme qu'on aime n'arrive qu'une fois tous les mille ans !"

Alors quand on a eu cette chance, on peut y faire allusion et vivre sa vie, même après, en se disant que franchement on a eu un bonheur rare ! Et même être très heureux en revoyant le dit phénomène très souvent, sans arrière pensées ! Et il n'y a aucune inquiétude à avoir autour de cela.

Un bonus : videos de Sagan sur le site de l'INA.

Brève/grève : la Pravda bouffe le reste, même pourri

Pour ceux qui ont regretté que mon post précédent sur le sujet fût demeuré un peu mièvre...

Au début de 1920, on lit dans la Pravda que "la meilleure place pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, est le camp de concentration". Lénine est plus radical, qui exige "des exécutions massives" pour briser une grève de cheminots.

Evidemment, autres temps, autre civilisation, autres moeurs, mais cette saga de la révolution bolchévique dans le Monde est intéressante et le choix des anecdotes un peu espiègle pour les camarades qui luttent encore pour partir (on ne peut pas dire en retaite à cet age là ?) à 50 ans après avoir passé quelques rares semaines par an à conduire un TGV climatisé 25 heures par semaine, voire -ô scélérate exploitation capitaliste- pour partir à 55 ans après avoir passé d'aussi rares semaines par an à travailler de jour comme de nuit une trentaine d'heures par semaine dans un poste d'aiguillage ou à contrôler des tickets.

"Tout est permis" © Le Monde.fr

7 nov. 2007

On a diné chez Monsieur ParCoeur dans le 7ème

Envie folle de dîner chez Enrico Bernardo, le sommelier du Cinq (très bonne expérience passée – la seule à se rapprocher du Meurice et du Véfour dans l’univers des 3 macarons parisiens). Nous sommes donc passé à l’acte à trois (c’est toujours meilleur) avec Ms. Spartiate (elle a réclamé ce surnom mais si cela renvoie à une belle et grande Histoire mythologique et rime justement avec une certaine rigueur morale et intellectuelle, cela ne reflète ni sa richesse stylistique ni son caractère flamboyant) et NitoKati (pas vraiment un surnom pour lui, c’est le pote de toujours, le roc) : très agréable moment.

La formule, ludique, où la nourriture arrive en accompagnement des vins choisis, sans qu’on la commande, y est pour quelque chose, mais au final, on se doit à soi-même ce bon moment :

  1. cher surtout pour des vins grands mais pas immenses, servis parfois trop jeunes (très rafraîchis pour que cela passe) ;
  2. il faut avoir plein de potins et de délires pour s’occuper pendant les attentes des arrivées dyslexiques des plats et verres (en fait ce fut plus qu'amplement le cas, Ms. Spartiate et moi réussissant à nous couper la parola à de trop nombreuses reprises, sorry) ;
  3. quelques très belles trouvailles, en particulier la cote de veau et le vin jaune sur le comté fameux ;
  4. déco triste (voire moche avec ces bourgeois fades qui ne la réhaussent pas) ;
  5. cuisine parfois approximative avec notamment trop de sel ou des pates bien cuites comme chez ma maman !
  6. un menu à 1000€, c'est bien pour passer dans le FT-How-to-spend-it, mais dans le fond c'est tout de même impossiblement bête ?

Brève : Soeur Dévouement est grande et forte

Monsieur l'Homme Marié ayant décrété que la vie était trop compliquée, il l'a signifié à Soeur Dévouement en expliquant qu'il n'allait pas continuer à se la compliquer en continuant à voir Soeur Dévouement.

Monsieur l'Homme Marié est donc physiquement bien monté, mais pathétiquement mal équipé en matière de courage pour mener sa vie, comme de respect pour les autres (et si bobonne te jetait à 40 ans comme tu jettes les autres ?). On lui conseille de cliquer ici.

Eh, ma Soeur, encore une case cochée, encore une piste à éviter ! Nous on peut jouer dans le ShortBus, ce n'est pas le cas de l'Homme Marié.

6 nov. 2007

Brève/grève : vous allez détester le reste

Si on aime l'humour noir, la lecture du site de la CGT des cheminots, intelligemment inspiré par son leader charismatique Didier Le Reste, est un excellent e-Goncourt... Le style est enlevé : cela commence entre camarades "Didier Bonjour". En particulier l'argumentaire pour justifier le régime spécial des retraites ; enfin là c'est surtout du sur-réalisme !

Ups & Downs : le fric

UP

Petrochina (pétrole) - depuis le 22 octobre, la valeur en bourse de la société pétrolière chinoise a dépassé celle de Exxon - Martine, tu pourrais pas leur vendre le concept génialement épanouissant des 35 heures ?

PDG de banques américaines virés pour incompétence, autour de 160 M$ pour dégager la place !

Star montante, de préférence ex-hedgefondeur, géniale pour gérer une banque 100 fois plus grosse que ledit hedge-fund avec des tonnes d'activités inconnues dudit hedgefondeur, entre 400 et 700 M$ pour racheter les parts dans son pti bizness (heureusement absorbé à quelques mois de son inévitable dégonflement) ;

Journalistes financiers - si on part du principe qu'un journal ce sont les hommes qui le font, ce que ces derniers revendiquent d'ailleurs un peu haut et trop fort, 240 M€ pour une bande d'auto-congratulés omniscients ça fait cher... la vraie question est "a-t-on les testicules pour ce prix là ?" - si oui, en fait c'est peut-être une bonne affaire car lesdits congratulés devraient alors avoir le courage d'exercer la clause de conscience et d'aller tater de l'ANPE.

DOWN

L'immobilier parisien (désolé suis mono-obsessionnel) ;

Pouvoir d'achat français dans un contexte inflationniste - merci à Martine et la socialie de nous avoir offert 133 heures par semaine pour pleurer en constatant que les chinois ayant refusé de croire aux mérites des 35 heures, gagnent trop de fric, que du coup ils dépensent, donc ils consomment et ils font monter les prix de nombreuses denrées rares, pétrole, blé... Rien de plus dangereux qu'un peuple qui veut réussir !

Peine de mort (suite)

Mon agent immobilier devenu grand ami depuis qu'il sait que je vais lui verser 5% du prix d'achat de l'appart de mes rêves vient de m'annoncer consécutivement sur deux jours, que le vendeur...

  1. ...voulait se faire 20k€ de plus sur le prix de l'appart (réponse claire "piss-off" et il est retourné pleurnicher),
  2. ...voulait repousser la signature du compromis de 15 jours (cf dernière phrase),
  3. ...avait besoin d'un mois de plus avant de quitter l'appart' (merci de modifier vos agendas monogrammés en conséquence pour la pendaison de crémaillère)...

Retenons donc le fléau de la justice quelques semaines encore, jusqu'à ce que je signe, avant que de pendre le coquin.

Quant au propriétaire actuel, il est dans son rôle... j'espère juste pour lui et pour nous qu'il n'y aura pas de crise financière majeure d'ici à la fin du mois (enfin surtout pour nous parce que, à lui, cela lui ferait du bien).

Brève : Soeur Dévouement sort avec un homme marié

Soeur Dévouement, grande dévote au coeur gigantesque, donc aussi bien prête à s'affairer pour le bonheur de son prochain qu'à tomber raide amoureuse du premier donjuan de passage, m'annonce, extatique, que sa dernière conquête est mariée, reproduite (multiplement) et de haute extraction !

Mon seul conseil à Soeur Dévouement est qu'elle ne doit pas se faire de mal ou risquer de s'en faire en tombant folle du dit specimen, même si il semble avoir tous les attributs pour cela.

Atmosphère chlorophylle

Pour rassurer ceux qui craignaient que je ne devienne un homme des bois à la campagne

4 nov. 2007

Back from la chlorophylle

Agréable week-end, sans grande activité... mon progrès le plus significatif a été en matière d'allumage de feux de bois... merci à Zazou et Raf, son fiston, pour leurs chaleureux encouragements... et puis aussi quel bonheur de voir ce petit bonhomme découvrir le maniement des allumettes et dompter sa peur du feu : ça plus le frottage de silex en forêt, et nous fumes des hommes des bois très civilisés !

Quelques points saillants :

  • il y a deux ans, j'apprenais que mon mariage parfait ne l'était pas et qu'il y avait un troisième larron - je n'y ai repensé que ce soir en sortant du TGV (why ?).... est-ce pourquoi j'ai eu une bouffe d'angoisse au tout début du w/e ?
  • le lièvre à la royale de M. Dallais (le 16/20 au Gault Millau du coin) était magistral et renvoyait bien la balle à un Pommard 2001 du Comte Armand ;
  • que les gens sont gentils dans ce bled...