7 nov. 2007

On a diné chez Monsieur ParCoeur dans le 7ème

Envie folle de dîner chez Enrico Bernardo, le sommelier du Cinq (très bonne expérience passée – la seule à se rapprocher du Meurice et du Véfour dans l’univers des 3 macarons parisiens). Nous sommes donc passé à l’acte à trois (c’est toujours meilleur) avec Ms. Spartiate (elle a réclamé ce surnom mais si cela renvoie à une belle et grande Histoire mythologique et rime justement avec une certaine rigueur morale et intellectuelle, cela ne reflète ni sa richesse stylistique ni son caractère flamboyant) et NitoKati (pas vraiment un surnom pour lui, c’est le pote de toujours, le roc) : très agréable moment.

La formule, ludique, où la nourriture arrive en accompagnement des vins choisis, sans qu’on la commande, y est pour quelque chose, mais au final, on se doit à soi-même ce bon moment :

  1. cher surtout pour des vins grands mais pas immenses, servis parfois trop jeunes (très rafraîchis pour que cela passe) ;
  2. il faut avoir plein de potins et de délires pour s’occuper pendant les attentes des arrivées dyslexiques des plats et verres (en fait ce fut plus qu'amplement le cas, Ms. Spartiate et moi réussissant à nous couper la parola à de trop nombreuses reprises, sorry) ;
  3. quelques très belles trouvailles, en particulier la cote de veau et le vin jaune sur le comté fameux ;
  4. déco triste (voire moche avec ces bourgeois fades qui ne la réhaussent pas) ;
  5. cuisine parfois approximative avec notamment trop de sel ou des pates bien cuites comme chez ma maman !
  6. un menu à 1000€, c'est bien pour passer dans le FT-How-to-spend-it, mais dans le fond c'est tout de même impossiblement bête ?

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