Condie Rice qui a décidé de porter sa croix (son boulet !) jusqu'au bout du quinquennat US a réussi à persuader le criminel de la photo de gauche qu'il pourrait se racheter au terme de 9 ans d'inaction sur le sujet.
Il ne faut sûrement pas attendre grand'chose de la foire médiatique d'Annapolis, mais l'excellent article de The Economist "Cendrillon à Annapolis" partage mon point de vue ancien que la clé de la résolution (ou du moins de la pacification) de ce conflit réside dans la volonté du leadership américain d'y arriver.
Les peuples concernés sont trop traumatisés et manipulés pour arriver de manière autonome à un raisonnement sain et seuls les US avec leur crédibilité militaire et leur pouvoir moral et financier (tout cela, bien qu'écorné demeure), peuvent faire que les israéliens, à mon sens le seul protagoniste capable d'une stratégie à plusieurs coups avec un appareil d'état fonctionnant, adoptent une vision (ambitions et concessions). Je sais, je parle surtout de concessions de la part d'Israël et des amis me l'ont reproché, mais je crois qu'il y a aussi dissymétrie des ambitions : Israël en paix avec son capital intellectuel est appelé à un tellement bel avenir, tandis que la Palestine n'a comme upside que de ressembler à un coin paumé de Jordanie plus un coin paumé d'Egypte...
Enfin ce rêve, pour les US ce serait une manière tellement élégante de faire oublier les cadavres régionaux...
26 nov. 2007
Un jour, Yerushalayim / القدس (al Quds) en paix ?
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