26 déc. 2007

2007 : récap'


Une femme : ma nièce née en avril... d'une sérénité olympienne ;

Un ailleurs : Ibiza, parce que le soleil, la nature, la nonchalance, l'amitié et la fête m'y ont accueilli ;

Un moment : le mois de Mai, parce que la grisaille m'est sorti de la tête après 2 à 3 ans d'on-ne-sait-quoi ;

Le complice très cher sur les hauteurs : ForEver ;

Un réveil : à 3, parce que le jeu c'est bien ;

Un homme : Nicolas Sarkozy parce qu'il a electrochoqué une France languissante pour le meilleur comme pour le pire (I'm afraid!) ;

Une espièglerie : la réponse de mon neveu de 2 ans, "ze taime tonton", alors que je lui disais au téléphone que sa maman m'avait appris qu'il n'était pas sage ce jour-là... l'absence de déontologie n'attend pas l'age d'être élu Président !

Un ami : Montespan parce que son mois de Mai n'est pas totalement derrière lui, mais parce qu'il m'a bien aidé à trouver le mien ;

Un référentiel : mes parents qui semblent tout comprendre sans dire et sans juger, jamais, jamais, au point que les situations en deviennent parfois surréelles ;

Un lieu : ma campagne parce que j'y vais rien que pour y dormir et y être heureux en paix avec moi même ;

Une zique : Mika, parce que c'est mon mois de Mai, les teufs, l'énergie, la Joie et la sérénité ;

Un musicien : Fazil Say au piano, révélation musicale de mon répertoire classique, conseillé par SemioBodGod et consommé goulûment avec Ms. Spartiate ;

Deux tableaux avec la redécouverte du musée Fabre de Montpellier : le pont japonais de Monet prêté par des états-uniens, une explosion de couleurs qui m'a fait pleurer, puis la salle des Soulages (pix jointe) pour la sérénité interrogative ;

Un repas : dîner au Meurice - parce qu'on peut jouir de la bouche !

Des salauds : trop mais même pas dignes d'être nommés ici ;

Une liberté : l'indépendance intellectuelle et psychologique ;

LA JOIE DE VIVRE.

25 déc. 2007

Happy New Year

Demain je pars vers le Sud européen juqu'au 1er... mais je n'ai pas le droit de dire où ni avec qui... En attendant les scoops, HAVE A FAB 2008!

Noël tout doux, la Mégère Apprivoisée

Heureusement que ma famille est adorable car franchement Noël, s'il n'y avait la joie des tout-petits, ce serait vraiment un rude moment à passer.

Mais pour la deuxième année consécutive, on a enchaîné un programme light avec la séance du Français du 24 au soir en guise de réveillon : la Mégère Apprivoisée, et le déjeuner du 25 préparé par BadBoy redevenu très officiellement bon fils le temps d'une trêve.

Que dire de cette Mégère... je ne connaissais pas la pièce de Shakespeare autrement que par son intrigue maigrelette (un père ne consentira au mariage de sa fille cadette que si il réussit d'abord à caser l'aînée, revêche... les prétendants de la première dénichent le coureur de dot qui parvient à ses fins).

Cette mise en scène (d'un lituanien inconnu jusqu'hier : Oskaras Korsunovas) recentre la pièce ailleurs que sur le jeu psychologique du domptage (traité comme une farce), mais cet ailleurs est un peu vide : on ne comprend ni comment Catharina se range aux côtés de son futur mari, ni en quoi le reste de l'histoire a un quelconque intérêt. On est juste heureux que tout se termine pour le mieux. Le charme de ce spectacle réside dans les intelligentes astuces de mise en scène comme ces panneaux portés par les acteurs, panneaux qui représentent les principaux rôles en les incarnant d'un côté avec leurs vêtements et dont l'autre face est un miroir).

La troupe s'éclate par ailleurs avec un jeu très en mouvement qui souligne certaines plastiques (Petruchio, Loïc Corbery, exhibe en permanence d'agréables abdos !) et surtout des tempéraments d'acteurs hors normes, avec notamment une capacité de diction dans l'effort prodigieuse.

Et il était minuit, et le Père Noël est passé.

24 déc. 2007

Un viandard... ou mes racines et mon bonheur

Je n'avais pas spécialement envie de vous parler du vide profond que j'ai réussi à m'imposer à la campagne ce week-end... Avec une nuit de 11 heures et 3 feux de bois : grande purge du cerveau et leçon de déstressage. Bonheurs simples mais intenses.

C'est cette conversation au déj chez l'oncle et la tante septuagénaires, rejoints par le fermier du coin au café, qui m'a donné l'envie de ce post très narcissique : pour témoigner de ce qui demeure en France, une certaine culture en phase avec la nature, et de mon lien avec.

Un ensemble de préoccupations qui tournent autour de la recette de la sauce Grand Veneur, meilleure au vin blanc que rouge pour accompagner le rôti de sanglier sauvage, autour des astuces de viticulteurs bio, autour du passage de pigeons migrateurs, signe d'un climat normal (ouf !, mais cela faisait 3 ans qu'on n'en voyait plus en Touraine du Sud), autour de la remontée des revenus agricoles (très important : Chirac dans un but électoral, avait fonctionnarisé les agriculteurs qui ne s'adaptaient pas et devenaient dépendants des subventions ; avec la remontée des cours des matières premières agricoles, notamment du fait de leur usage énergétique, mais aussi grâce à la croissance partout ailleurs, nos campagnes vont regagner un rôle économique noble), autour des histoires de fourrés (pas pour ce qu'on croit ! mais pour des raisons d'espace vital et de survie des espèces)... On m'a rappelé qu'un Viandard est un chasseur qui abat trop de bêtes, plus qu'il ne peut en consommer, un mauvais donc.

Alors, après le déj, en rentrant chez moi, j'ai fait une pause au cimetière de famille, un enclos au bord d'une vallée millénaire où les champs fêtent l'horizontalité intemporelle, et je me suis réjoui devant mes ancêtres qu'ils m'aient légué cette forme d'humanité, cette capacité d'éprouver le bonheur rien qu'en regardant ces champs, en mangeant comme eux et en parlant des mêmes choses qui les ont interrogés, eux et les cent générations qui nous y avaient précédé.

Sauf qu'en plus, grâce au travail de l'homme sur lui-même, (travail qui ne s'arrêtera jamais : oyez vils malthusiens de gauche et parfois de droite), je suis un BoyzAddict qui s'assume : et dans le TGV du retour (belle technologie, merci le progrès), je m'énerve de voir tant ce mannequin barbu à torse d'Iggy Pop et à gros sourcils que les RédacChef, viandardes de notre monde, nous ont trop imposé depuis la rentrée (Patrick P chez Success) !

22 déc. 2007

Une anglaise aux US et les pots d'échappements de tracteurs

Je préfère coller cette photo que la pub pour les culottes ringardes d'Armani avec David Beckham. Mais le sujet est bien la polémique qui est née de l'étonnante protubérance visible sur ces pubs que les tabloïds du monde entiers (et les BadBoys aussi) ont imaginée être très photoshoppée.


Que nenni nous apprend Spice Vic Beckham Girl : "I'm proud I still have a good sex life with David (on s'en tape, c'est pas le sujet et d'ailleurs si vous le dites, jeune fille, c'est que cela doit faire un bail). He is very much in proportion (ça, vous avez du en voir pour faire une telle carrière avec une telle voix...). He does have a huge one, though (une énorme...). He does (elle parle dans les interviews comme dans la vie, très mal et très bêtement). You can see it in the advert (elle connait pas photoshop). It is all his (entièrement à lui... au cas où on aurait imaginé qu'il y avait un locataire dans le lycra). It is like a tractor exhaust pipe (comme un tuyau d'échappement de tracteur... merci là on comprend mieux et on est vraiment heureux pour vous)".

On attend la prise de position de Carla.

Brève : nikage sauvage

Je comptais rester silencieux quelques jours, mais la lecture de la presse éco est édifiante : la terre tourne très vite... en quelques jours on a vu les fonds souverains d'états super-modèles en termes de gouvernance (démocratie, répartition des richesses, respects des étrangers et de leurs cultures, etc), j'ai nommé Singapour ou l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis ou la Chine, je ris très jaune, venir à la rescousse de quelques boites occidentales (UBS, Merrill Lynch, Morgan Stanley, certes elles par ailleurs victimes de l'autre extrémité du capitalisme : la bêtise de quelques traders et l'aveuglement de managers incompétents) : après que Usinor eut pathétiquement tenté de se défendre de l'indo-anglois en faisant appel à un russe obscur, maintenant on se rend compte où la richesse se crée dans le monde et a qui appartient vraiment le nouveau fric... on va devoir boire le calice jusqu'à la lie !

Merci à tous les idéologues de gauche qui ont tapé sur notre capitalisme européen depuis 30 ans, en bridant sa compétitivité et en empêchant la création de richesse en occident (épargne de retraite, création d'entreprises, etc), sans rien comprendre à se qui se passait, sauf que leur populisme assurait leurs retraites de députés médiocres : maintenant les dividendes vont aller enrichir de grands humanistes qui vont d'ailleurs sûrement prendre des gants pour délocaliser, eux... Combien de temps avant que Danone ne soit racheté par ChinaDégueulyFoodInc et ferme définitivement Lu ?

21 déc. 2007

Christmas mood

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais Noël ne me rend plus exaltant de joie depuis longtemps... Je hais ce consumérisme, ce besoin d'offrir, de recevoir, de se baffrer... et mon job me renvoie encore plus la vanité de tout cela ! (même si "mieux vaut faire envie que pitié", comme dit Madame Mère). Où est l'amour et le respect ?

Suis néanmoins très heureux d'avoir du temps à moi d'ici à la rentrée : revoir ma campagne, puis treat the family in Paris et ensuite découvrir la campagne andalouse.

Deux belles phrases ce jour :
1- d'une amie revue récemment : "puisque je suis sentimentale aujourd'hui, sache que je suis vraiment heureuse de t'avoir pour ami" ; et moi donc, smack smack smack...
2- de la réception d'une ferme andalouse heureusement reconvertie en hotel 20k-étoiles : "confirmed for two people : facial for men + manicure" (on ne se refait pas...).

Je vais être très intermittent sur mon blog jusqu'au 1er janvier,
Enjoy the holidays happily and peacefully,
xxx

19 déc. 2007

Mon DirCab au bûcher !

Madame le Ministre, un peu d'élégance (regardez le mot dans le dictionnaire, vous serez étonnée par tant d'imagination !) : en tant que Ministre du Logement, limogez votre DirCab pris la main dans le pot de miel des privilèges de la nomenklatura (loyer sous-évalué depuis 1981 - toujours les vestiges de la Chiraquie - avec en prime un soupçon de sous-location pour en garder le bénéfice...).

Je sais cela sera difficile, un si bon serviteur, si proche de vos idées progressistes (vers le bûcher). L'Opus Dei saura vous en trouver un autre.

Courage : c'est pour le bien de votre mission, car même si vous l'aimez, on pourrait par inadvertance imaginer (précautions juridiques) qu'il est un peu con ou très incompétent cet énarchique pour déclarer que le loyer de cet appartement était "très près du prix du marché", non ?

Déjà les collections d'été...

La collection d'été est arrivée sur le site d'AussieBum... si vous êtes aussi peu fan de Noël et du froid, de Megève/Courch et leurs fondues et putes russes que moi, alors voila un premier rayon de soleil annonciateur... Si certes les serviettes ne vaudront pas un discret rectangle volé dans un spa de grand hôtel, le site lui est chaud.

(je me sens un peu coupable du caractère vain de ce post après la gravité du précédent, mais on va pas se suicider avant de mourir dans des conditions horribles sur une terre invivable, or are we?)

18 déc. 2007

We fucking ruined it / on l'a bousillée...

...et c'est dommage car il n'y en a qu'une, de Terre où vivre. Le Figaro, joliment coordonné avec le voyage présidentiel du jour, titre sur la remontée du niveau des eaux de 1,60m d'ici à 2100 (nos neveux la verrons...) et la disparition de pans entiers du littoral (d'où Sarko en Camargue ce matin, quand on imagine qu'il y a coordination ?!). C'est sûrement aussi peu fiable que le reste du journal, mais même si c'est seulement à moitié moins, on imagine bien le trauma.

Plus sérieux le supplément week-end du FT de samedi (toujours une bible) titrait sur l'arbitrage pétrole/environnement qui prend une acuité horrible avec le baril à 100$... ça vaut désormais le coup de faire n'importe quoi et si les Etats ne régulent pas... le paysage en pix ci-dessus n'est pas lunaire mais juste la réalité au Canada sur potentiellement 140 000 km2 de sables pétrolifères qu'il faut aller chercher sous la couche de surface, comme on minait le charbon dans la Ruhr jusqu'à la fin du 20ème siècle.

Allez ce soir, je baisse le chauffage de 2°C. Mais primo, c'est pas assez, et secundo, c'est trop tard ! OK, il ne faut pas perdre espoir, car l'Homme a du ressort, mais le nucléaire c'est pas mal, l'investissement dans les infrastructures de transport, ce serait bien... Et je vote pour des cadeaux de Noël sans emballage pour les plus de 3 ans.

17 déc. 2007

La prochaine SundayGrenelle

1968, Peter Sellers dans The Party de Blake Edwards.

Un moment sympa au bureau aujourd'hui alors que la situation était bloquée sur un sujet fondamental (genre, et on est vraiment une entreprise socialement responsable ? nos créations délivrent-elles l'homme de son malheur essentiel ?) : en plein brain-banging, une collègue mentionne ce grand moment de déjantage cinématographique... ne serait ce que pour la bande son et la source d'inspiration de tant de soirées mousse...

Boysband

Désolé mais il n'y aura pas de photos publiques de la SundayGrenelle hier soir chez ÜberBadBoy : la rue de Grenelle ce n'est pas EuroDisney. Juste pour dire que SundayMarcel, c'est pas mal, mais SundayGrenelle lorsque le physio fait bien son boulot, c'est top ! Merci à tous ceux qui se sont fait beaux pour l'occasion (je dénoncerai mon chouchou par sms), ou qui l'étaient sans rien faire (autre sms) et merci d'avoir fait semblant de ne pas être effrayés par la zique de folle (HedKandi Mix 2008, c'est pas viril à mort).

Quelques tendances (je ne parle pas de moi) : prédominance de bruns (même notre prussien trahissait sa lignée.. je propose de lancer un programme de prosélytisme communautaire en Bretagne), pas la moindre couleur dans les tenues (libérez nous de St-Hedi, même si ce garçon pourrait faire un come back, je le sens...), moins d'une bouteille de champ' par jouvenceau en moyenne (trahison d'un w/e déjà trop alcoolisé), l'oeil au beurre-noir est très sexy comme accessoire (...), trop de couples (la faute au physio qui se garde les autres pour lui)...

Après une Kaliente gentillette (un peu molassonne à vrai dire) jusque 4 h du mat samedi soir, cet épisode mondain rive gauche et son after dimanche, ce lundi a oscillé entre agréablement et hystériquement comateux.

16 déc. 2007

Mon job est trop dur

Merci à DfromParis qui en direct du festival de la pub de Méribel (peux pas m'empécher de frimer : y ai délégué une de mes fidèles adjointes, drôle de demoiselle - me sens un peu Charlie parfois au bureau) nous fait découvrir cette video génialement amusante et ironique sur le joli monde du luxe et de la mode. Pour les non-initiés, Harvey Nichols, le Bon Marché de Londres, a lancé pour les fêtes une campagne de pub pour promouvoir son Foodhall au 5ème étage de son building d'enfer : le thème est le défilé de la mode culinaire... Non, non, vous n'entendez pas la voix de Karl ! Le coq est très a propos, comme le bouc, en effet...

15 déc. 2007

14 déc. 2007

Malaise Yankee

Le magazine US Time s'est fendu le 21 novembre d'une couverture et d'un article sur le thème "the death of French culture".

La France dans l'ensemble a répondu avec élégance en ignorant sobrement cette ineptie, éventuellement dans le cas de Libé en y voyant une convergence d'intérêts avec Sarko (cas évident d'inquisition gauchisante, mais passons), toujours en s'en offusquant... mais personne n'a déclaré la guerre sur l'instant ! Avec un peu de recul, ma colère passée, je peux maintenant autopsier ce crachat.

L'article du Time raille la prolifération de festivals de province et dit grosso modo ne pas avoir vu émerger de grand cinéma français depuis Truffaut, de grand romancier depuis Proust, de grande chanteuse depuis Piaf. Effectivement difficile d'être ému par tant de bétise. Evidemment notre culture est moins centrale dans un monde plus multipolaire, évidemment c'est la fin des empires post-coloniaux. Mais Air vs. RappeurBlingBling, ça tient la route (enfin même perso, oserais-je, je préfère !), Amélie Poulain ou Besson vs. ConnerieMadeInHollywood ça crame les yankees, les Bienveillantes, un américain l'a écrit en français, Perrotin est encensé à ArtBaselMiami et Pinault est un collectionneur majeur (dans l'art plastique contemporain, la domination est à rechercher sur le marché, pas dans la création !), les grands architectes français sont partout, les bourgeoises siliconnées et botoxées de LA rêvent de notre couture...

Le malaise pour Time est plutôt dans le non-dit : le magazine qui fut le porte drapeau du jugement yankee entre 1950 et 1985 n'a pas survécu au net et surtout le jugement yankee est bien plus en perte de vitesse encore...

Après que sucer eut été déclassé au cours du quinquennat préliminaire en non-tromperie, Bush a réussi en deux quinquennats à faire que les US perdent leur statut d'Hyper Puissance : les BRICs émergent, l'arrogance militaire est au tapis en Irak, l'Habeas Corpus a été piétiné, l'économie croît mais sans superbe, n'arrêtant pas de se tordre dans les convulsions de ses propres crises (bulle des nouvelles technologies et maintenant des crédits pourris). Quant à la culture ?!

Pardon je n'ai pas pu m'empêcher de choisir un joli orange à porter sur les plages de Cuba, par exemple l'ensoleillée Guantanamo, cet hiver.

PS : j'adore toujours NYC.

Brève : mes humeurs politiques

Alors il y a d'abord la joie de voir le nouveau traité européen ratifié, parce que l'Europe c'est beau et cela a un vrai sens. Ce n'est pas le PS au pouvoir qui allait faire avancer le schmilblick : Laurent nous "a tuer", rien que parce que cette courge voulait être élue.

En revanche, il y a la haine de constater l'absence d'ambition pour Paris de la part des deux candidats crédibles aux municipales : la Panaf' nous fait un début de campagne très mou avec un discours minable (on n'a pas si longtemps loosé dans l'ombre de Chirac sans raison) qui consiste juste à débiner Delanoë, dont on sait ce que je pense par ailleurs.

13 déc. 2007

Dress code : poilu

“There’s no question that a fur-trimmed parka is one of the hottest outerwear pieces for a guy to have this season”. Et Hot a ici (à gauche) un double sens... Le hic : j'ai devancé la tendance l'an passé avec ma Moncler, mais en snobbant la version moquettée... quelle erreur si on en croit l'article de David Colman dans le NYT de ce matin sur l'invasion de la fourrure dans la mode masculine ; avec un bémol intéressant de la part des modasses niouillorquaises : point trop n'en faut !

En guise de consolation, je me dis que de toutes façons je n'aurais pas pu arborer les mêmes arguments que ci-dessus... (néanmoins je rajoute à ma X-mas wishlist : anorak de Tim Hamilton en laine bouillie avec la capuche en coyote et le revers en shearling, $5 200 chez Bergdorf G.)

12 déc. 2007

Typologie des comportements sexuels et amoureux

Je ne sais pas si je peux couvrir l'intégralité des possibles et des vécus, mais je suis tenté de dégager des tendances de ce que l'on observe...

Aujourd'hui : 3 au lit.

J'évacue d'office les situations fortuites ou arrangées par internet, portable ou l'alcool, où 3 individus se retrouvent à multiplier les figures horizontales ou brouettesques : c'est très sympa si il y a vraiment connivence à 3 et pas juste 2 one-on-ones qui s'additionnent.

Ce qui me concerne plus aujourd'hui, c'est la multiplication d'offres de plans à 3 par des couples affichant une vague ou certaine stabilité. Depuis que je suis sur le marché (faut être clair), je tombe des nues en constatant que c'est d'un commun.

Pourquoi cet engouement ? Parce que moi et mes amis sommes éminemment désirables certes (enfin nous ou les autres que l'on observe en bénéficier, eux !)...

Mais aussi et surtout parce que, pour pas mal de bourgeoises, c'est soit le moyen de mettre du piment (why not?!) soit une alternative à la fin de l'entente horizontale et donc un palliatif qui espère éviter les tromperies (très théorique comme espoir je le crains) :

  • je déteste la version 2 où en général "non non, il (l'un des 2) ne fait que regarder" - merci, si j'avais voulu être acteur porno, j'aurais fait de la muscu et de la chirurgie esthétique. Et je serais vraiment une star !

  • la version 1 où on se substitue à (ou où on vient en complément d') un grand bol de poppers pour égayer une intimité est bien supérieure... Rating : potentiellement génial ! Le risque est de croire que ça peut l'être sur la durée, parce que là, à mon humble avis, bonjour la tension !

Et non ce n'est pas du Cialis... Prozac turns 20

C’est un 29 décembre 1987 que la FDA autorisa aux US la prescription du Prozac… Actuellement 54 millions de patients sont traités dans le monde entier par la bombasse bleue tandis que les molécules dérivées sont administrées à plusieurs autres millions.

J’ai longtemps crû que la dépression était un état capricieux, lié au laisser-aller du patient plus qu’à toute autre chose et qu’une simple thérapie par la parole suffisait à « faire passer ». Bétise héritée d’une éducation scientifique, hyper rationnelle, renforcée par des bribes de philosophie simplifiante… Il a fallu que je me retrouve à exploser en sanglots 4 fois par jour tout en étant incapable de dormir et qu’un collègue quinqua DRH genre petit dur me recommande de ne pas déconner et de filer fissa chez le médecin pour… comprendre que je vivais ce que j’avais nié, une déprime, et pour le motif le plus improbable à mes yeux : la rupture d’un amour dont je me sentais incapable ou plutôt exempt 8 ans plus tôt.

The making of a man. Maintenant je sais et je respecte ceux qui souffrent et se soignent.

Euh, pour l'histoire ci-dessus, c'est bon ça va mieux et non, je n'ai pas encore besoin de Cialis pour satisfaire mes autres besoins...

10 déc. 2007

La beauté sauvera le monde, Dostoïevski

Evidemment, j'ai bien conscience que ce titre est un détournement de Dosto et que les théologiens chrétiens qui ont ensuite abondé sur le thème seront verts en découvrant l'illustration ci dessus mais merci au dernier Vogue Hommes International anyway !
(oui je sais j'ai des mois de retard dans mes lectures modasses)
Qui n'a jamais rêvé de serrer très fort un blouson en shearling de M. Pilati de chez M. Yves ?

Une de ces horreurs fondatrices

Parmi les horreurs commises par l’homme sur son prochain, je suis toujours hyper sensible à l‘épisode khmer rouge : à la fois proche (Cambodge, colonie française… un Barrage contre le Pacifique de Duras… un camarade d’études de mon père souvent cité comme exemple de la maigre ouverture internationale de la famille, forcément disparu… les conséquences d’une idéologie politique globale à l’appui d’une guerre post-décolonisation) et tellement loin (géographiquement, religieusement, culturellement, économiquement). Proche aussi car de mon ère : avril 75, j’étais sûrement devant la télé.

Il y a pourtant de la concurrence : les guerres européennes de religions du milieu du 2ème millénaire, les guerres impérialistes du 19ème, l’Arménie, surtout le système nazi et la shoah, la fin brutale de la seconde guerre mondiale en Asie, le communisme du bloc soviétique, l’ex-Yougoslavie, les conflits africains, etc, mais je suis toujours fasciné –hystérisé- par la moindre allusion à l’affaire Pol Pot.

Ce week-end, dans le Monde 2, la photo de François Bizot, un des rares étrangers pris dans la nasse qui s’en soit échappé, avec le bourreau qui l’a gracié à l’époque, Douch devenu ensuite le responsable de l’ex-école S 21 m’a de nouveau tué. S 21 le seul endroit au monde (jamais eu envie de visiter les camps nazis, mais à Phnom Penh yapa grand chose à faire) dont je suis sorti aussi anéanti, me sentant miraculé et tatoué à jamais, genre « allez les potes, on se parle pas, on se tire d’ici, mais tu sais que t’oublieras jamais ces kilomètres carré de photos d’innocents que l’on a torturé durant des heures pour qu’il s’inventent eux-mêmes leurs crimes dont on puisse ensuite les accuser pour pouvoir les exécuter » - ai même pas pu faire une photo sauf une poussière sur le sol ou un bout de peinture écaillé – plus d’expression, plus de regard, plus rien que l’air revenu pour la respiration.

Tout est là, dans cette absurdité intellectuelle, pas dans la quantité, ni la cruauté, mais dans la folie du raisonnement tellement humain et si inhumain. Le terme d’autogénocide essaie de dire cela. L’oubli et le pardon non-dit ensuite sont aussi là pour me troubler... Et puis esthétiquement, c’est tellement impensable dans une région qui nous a donné parmi les plus beaux monuments de pierre de l’humanité, et en perspective de l’horizontalité intemporelle des paysages cambodgiens… une rizière au soleil levant ou la masse liquide lumineuse de alluvions du Mékong.

En fait, je crois que j’ai une crainte sourde face à tant d’(in)humanité incompréhensible : que cela se produise de nouveau n’importe où… à côté…

Brève : SundayMarcel à la hauteur

...et plus... que du beau monde ce dimanche soir dans ce lounge vraiment réussi.

Et un mot excellent que je n'ose attribuer à ses propriétaires... "je suis chaud comme une baraque à frites" qui s'attire la réponse "comme une machine à (s'enfiler des) hot-dogs, plutôt ?".

Le lieu demeure raffiné néanmoins.

Coton et overdrive à Londres

Je m’explique : Londres était à la fois dans le coton grâce à un doux crachin quasi continu qui tombait d’un joli ciel gris moyen tournant au noir dès 16.00, et totalement survoltée de frénésie mercantile.

Suis donc de retour avec des images entremêlées de crachin tiède et de shoppers frénétiques faisant la queue pour entrer les boutiques ou les bouches de métro. C’est bien désormais un immense melting-pot ou le britannique se fait furtif…

Et ringard : révélation du w/e que la créativité si omniprésente dans la rue semble comme se lasser d’elle-même. Peut-être parce que le fric gouverne tout, les gens sont à la mode s’ils ont accumulé un max de clichés chez D&G ou TopShop mais il n’y a plus les déjantés créatifs qu’il y eut : Paris offre autant dans le domaine. En plus, tout de même, le goût britannique, c’est un goût de chiottes !!! (non mais c'est vrai la créativité c'est bien, mais ce n'est pas forcément assez pour que l'on se félicite de la laideur ?)

Quant au minois de l’anglois bon teint, il se fait vraiment trop rare. Cela dit, le bon côté de la non-évolution des styles, c’est que c’est finalement à Chelsea que l’on trouve désormais la plus grande concentration de minets baisebeiges (avec le Café Etienne Marcel certains dimanche soir…), et ce charme intemporel se cumule avec la fraîcheur camillesque des teints locaux. Beaucoup de plaisir pour mes yeux donc ! Alors ce week-end fut agréable pour le regard, et cela me suffisait car je sais trop que la timidité horizontale des britons gâche quasiment toute suite (une seule exception, une seule suite heureuse de 2 ans tout de même mais c'est une autre histoire, plus cérébrale, thanks NewGuapo).

7 déc. 2007

Now that the love is gone

Sans faire dans le pathos facile, le scan rapide du dernier Hed Kandi me laisse cette phrase, lancinante à double titre, en tête : "what are we supposed to do now that the love is gone?"

Et tout en écoutant ce mix, Montespan qui me balance un sms hurlant de douleur post Love car il a croisé un fantôme à la gym.. Et ce matin un échange de message avec il Professore qui souffre sur ce sujet intemporel. Et la lecture des blogs des Boys qui tournent beaucoup autour de cela en ce début décembre (notamment un post court de DfromP).

Ma position actuelle : j'ai de la chance d'avoir vécu le grand amour et il ne faut pas espérer si on veut pouvoir espérer. C'est clair ?

Allez, la version Guetta pour ceux qui souffrent d'Alzheimer.

Et hop, dans les bras de la perfide Albion

A gauche, mes hôtes du week-end me voyant voguer vers leurs verts pâturages et s’extasiant sur ma grâce voyageuse… la perspective de quelques heures londoniennes me remplit d’allégresse.

Une invitation inattendue d’amis de 15 ans, mariés depuis quasi 10, revus toujours trop vite au gré des aléas professionnels entre Paris et Londres, pour une soirée Gothic Chic vers laquelle converge une bande trop rarement fréquentée et vive Eurostar pour squeezer un aller-retour dans un week-end déjà complet !

Mon seul regret : je sais que je vais maugréer tout un samedi que Londres n’est plus le Londres où j’ai vécu au milieu des 90’s… les vrais perfides rosbifs ont du déserter leur capitale, boutés au dehors par le fric des hordes de bankers et lawyers américains ou euro-trash (BadBoy en son temps… mea culpa) – seuls restent quelques media-types encore couperosés comme se sert l’anglois. Et sous prétexte de tolérance, la burka est partout… Seul espoir avec cette mutation : que l'on y baise mieux en moyenne (le condamné nécrophile : "mais Monsieur le Juge, je ne savais pas que c'était un(e) mort(e), je croyais que c'était un(e) anglais(e) !").

A mes amis libéraux qui vantent toujours le miracle économique anglais, je veux signaler que Londres n'est plus l'Angleterre, mais une ville désormais encore plus hétéroclite que NYC... les britanniques continuent de fuir leur pays, les banlieues à 2 h de Londres, ses villes glauques, ses pubs artificiels même à la campagne, pour venir vivre et "holidayer" chez nous ! Londres gagne, financièrement (mais pas culturellement : vive la France et NYC !) mais seule une partie infime des autochtones en bénéficie, financièrement et culturellement.

6 déc. 2007

Delanoë a trop revu Amélie Poulain

Que s'est il passé à Paris durant le mandat de Bertrand Delanoë ? L'intéressé lui même nous en informe en se congratulant sur son site de campagne de son bilan 2001-08. RIEN !!! Ce bilan en 22 slides verbeuses témoigne d'une absence absolue de vision politique. Et je me sens comme bizarrement pas concerné par ce qu'il raconte alors que j'adore cette ville et je m'y sens très bien.

La seule ligne directrice est très sociale au sens débilitant où en prenant à certains, on croit faire le bonheur des autres... enfin, quels autres ? Les classes moyennes se tirent dans les banlieues sympas, chassées qu'elles sont par l'immobilier galopant. Alors M. Delanoë peut faire oeuvre commune avec les Don Quichotte pour prendre soin des franges marginales de la population pour le plus grand confort sentimental des bobos. Que les cadres doivent aller en banlieue pour que les logements sociaux bénéficient à de moins laborieux, on s'en tape aussi bien dans le 6ème que dans le 2ème ! Donc, soit, Paris sera très sociâââle.

Le bilan oublie adroitement que la vie quotidienne a été marquée par le fachisme des alternatif à tendance malthusienne qui, considérant le citadin nuisible, lui ont infligé des années de sévices, bouchons, marteaux-piqueurs, couloirs de bus impratiquables ni par les bus (couloir construit à droite, mais le bus tourne à gauche au feu, que voulez vous le chauffeur de bus lui même est un dangereux maniaque de droite qui refuse de voir la clairvoyance baupinesque) ni par les deux-rouistes (pas suicidaires), sévices donc, pour assurer désormais une congestion permanente du trafic tout en n'augmentant l'offre de bus que de 15% et de 10% sur 3 lignes de métro (Delanoe s'en vante en slide 10). Oui le trafic a baissé de 20%, mais la pollution a augmenté = c'est moral ?

On passera vite sur le caractère anti-économique de l'oeuvre : le bilan reconnaît mutatis mutandis que le nombre d'emplois a baissé à Paris (il se contente d'essayer de créer un nuage de fumée : la création d'entreprises ne veut rien dire car la plupart sont unipersonnelles, ni la baisse du taux de chômage, qui ne dit pas où on trouve les emplois - d'ailleurs dire que le taux de chômage reste supérieur à Paris qu'en moyenne en France y compris les banlieues, bravo !).

Et surtout l'affliction vient de l'absence de projets, pas de schéma d'urbanisme, pas de sens pour la Ville phare que nous envie le monde entier.

On est chez Amélie Poulain, un gros village de bobos qui file l'argent des autres à ses pauvre,s imprégnés d'une ouverture à la Télérama. Et donc on vit béats, un vélib par ci, un wifi gratos par là, un bout d'espace vert.

Les quelques projets d'urbanisme (urbs = la ville, Bertrand c'est pour cela qu'on a un maire) qui auraient pu avoir de la gueule : les Halles, avec conjointement l'aménagement du parking, pardon de la rue de Rivoli (avec le carrefour inhumain du Châtelet en prime), les zones périphériques de la Seine dans le 12-13ème, les quartiers Necker et Cardinet (Paris 2012 !!)... Rien, circulez ça viendra un jour... en attendant on va bientôt devoir distribuer des masques à gaz Rue Réaumur ou sur les quais nord un jour de Paris Plage (ah oui ça c'est une très belle opération, pour les non parisiens ! Mis à part draguer 1 fois, qui y a pris du plaisir ?).

On veut faire quoi de cette ville, en plus d'un un pôle de soutien financier contre le Sida en Afrique et pour la libération de Ingrid Bétancourt (cf. la slide de conclusion de M. Delanoë qui a précédé le pathos sarkosien en la matière), objectifs certes louables mais qui s'occupe de l'infrastructure urbaine pendant ce temps-là ? Dans Politique, il y a Polis, la ville...

Evidemment, Delanoë joue sur du velours avec la démographie boboïsante et la Panaf comme adversaire d'envergure... pourquoi faire des efforts ?

Têtes à claques : va donc ch... la grosse police !

Gentille production québécoise... toute une série sur YouTube...


Et pour les fana de l'accent, Matoo nous colle une super bande annonce de la dernière saison du "Coeur a ses raisons".

Ni putes ni soumises, pour rien ?

J'ai une fascination pour le caractère si cru de cette appellation, et de ce fait une admiration immense pour celles qui ont osé afin de se faire entendre. Seulement voilà, à quoi cela a-t-il servi... Sarko a fait rentrer Fadela Amara au gouvernement mais il ne semble pas avoir plus pris à coeur que la clique chiraquienne le problème des cités.

Je me suis abstenu de commenter au plus fort de la crise il y a 2 semaines, un peu tétanisé, d'ailleurs pas seul dans le cas puisque je n'ai vu aucun blog de la communauté s'y intéresser (ah ça les ampoules dans les skets Dior de la grève, on fut plus prolixes...!). Mais deux tribunes courageuses du Monde de ce soir me poussent à moi aussi GUEULER ! Qu'a foutu la Villepinette durant 18 mois ? Evidemment c'est injuste comme critique pour nos gouvernants qui ont déjà assez à faire à être ministre et candidats aux municipales et à s'occuper du rendement de l'éthanol avec ces messieurs des ONG, les délinquants des cités font chier, il serait plus simple de les ignorer et de les tabasser, peut-être juste d'envoyer des paramilitaires faire régler l'ordre ?

Alors pour une fois, je cosigne dans l'esprit la tribune d'un élu communiste, le maire de Vénissieux, André Gérin : "faire face au chaos social" dans le Monde de ce jour... "Arrêtons de découvrir l'eau chaude... la gangrène (trafiquants, intégristes, etc) se développe dans le mépris des institutions... jeunesse instrumentalisée..." Il faut un plan audacieux et rapide, peut-être en acceptant la discrimination positive, même si c'est très coûteux, pour sortir les cités du chômage.
Il faut aussi lire l'appel des mamans apparentées à NPNS : "nous sommes inquiètes"... "nous voulons protéger nos enfants du fléau de la drogue et de la délinquance".

Pas le choix, même si il serait si agréable d'être pute et soumis (OK on l'a déjà faite avant moi), c'est peut être le moment de montrer qu'on en a.

5 déc. 2007

J'épuise les derniers charmes de Fesse-Bouc

Pour les novices de FB qui ne savent pas encore ce combien c'est bon, puis moyen, puis chiant, j'explique : on peut, pour s'occuper, souscrire à des causes célèbres ("économisez l'eau, buvez du champagne") ou bien se lier à de smasses d'inconnus dans des groupes de pression hyper smarts... le dernier repéré est "BoyLib"...

De l'art des liens

Il ne sera pas question de bondage dans ce post, mais unikement de faire un peu de pub à l'addition (cf. colonne de droite) de listes de liens vers des blogs et des sites communautaires chics ou de modasses.

Actuellement je recommande aux plus prudes de mes lecteurs d'éviter Gauthier (Gt dans les BadBoys). Difficile de se dire qu'on n'a pas eu de jeunesse en le lisant...

Allez comme ce post n'est pas très long, je me contente de rajouter une petite vacherie et donc de saluer notre Garde des Sceaux pour son courage politique à se présenter aux municipales dans le 7ème arrondissement de Paris... la jurisprudence Juppé (municipale foirée = ministre éjecté) ne risque pas de s'appliquer !

4 déc. 2007

Le Japon, encore et toujours (suite 3)...

Grivoisement inspiré
Kick, j'espère que cela n'a pas de sens caché ?

Brève : début de journée en fanfare

Merci à ma station radio de voiture du matin : aujourd'hui il y a possibilité de gagner une rencontre speciale VIP avec David et Cathy Guetta a l'occasion de la sortie de leur parfum...
Mais pourquoi ce cynisme : suis-je pathétiquement élitiste ? Ai-je déjà trop vu les Guetta dans des soirées privées ultra-chic le siècle dernier ?
Faut-il que j'écoute FranceCul à la maison et en voiture ?

3 déc. 2007

Brève : sommeil nocif

Je me réjouissais de dormir comme une brute ce week-end loin des tentations parisiennes... bilan : nuit de 12 h entre samedi et dimanche...

Bilan : nuit de dimanche à lundi passée à compter des milliards de moutons à défaut d' éphèbes...

Week-end riche

Bonheur familial non mitigé avec une nièce qui commence à ouvrir grand les yeux sur le monde et à travailler son côté charmeur provocateur, et un neveu dont le développement du langage me fascine (au détail près que, mal inspiré par sa nounou, il précéde ces phrases d'un "bah" assez nantais... dire qu'il va falloir qu'on cherche une nounou normalienne !).

Google est farceur puisque le moteur de recherche a redirigé sur mon blog le mot clé "hetero boys"... quel week-end de choc ce fut donc pour le ou la malheureu(x/se) lect(eur/rice) qui n'aura tenu que moins d'une minute !

La Russie a confirmé qu'elle avait mérité l'esclavage dans un système tsariste jusqu'au début du XXème siècle puis l'abomination communiste... on n'a que les dirigeants que l'on mérite !

Hypervitalité, hyperfécondité et programme politique

Dernières statistiques de l’Insee : la population française a crû en 2005 de 275 000 personnes soit presque autant que dans l’ensemble de l’Europe à 27 pays (297 000). N’y suis évidemment pas pour grand’chose, sauf que je ne suis pas mort durant la période. De toutes les façons, la tendance en matière d’espérance de vie est la même dans toute l’Europe. Donc c’est que notre société, toute malade qu’elle est et que certains nous le répètent, fait des bébés à en faire pâlir la papauté (à double titre, parce qu’elle a préféré le populisme pour attirer les populations émergentes plutôt que le modernisme pour se rapprocher de sa Fille Aînée, et parce ce que du coup, ça se fait hors mariage).

Et si la société n’allait pas si mal ? Faudrait peut-être le dire et envoyer paître les pleurnicheurs ?

Cela dit si on vit bien en France, j’approuve exceptionnellement la perception étatisante que le bien être repose sur la qualité de certains services publics. Reste à définir ce que sont les services publics fondamentaux de la société. Abandonnons les dogmes sur la fonction publique tentaculaire et impuissante pour nous concentrer sur l’infrastructure de santé, l’éducation (jusqu’à la licence, ensuite c’est une affaire internationale que doivent financer les acteurs économiques eux-mêmes, dont l’Etat pour ses besoins, notamment le droit, la culture et la santé), la justice, le patrimoine (pas la culture définie comme les défilés de grosses têtes à Garges-lès-gonesse), la sécurité intérieure et extérieure et le back-office de tout cela (dont généralement d’ailleurs l’exécution est sous traitable dans le privé pour des raisons d’efficacité).

Et puisque ce délire devient un manifeste politique pour que la France reste une référence de bonheur… rajoutons le dirigisme écologique dans la mesure où le système libéral n’anticipe encore que très mal certains coûts futurs (encore que le baril de pétrole à 100 $ me ravit d’intelligence). J’aurais aussi tendance à adjoindre une grosse pincée de discrimination positive cause que ça ne peut pas continuer comme cela et comme ce n’est pas la police qui va construire l’Etat de droit et de culture dans les cités chaudes, il faut y ré-enclencher une dynamique de succès économique : le dealer doit pouvoir faire un très bon chef de pub…

Eclairage qualitatif sur les stats de 2005 : ce fut qualitativement un crû exceptionnel avec la naissance de Cyp, mon neveu si sublime… !

30 nov. 2007

Deneuve fait vendre

Mon post sur Deneuve dans Nip & Tuck m'a valu un joli score dans les recherches Google... alors pour maximiser mon lectorat, je colle ci-après un délire que je vous déconseille de lire :
Rachida Dati n'est pas liée avec un chef d'entreprise bien connu pour ses positions outrancièrement traditionnalistes voire racistes, Christophe Willem pourrait devenir un ténor et même sortir un album où il chanterait, Timbaland ne rêve pas de faire la prochaine bande son de la prochaîne pub Bottega Veneta dans lequel Britney Spears n'a aucun rapport sexuel avec des nains de jardin victimes de priapisme, cause que le scénario prévoit déjà que Paris Hilton y sera prise dans le conundrum du choix de la date et que la bande son pourrait être basée sur des prières du Dalai-Lama, la famille Chirac ne découvre pas le catalogue de la Redoute qu'elle connait déjà bien, préoccupée qu'elle a été pendant si longtemps de réduire la fracture sociale, Madame Claude est née en 1923, un search google sur "ovni homosexuel" renvoit plus de 55 000 réponses, tout a été fait depuis 2005 par nos responsables politiques super intelligents et puissants et pas du tout démagos pour faire en sorte que la poudrière des banlieues qu'avait si admirablement décrite Claire Chazal sur TF1 soit désormais un lieu normal de vie où la violence sera en chute libre au fur et à mesure que les iPhones y arriveront en masse dans le cadre d'un plan Marshall financé par la CIA, Poutine rêve d'instaurer une démocratie participative en Russie après les élections libres, c'est pourquoi il imaginerait de faire venir à grand frais dans le jet privé des ses connaissances oligarches une experte en la matière et même qu'il oserait imaginer que Ségolène Royal pourrait faire l'affaire, ambitieux qu'il est du bonheur de son peuple.
Sur ce, je me casse en week-end "bon fils chez Papa-Maman", me réjouissant de rire avec ma soeur et TiFrère et d'apprendre un max de bétises à mon neveu (2,5 ans) et ma nièce (6 mois). Pause Blog donc.

Brève : Sarko est un étatiste interventionniste dirigiste

Je me lasse de le voir empiler les couches de législation à la con. Son dernier délire populiste sur les loyers est absurde dans un pays qui souffre déjà d'une crise du logement :

  1. le vrai libéral aurait désindexé les loyers dont la fixation devrait ressortir de la seule négociation avec les loueurs (après tout, rien n'interdirait au locataire de négocier une absence de hausse jusqu'à la prochaine renégociation) ;
  2. si il doit y avoir indexation fixée par des textes, parce que c'est bien connu la puissance publique sait tout réguler et avec justesse (cf. la politique de la ville, si heureuse depuis nos villes nouvelles des années 50-70, indépendamment des successions de bords politiques), le lien avec un indice connecté au prix de revient des constructions me semble logique : c'est celui qui conditionne la décision des investisseurs de détenir, construire ou entretenir des actifs immobiliers mis à la disposition des locataires. Tout autre indice est arbitraire et forcément injuste, donc de nature à pervertir le fonctionnement de la société.

29 nov. 2007

Pam Ann



Les searches 'Pam Ann' sur YouTube renvoient pas mal de choses amusantes,
dont ceci est un court extrait...

Post blanc, comme une neige vierge...

Ce blog devient maladivement exhibitionniste et fort de cette prise de conscience, j'ai décidé de me calmer. Donc après avoir commencé ce post, j'ai abandonné le titre qui était "j'ai désiré un mec de mon age" et entrepris de ne pas révéler que...

...suite à un déjeuner mondain (de prise de connaissance) à l'Avenue avec un chasseur de tête de mon âge que j'ai trouvé terriblement séduisant (il faut dire qu'il l'a cherché en me parlant de son entraînement de boxe thaï, de son enthousiasme pervers pour les eaux de cologne Acqua di Parma avant de frôler mon poignet pour admirer ma nouvelle montre), je me suis félicité d'enfin réussir à éprouver de l'attraction en dehors de la catégorie [mon-âge-moins-x-ans].

Les jeux sont donc de plus en plus ouverts... sauf que le chasseur du déjeuner a divorcé, il y a 2 ans, pour désormais vivre avec une jeune maman également divorcée : ayant quelques principes, notamment de ne pas mélanger le pro et le perso, et que l'on ne touche pas à ceux que Dieu ou le hasard a unis, ce cas restera off-limit... mais mon ouverture d'esprit m'intéresse (pas narcissique comme phrase !).

28 nov. 2007

Evidences historiques du bonheur...

Quoi de mieux que l'alliance du beau et des fantasmes pour se réveiller un mercredi d'âme grise (cf. brève ci-dessous) ? Le Musée des Beaux-Arts de Lyon inaugure une expo dont le sujet fait envie "Le plaisir au dessin" et nous gratifie des droits pour quelques chefs d'oeuvre... je ne résiste pas au plaisir d'exposer Francesco Salviati, Trois hommes nus enlacés (1545-1547).

Brève : Andy dit oui, mais Fred s'est tiré rejoindre Marcia là-haut

Les boules depuis ce matin (retard de sommeil, BlindDate charmant mais intellectuellement trop décoloré hier soir) et vla ti pas que mes alertes news m'annoncent la mort de Fred Chichin des Rita.

C'est que l'on a déliré hard sur ses folies sonores !

Le duo avait été précurseur d'un éclectisme créatif qui empruntait aux codes que le bécébégisme des années 80 définissait comme ringards, pour leur redonner un chic désormais "de base".

RIP mais que ses mélodies continuent à nous exciter les oreilles et les jambes.

Out of touch with reality

Nip&Tuck saison 4 : grand numéro de Deneuve, bien supérieur à sa contribution à l'univers Vuitton. De l'humour et des sentiments...

26 nov. 2007

Un jour, Yerushalayim / القدس (al Quds) en paix ?

Condie Rice qui a décidé de porter sa croix (son boulet !) jusqu'au bout du quinquennat US a réussi à persuader le criminel de la photo de gauche qu'il pourrait se racheter au terme de 9 ans d'inaction sur le sujet.

Il ne faut sûrement pas attendre grand'chose de la foire médiatique d'Annapolis, mais l'excellent article de The Economist "Cendrillon à Annapolis" partage mon point de vue ancien que la clé de la résolution (ou du moins de la pacification) de ce conflit réside dans la volonté du leadership américain d'y arriver.

Les peuples concernés sont trop traumatisés et manipulés pour arriver de manière autonome à un raisonnement sain et seuls les US avec leur crédibilité militaire et leur pouvoir moral et financier (tout cela, bien qu'écorné demeure), peuvent faire que les israéliens, à mon sens le seul protagoniste capable d'une stratégie à plusieurs coups avec un appareil d'état fonctionnant, adoptent une vision (ambitions et concessions). Je sais, je parle surtout de concessions de la part d'Israël et des amis me l'ont reproché, mais je crois qu'il y a aussi dissymétrie des ambitions : Israël en paix avec son capital intellectuel est appelé à un tellement bel avenir, tandis que la Palestine n'a comme upside que de ressembler à un coin paumé de Jordanie plus un coin paumé d'Egypte...

Enfin ce rêve, pour les US ce serait une manière tellement élégante de faire oublier les cadavres régionaux...

Le Japon, encore et toujours (suite 2)...

Du bonheur, ou "le jour où j'ai pris le métro seul"
Ligne 5 - Oedo Line

Brève post-SundayMarcel : Montespan est une vraie blonde

On n'a pas idée d'inviter au Sunday Marcel, avant même d'avoir "acté le jeu de séduction" (you see what I mean...) une jeune connaissance aussi fraîche et charmante, voire charmeuse, juste rencontrée - ou alors cela a un côté joueur ou exhibitionniste qui m'avait échappé...

Et qui a réussi à soutirer le numéro de téléphone de YoungHunk ?... pourquoi ?!!

Brève : de la difficulté d'être hétéro dans un monde homo

Une amie chère, jeune maman, sensible et raffinée, me déclare...

"J'ai revu aujourd'hui un ami d'[école top]. En l'écoutant me décrire son appart à l'adresse si chic, son architecture,etc... je me disais qu'il était aussi maniaque que toi [MERCI !] et que vous auriez pu vous entendre... [là MERCI vraiment, Madame, vous devriez savoir que les folles hystéros ne doivent jamais se mélanger] sauf que j'avais toujours été persuadée qu'il était vaguement amoureux de moi... [crédible, mais de là a s'abuser sur X ans !! (NdR : X> 10...)]
Et c'est alors qu'il m'annonce qu'il est installé dans cet appart décati (les travaux ne s'improvisent pas quand on est esthète... [TU DEVIENS AIGRIE]) avec... [prénom de garçon] !!!!!! Est-il impossible de trouver un hétéro raffiné qui comprenne le coeur des femmes sans vous sauter dessus et qui ne ressemble pas à un thon ?????"

Ma réponse fut en deux temps :
1- les homos ont aussi souvent l'impression que la vie les traite très injustement et que ce ne sont jamais les mecs qu'il leur faudrait qui sont du club... et
2- les homos se sautent dessus très vulgairement aussi : le système prédatoire prédomine très largement, sauf que là au moins nous sommes plus joueurs...

25 nov. 2007

Tel mon soutien-gorge, l’ascenseur est bondé ! Bondé vous dis-je !

Pour les plus reculés, sourds, béats, refoulés, anéantis, abrutis, vertueux, économes, udf-istes, grévistes, ou désabusés de nos lecteurs, qui auraient donc échappé à la désormais traditionnelle séance sur le sujet lors des dîners en ville, il faut courir sur YouTube voir les derniers épisodes du Coeur a ses raisons...

Les meilleurs citations sur le site de l'émission.

En particulier le jeu de scrabble fondateur de tout un nouveau pan de la culture contemporaine (ici, lien vers la video en HQ sur MatooBlog à recommander en général).

Au théâtre samedi soir

Obligé de réécrire ce post auquel personne ne comprend rien, même les protagonistes !! Voici donc la v2.


Mise en scène : le Hasard

Personnages :
Montespan - grand complice du BadBoy (moi !) ; 
PartyGoerDici et HomeStayerDici - couple sympa rencontré à travers Montespan. Comme c'est écrit, l'un aime teufer, l'autre est plutôt feu-de-bois. En tous les cas un bel équilibre avec beaucoup de respect mutuel, ce qui en soit force le respect ;
SwimSweetJ - ami du BadBoy rencontré grâce à SemioBodGod, les trois ayant partagé un lit un soir "it's complicated" comme disent les Frenchies sur FaceBook ; SwimSweetJ a repris la piscine ;
EuroItalian - ami de PartyGoerDici ;
Brit1 & Brit2 - charmants anglois de visite à Paris, amis de EuroItalian ;
SloaneBackOnline - depuis longtemps dans le cercle du BadBoy et de Montespan à différents titres et degrés, fraîchement lire comme l'air ;
ÔSoCool - ami rencontré à Ibiza, branché et connecté.

L'intrigue :
Montespan fait faux bond, excusé pour cause de malentendu sur l'organisation d'un dîner festif devenu dinette privative chez F***ingFab qui l'invite en oubliant sa suite marquisale (càd BadBoy qui en tirera  les conséquences). De toutes façons, Montespan doit se coucher primitivement early afin de vivre son dimanche religieusement.
A l'acte 1, BadBoy retrouve PartyGoerDici & HomeStayerDici pour une dinette à Montparnasse (à laquelle Montespan culpabilisant sur ledit malentendu me fit inviter, genre le boulet ?!).
A l'acte 2, PartyGoerDici et BadBoy enchaînent Duplex, Eden et à l'acte 3 les Crazyvores (par définition HomeStayer is at home). PartyGoerDici se révèle une bête de scène, ami du DJ, smsant HomeStayerDici à 5:00am.
Durant l'acte 3, BadBoy retrouve SwimSweetJ qui lui inflige à raison une mise au point (cause que BadBoy pas été si net à la fin de la pièce où se jouait la rencontre initiale). Ensuite surtout tout ce monde s'amuse beaucoup.
A l'acte 2, EuroItalian est essentiel pour le plaisir de la conversation et le "fit" humain. Au même acte,  Brit1 & Brit2 se révèlent être de charmants anglois, même que Brit 2 faisait la gueule que BadBoy parle (trop ?... miam) à Brit 1.
A l'acte 2, il y a aussi SloaneBackOnLine, en phase de réajustement de sa vie perso, coquin certes mais surtout en phase de réajustement !
Plusieurs fois, il y a ÔSoCool, au téléphone mais nulle part...

Décor et costumes :
Ni l'un ni l'autre ne sont fondamentaux... pix ci-dessus...

Dialogue riche :
Gin-to ou Get27 ? Tu nages ou tu fais des pompes ? Madonna ou NewOrder ? Tu crois qu'il m'a regardé ?

Scène finale :
PartyGoerDici, SwimSweetJ & ÜberBadBoy - 6:00am, entre Voltaire et Bastille, le bd Richard-Lenoir est parfait pour refaire le monde, avant le Velib éliminateur de particules alcooleuses...

24 nov. 2007

Un mois complet de mensonges aux petits enfants

OK la vie n'est pas moche, voire plutôt belle, mais de là à raconter ces balivernes sur le gros Monsieur en rouge qui rince gratos tout en fouettant ses rennes ?

Idée de cadeau aux générations futures : les déshabituer d'espérer obtenir pour rien des masses de choses peu utiles en plastique de couleurs vives...

Il Sant' Alessio ou "Benoît XVI lit Têtu"

19:30 au théâtre des Champs Elysées ce vendredi soir : William Christie et les Arts Florissants pour la première représentation parisienne de leur production du Sant'Alessio du très inconnu Landi, star en son temps. Mise en scène : Benjamin Lazar.


Landi : 1587-1639 - Sant'Alessio pour Saint Alexis : 1632 dont pix de la mise en scène d'origine ci-dessus.

L'ensemble laisse perplexe mais réjoui.

L'oeuvre n'est pas d'une construction très heureuse avec beaucoup de longueurs sûrement pour cacher les faiblesses de la légende romaine d'un fils de famille qui se fait ermite... chez ses propres parents au fond d'un escalier (très crédible), le tout pour se retrouver lui-même ? gagner son paradis ? racheter on ne sait quel péché personnel ou de la bonne société de Rome ? on ne saura pas... Il finit par mourir Saint, mais on ne sait pas ce qui le lui vaut (à ce rythme, le XXIème siècle, grand producteur de SDF, serait un siècle de sainteté frénétique !).

Bref l'intrigue et le livret souffrent de la bêtise d'une fantasmagorie religieuse absurde. La production qui regroupe actes 1 et 2 sur 1h50' avant l'entracte souligne la lourdeur de la composition.

La partition est superbe - légère si on excepte les versions romaines de la bourrée auvergnate qui nous rappelle que la ville était d'abord provinciale.

L'exécution (musique et chants) est parfaite - sans fautes et semblant rendre toute la dimension d'une oeuvre du XVIIème siècle avec les ambiguïtés soulignées précédemment.

Mise en scène très heureuse, avec une économie de moyens mais pas de minimalisme déplacé, soulignée par des costumes à la romaine qui contribuent à une atmosphère intrigante mais cohérente avec l'oeuvre.

Christie et Lazar se sont visiblement fait plaisir grâce au jeu ambigu qu'autorisent le recours aux contre-ténors travestis ou non (requête papale qu'il n'y eut pas de femme sur scène), la présence du jeune Alexis, les anges et les pages surnuméraires, les déclarations ambivalentes du diable sur le Saint en devenir, sans oublier la désertion du lit conjugal par Alexis avant la consommation du mariage... On est presque chez Pierre et Gilles... Un ange au carré blond n'avait pas besoin de caresser les cheveux du futur Saint mourant durant 10' ? Quant aux poses berniniennes imposés aux jeunes hommes, on voit bien où on voulait en venir ! Le Monde, bêtement pudique, parle de sensualité, là où l'homoérotisme est évident. En fait on assiste à un délire religieux sublimé pour Têtu.

PS : mettre des limites d'âge pour exclure les vieillards cacochymes (crachotteurs, renifleurs, tousseurs, etc) des opéras.

23 nov. 2007

Vexation inutile

Le socialisme s'immisce partout... ceci est ma demande de crédit chez meilleurtaux.com...

22 nov. 2007

Brève : changement de bord

  1. Je suis en faveur de la grève car hier soir à la piscine des Halles entre 21.00 et 22.00, grand pied dans le bassin quasi vide... évidemment les cafards font tout pour me contrarier !
  2. Je passe rive droite en mars... pour ceux qui ont suivi les péripéties (chapître 1, ch. 2, ch. 3) : c'est fini le suspense, signature de la promesse ce jour chez ma notaire si cool (elle zappe le para pacs dans la lecture de l'acte, pfff). J'ai toujours de bonnes raisons de pendre l'agent immobilier à un croc de boucher néanmoins ! Hourrah, hourrah...

21 nov. 2007

Fesse-Bouc est un animal bizarre

Encouragé, incité, que dis-je excité par Montespan qui innove toujours en matière de connexion entre les êtres (especially when at the receiving end...), je me suis donc créé mon profil sur FaceBook, dont j'ai découvert assez vite que cela pourrait aussi bien être Fesse-Bouc... Y ai donc consacré mon samedi soir plutôt que de Kalienter et tous les soirs après dinette à droite et gauche depuis le début de la semaine, c'est reparti... bilan cernes sous les yeux et vide dans le crane et le lit...

Et hier soir, cata, car même si j'essaye d'y maintenir plus de décence qu'ici, mon profil est tout de même assez personnel et mes amis largement communautaires... vla ti pas que la moitié d'une de mes agences de comm' m'est tombée sur le poil : "on veut être tes amis" (pour les ignares, le grand jeu sur FB c'est de retrouver des connaissances, de se mettre d'accord avec eux pour les faire entrer dans le cercle des amis, puis de parader auprès des autres qui-z-y sont déjà en exhibant la plus grosse -communauté amicale-, puis de parader auprès de tous avec des trucs drôles, genre le sapin de noël virtuel le plus moche, puis de s'envoyer des test, des requêtes, cf. pix à gauche etc)...

Indépendamment du risque d'outing formel, dont à vrai dire, je me contre-bats en imaginant que ce sont des gens bien, que faire : fermer mon profil et me satisfaire à tout jamais d'avoir eu 20% d'amis de plus que Montespan (qui dira que je lui en ai piqué plein, auquel je répondrai que lui aussi et qu'au fait ça fait moins de 20% de mon total, anyway !), faire semblant que oui les fournisseurs, même brillants, que je vois en réunion sont des amis, ou plutôt leur dire froidement que non, on n'est pas du même monde (d'ailleurs faux voire sûrement à mon désavantage) ? Help please !

Brève : leçon de japonais

Le Financial Times d'hier annonçait en première page le séisme : Michelin vilipendé par ailleurs sur ce blog vient de sortir un guide des restaurants à Tokyo. Le drame se résume ainsi : le guide rouge a constellé Tokyo de 191 macarons contre 64 à Paris et 42 à NY, huit restaurants reçoivent trois macarons (dont cinq de cuisine japonaise et trois française), tandis que Londres n'en a qu'un (ça, Messieurs les anglais faudrait déjà s'en émouvoir comme une aberration : Gordon Ramsay affiche sur son site internet, outre son flagship de Londres, 15 restaurants entre Tokyo et des lieux de culture comme Boca Raton, plus trois pubs !), Paris 10, et NY trois.

Conclusions :

  1. respect - quiconque a diné dans une gargotte tradi là-bas comprend ;
  2. le fric c'est chic et bon ;
  3. Paris-Tokyo 160 000 miles en première sur AF.

20 nov. 2007

Brève : recette pour une union de 60 ans

Simple : choisir deux êtres, par exemple une descendante de vieille noblesse amollie et allémante et un eurotrash dano-grec (nations majeures, if I may - désolé à l'époque Monaco n'était pas dispo), s'assurer que la somme de leurs QI demeure inférieure à 69, faire débuter l'idylle dans un romantisme post-war, implanter un balai par invasion colonique pour Monsieur (lobomotie von hinten, attestée par de rares mais répétées prises de position sociétales, que dis-je féodales), et affubler Madame d'une collection de chapeaux ridicules ayant longtemps mal dissimulé une laideur juvénile (admittedly désormais transcendée par une jovialité rigide).

Et zou, rien que du bonheur (sauf qu'évidemment les gosses craignent à mort, mais les familles royales c'est comme les privilégiers grévistes, les générations postérieures, ils s'en tapent !).

J'allais oublier 8 m£ de salaire de fonctionnaire et quelques arrangements fiscaux pour Madame (400 000£ pour Monsieur afin de parfaire la castration mentale)... Rien que du bonheur !

Cela dit, je ne devrais pas me moquer : nous comme néandertalienne, on a Bernie et elle n'a ni la bonhommie ni l'élégance (ni l'intelligence de se taire) ni aucune des qualités de Madame.