A gauche, mes hôtes du week-end me voyant voguer vers leurs verts pâturages et s’extasiant sur ma grâce voyageuse… la perspective de quelques heures londoniennes me remplit d’allégresse.
Une invitation inattendue d’amis de 15 ans, mariés depuis quasi 10, revus toujours trop vite au gré des aléas professionnels entre Paris et Londres, pour une soirée Gothic Chic vers laquelle converge une bande trop rarement fréquentée et vive Eurostar pour squeezer un aller-retour dans un week-end déjà complet !
Mon seul regret : je sais que je vais maugréer tout un samedi que Londres n’est plus le Londres où j’ai vécu au milieu des 90’s… les vrais perfides rosbifs ont du déserter leur capitale, boutés au dehors par le fric des hordes de bankers et lawyers américains ou euro-trash (BadBoy en son temps… mea culpa) – seuls restent quelques media-types encore couperosés comme se sert l’anglois. Et sous prétexte de tolérance, la burka est partout… Seul espoir avec cette mutation : que l'on y baise mieux en moyenne (le condamné nécrophile : "mais Monsieur le Juge, je ne savais pas que c'était un(e) mort(e), je croyais que c'était un(e) anglais(e) !").
A mes amis libéraux qui vantent toujours le miracle économique anglais, je veux signaler que Londres n'est plus l'Angleterre, mais une ville désormais encore plus hétéroclite que NYC... les britanniques continuent de fuir leur pays, les banlieues à 2 h de Londres, ses villes glauques, ses pubs artificiels même à la campagne, pour venir vivre et "holidayer" chez nous ! Londres gagne, financièrement (mais pas culturellement : vive la France et NYC !) mais seule une partie infime des autochtones en bénéficie, financièrement et culturellement.
7 déc. 2007
Et hop, dans les bras de la perfide Albion
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