6 déc. 2007

Ni putes ni soumises, pour rien ?

J'ai une fascination pour le caractère si cru de cette appellation, et de ce fait une admiration immense pour celles qui ont osé afin de se faire entendre. Seulement voilà, à quoi cela a-t-il servi... Sarko a fait rentrer Fadela Amara au gouvernement mais il ne semble pas avoir plus pris à coeur que la clique chiraquienne le problème des cités.

Je me suis abstenu de commenter au plus fort de la crise il y a 2 semaines, un peu tétanisé, d'ailleurs pas seul dans le cas puisque je n'ai vu aucun blog de la communauté s'y intéresser (ah ça les ampoules dans les skets Dior de la grève, on fut plus prolixes...!). Mais deux tribunes courageuses du Monde de ce soir me poussent à moi aussi GUEULER ! Qu'a foutu la Villepinette durant 18 mois ? Evidemment c'est injuste comme critique pour nos gouvernants qui ont déjà assez à faire à être ministre et candidats aux municipales et à s'occuper du rendement de l'éthanol avec ces messieurs des ONG, les délinquants des cités font chier, il serait plus simple de les ignorer et de les tabasser, peut-être juste d'envoyer des paramilitaires faire régler l'ordre ?

Alors pour une fois, je cosigne dans l'esprit la tribune d'un élu communiste, le maire de Vénissieux, André Gérin : "faire face au chaos social" dans le Monde de ce jour... "Arrêtons de découvrir l'eau chaude... la gangrène (trafiquants, intégristes, etc) se développe dans le mépris des institutions... jeunesse instrumentalisée..." Il faut un plan audacieux et rapide, peut-être en acceptant la discrimination positive, même si c'est très coûteux, pour sortir les cités du chômage.
Il faut aussi lire l'appel des mamans apparentées à NPNS : "nous sommes inquiètes"... "nous voulons protéger nos enfants du fléau de la drogue et de la délinquance".

Pas le choix, même si il serait si agréable d'être pute et soumis (OK on l'a déjà faite avant moi), c'est peut être le moment de montrer qu'on en a.

Aucun commentaire: