Je m’explique : Londres était à la fois dans le coton grâce à un doux crachin quasi continu qui tombait d’un joli ciel gris moyen tournant au noir dès 16.00, et totalement survoltée de frénésie mercantile.
Suis donc de retour avec des images entremêlées de crachin tiède et de shoppers frénétiques faisant la queue pour entrer les boutiques ou les bouches de métro. C’est bien désormais un immense melting-pot ou le britannique se fait furtif…
Et ringard : révélation du w/e que la créativité si omniprésente dans la rue semble comme se lasser d’elle-même. Peut-être parce que le fric gouverne tout, les gens sont à la mode s’ils ont accumulé un max de clichés chez D&G ou TopShop mais il n’y a plus les déjantés créatifs qu’il y eut : Paris offre autant dans le domaine. En plus, tout de même, le goût britannique, c’est un goût de chiottes !!! (non mais c'est vrai la créativité c'est bien, mais ce n'est pas forcément assez pour que l'on se félicite de la laideur ?)
Quant au minois de l’anglois bon teint, il se fait vraiment trop rare. Cela dit, le bon côté de la non-évolution des styles, c’est que c’est finalement à Chelsea que l’on trouve désormais la plus grande concentration de minets baisebeiges (avec le Café Etienne Marcel certains dimanche soir…), et ce charme intemporel se cumule avec la fraîcheur camillesque des teints locaux. Beaucoup de plaisir pour mes yeux donc ! Alors ce week-end fut agréable pour le regard, et cela me suffisait car je sais trop que la timidité horizontale des britons gâche quasiment toute suite (une seule exception, une seule suite heureuse de 2 ans tout de même mais c'est une autre histoire, plus cérébrale, thanks NewGuapo).
10 déc. 2007
Coton et overdrive à Londres
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