31 mars 2009

Élite éclairée yankee 1, métallos français 0

Bon OK ce titre n'est pas charitable, tellement snob, etc, mais quand BadBoy lit la presse actuellement, il pense cela. Tant pis pour la cohésion nationale. Mais on ne va pas s'obliger à faire bloc avec des aigris de leurs avantages acquis.

Je m'explique.

D'un côté, le Président américain qui a pris la mesure des changements stratégiques autour de l'industrie auto, et qui rejoint BadBoy qui réclamait à cors et à cris la restructuration de cette industrie : le patron de GM incompétent sur la durée viré, et le projet exprimé d'un démantèlement "ordonné"... Analyse et courage.

De l'autre, le cas Peugeot avec tous les travers français, une famille en concurrence avec les Wendel pour l'incompétence typique des fins de race à savoir quoi faire de son fric, qui vire le patron de sa boîte. A quoi s'intéressent les syndicats d'aigris, journalistes, lutteurs de classe myopes et hommes politiques achetés : à l'indemnité du mec viré, pas pour qu'il en ait une comme n'importe quel mec viré à 50 ans, mais pour qu'il en bave. Les cégétistes ne sont en revanche pas embêtés que les Peugeot (comme d'autres, rien contre eux personnellement, c'est une illustration de la bétise des commentateurs) aient hérité d'un patrimoine qui vaut son milliard d'euros en pleine crise, et que les dividendes aient atteint 100 millions d'euros l'an dernier sans rien, faire depuis la naissance. Presque aucun journaleux, surtout pas à gauche, pour s'émouvoir du track record de gestion à la hache du nouveau patron, juste l'obsession contre le mec viré. Comme dans l'histoire Valeo. Aucun recul, aucune vision.

Avec cette constatation navrante sur la capacité à analyser la réalité, sur l'instinct de jalousie et sur la compréhension des mécanismes économiques, BadBoy reste en faveur du suffrage censitaire pour la réussite des démocraties (hein quoi ça se dit pas ?).

En haut à gauche, pas un métallo qui fait sa pause, mais Alex Prinz qui pose pour DNA d'avril. Cf. article sur WeLoveGuys, très très chaud...

30 mars 2009

Mis à part la Princesse de Clèves...

...donc mis à part ce roman qui a déclenché l'ire présidentielle, mais qu'est ce qui ne la déclenche pas ces jours-ci (un sédatif pour l'hyperrégulateur), ce week-end il y avait le nouveau AnotherMan, le nouveau Vogue Hommes International, le nouveau WAD, etc... bref ce fut littéraire.

Ne résistons cependant pas à notre envie des belles choses, l'amour des belles lettres, et saluons cette parodie douce du roman de Madame de Lafayette : "la magnificence et l’économie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Nicolas premier. Ce prince était galant, mobile et amoureux ; quoique sa passion pour la vitesse eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n'en était pas moins violente, et il n'en donnait pas des témoignages moins éclatants". Quand on y pense, quoi de plus génial que ce style et que ces questionnements comme "une femme doit-elle avouer qu’elle a un amant à son mari" ?

Alors pour fêter cela et parce qu'on aimerait bien qu'on nous dise qui est le mannequin, voici deux pix extraites de l'éditorial Chambre 69 du dernier VHI.

J'en peux plus des w/e...

...je commence la semaine épuisé...

Bien que ce fut finalement assez cool puisque nous avons décidé avec TLCKiwi de n'aller à aucune des opportunités nocturnes qui s'offraient à l'imagination des boys parisiens ce samedi dernier. Est-ce la faute du beau temps qui nous encourageait à profiter de la journée ? Ou bien est-ce pour éviter les expériences chimiques d'autres boys (non non pas de noms, et puis ça n'existe pas ces choses là, que dans les films...) ? Donc ce w/e fut incroyablement sain : piscine pour BadBoy tandis que TLCKiwi retrouvait ses amies Véronique et Davina au Waouwwww + resto (Cinq Mars, la très fameuse Osteria interdite aux autres) en tête à tête avec TCKiwi (ou avec Fif-phosphorescent hier soir au Marcel) + balades + rien.

Au rang des intermèdes sociaux, il y eut une coupette post-dinatoire chez les adorables LaTour, mais on est arrivé à un drôle de moment où [censuré] avait déjà réussi à heurter FE et TLCKiwi qui n'ont plus eu qu'à se consoler mutuellement. Les psychodrames des vies domestiques s'en sont ainsi trouvés exacerbés, mais on espère fort que le soleil guérira tout cela... [et merci pour les coupettes !]

Au rang des intermèdes culturels, la visite de l'expo Controverses à la Bibliothèque de la rue de Richelieu. L'affiche est un peu gratuitement sacrilège, basée sur une des nombreuses pubs Benetton, le propos de l'expo est plus ambitieux et plus intéressant. La photo a, de par son apparition puis par son intrusion dans tout (ce n'est pas une contrepéterie), donc la photo a assez brutalement et régulièrement challengé les dogmes et les conventions. La photo est-elle un art, quel droit d'auteur, où est le vrai, où est le faux, le sujet est-il propriétaire de son image, de sa performance, que peut-on montrer, qu'est ce qui doit être montré, est-ce vrai parce que c'est montré, etc ? C'est bien fait, mais il y a beaucoup beaucoup trop de monde, et c'est conçu pour 10 fois moins de visiteurs à chaque instant que ce dimanche. En haut à gauche Oscar Wilde par Sarony.

Oh et puis ce satané changement d'heure qui nous a chouré soixante minutes de glande, comme si la crise n'était pas assez violente.

27 mars 2009

Heureusement il y a la lettre C

Pour ceux qui n'ont pas suivi et qui ne comprennent pas le principe, click ici ou ici.

Café (je t’offre un café... si si ça se disait pour faire monter sa target chez soi, avant que les gens ne deviennent trop directs)
Cage (moins sage, mais même FE a des amis qui y finissent)
Caleçon
Caliente (soirée défunte –snif)
Calin
Calvin Klein (ah les premières pubs CK de Mark Wahlberg – enfin je préfère celle avec Kate où il a moins l’air d’un singe)
Cambacérès (une ascendance très revendicable à une époque difficile)
Camp (US : un tantinet effeminé...)
Capote (je sens que je vais finir par blasphémer en ligne après les derniers délires de l’évèque d’Orléans)
Caravage (Le)
Caresse
Casseur de pédé (même si ce n’est pas courant, c’est toujours la crainte de l’homophobie)
Céline (Dion)
César (Le bar, rue Chabanais, avec la Zoub, notre super serveur tellement gentil)
Chaillot (à cause de la folle de …)
Chaîne (regardez ailleurs, c'est cela oui)
Chaka Khan (Iaaaa'mmmm évri woummmmaaannn)
Chaps (si vous connaissez pas, laissez tomber, c’est ridicule)
Chasteté (1 heure par jour max et encore psychologiquement rare)
Chaton (Fif-pourtant-bestial se fait appeler mon Chat par un certain Boy…)
Chazot (Jacques)
Chems (on ne reviendra pas sur les expériences chimiques de CherubinBanker et FE, ni sur l’assistance à pirouettes sur des plots que cela représente pour SweedyVolange)
Cherry (Cerise - ça fait longtemps que les lecteurs qui traînent ici très bas l'ont perdue...)
Chicken (un peu comme la crevette)
Circuit
Claude (François)
Claudettes
Clinique (longemps BadBoy s'est hydraté à la Dramatically Different Moisturizing Lotion, au nom tellement Boyesque)
Clito (pour faire moins communautaire)
Clone (pathétique mais vrai)
Closet (on y a tous passé un certain temps)
Club Sandwich (la soirée pour les moins pointus)
Cockring (tant qué ça doure)
Cocteau
Colette
Collins (Joan)
Coming out
Comme des Garçons (vive Rey Kawakubo… et puis il y a les fragrances)
Concubinage ou Cohabitation (qui ne sont pas des gros mots)
Converse
Testicules (à ce niveau du classement alphabétique vous voyez ce que je veux dire)
Coup (faites pas semblant de pas comprendre pourquoi c'est ici)
Cravache (idem)
Crazyvore
Crevette (longtemps BadBoy eut mangé des fruits de mer)
Cruise (Tom... n'a pas donné son nom à une pratique mais comme par hasard...)
Cud (comme cul-de-basse-fosse, bar boîte où me traîne à l’insu de mon plein gré souvent le samedi soir depuis trois mois)
Cul-Cul la praline (expression maternelle pour décrire la niaiserie, s’applique pas mal aux vendeurs Prada reconverties en grandes dames le week-end)
Curry Queen (Rice Queen mais en plus épicé)
Cadinot (qui aurait logiquement dû être en haut de la liste, mais c'est un tout petit peu vulgaire)
Et puisque c'est le bordel dans cette liste, et avec une cryptoréférence au Coeur qui a ses rasions, Ckzzzzzzz (pour effrayer les vilains).

BadBoy a oublié ce soir ce dont il voulait vous parler ce matin

Peut-être son sujet avait-il trait à l'âge et à ses ravages... il était assurément passionnant... mais malheureusement à cause d'Alzheimer, BadBoy est incapable de vous en faire bénéficier.

Il y a bien une polémique sur le choix de la soirée du samedi soir à Paris : Club Sandwich (mais le thême "kinky religious", c'est à dire "perversement religieux", n'excite pas tout le monde en période d'hystérie du haut-clergé, le simple port de la capote devenant un acte militant ; Et puis il y a le lieu, l'Espace Cardin n'ayant pas fait ses preuves la dernière fois, et encore, en septembre, on pouvait passer dans le jardinet), soit la Club donc, soit la Crazyvore éternelle (mais Angelina-de-LaTour va encore nous snobber, cela dit comme Fif-AnimateurDeSoiréedAnniversaire compte s'y rendre déjà imbibé...), soit la soirée piscine à l'Aquaboulevard. Mais je ne vais pas vous raser avec cela.

Alors bon week-end.

26 mars 2009

C'est le printemps

Il se passe aussi plein de bonnes choses avec toutes ces amours qui se révèlent... embellie hormonale ou hasard des calendriers, en deux semaines, deux idylles emballées...

Hier soir, CherubinBanker qui avait eu la bonté de venir supporter BadBoy dans son exercice bi-hebdomadaire de noyade simulée (1 500 m brassés hier) a sous l'effet du Spritz redoutable (cocktail genre amertume à bulle dans un bistrot de campagne italienne), sous l'effet du Spritz de l'Osteria Ruggera donc (arrêtez d'y aller c'est plein), je m'égare, sous l'effet du Spritz donc, avoué son, oui MessieursDames, il l'a dit, avoué son coup de foudre ! C'était tout beau à voir. Souhaitons qu'il soit entendu... Parce qu'il le vaut bien ! BadBoy a donc fait son vieux singe savant donneur de leçons (ça fera marrer ceux qui auront été victimes de son myopisme ou son incurie en la matière ?) et conseillé et encouragé.

Je me suis demandé si je davais raconter cela ici, mais CherubinBanker l'ayant déjà dit à tous ceux qui le connaissent sous ce pseudo...


En haut à gauche, pistil floral ou qqchose dans le genre,
© Stilgar Photo Blog - nouveau dans ma blog-roll... kewl...

Le Porc, même gras et rose, ça peut être répugnant

Hep, Le Pen, on vous parle !

Non ! Les chambres à gaz ne peuvent pas être qualifiées de détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale : le concept, son échelle, son ambition, les principes sous-jacents, tout en fait un élément ultra signifiant de ce que l'humain peut receler de mauvais quand il laisse libre cours à vos instincts bestiaux. Si BadBoy retient quelque chose de retour de son w/e à Prague c'est ce combien les nazis puis les communistes, alliés objectifs ou ennemis frontaux, peu importe, se sont systématiquement appliqués à faire perdre à la civilisation européenne son âme, sa culture des lumières, son rêve et sa liberté.

Non ! Punir l'homme politique (qui prétend diriger la Cité) qui sort une telle bêtise avec arrogance n'est pas restreindre la liberté d'expression, c'est juste veiller à ce que la réalité historique ne puisse pas être travestie avec l'arrière pensée de pouvoir recommencer ?

Dans certains cas, même grillé, Le Porc ne serait pas consommable.

[background info : cf. LeMonde.fr]

25 mars 2009

Hystéro démago

Fidèles lecteurs qui donc finissez par bien connaître mes obsessions, vous avez immédiatement imprimé : je veux parler du populisme malsain de notre petit chef de l'Etat.

Le cas d'espèce porte sur l'indemnité de départ d'un dirigeant d'entreprise : 57 ans, dont les vingt dernières dans la même boîte. Boîte dont l'Etat est indirectement actionnaire à travers la Caisse des Dépôts, depuis très longtemps en vérité, genre vingt ans aussi, et dans laquelle le FSI (belle foutaise d'un Etat qui n'a pas de fric et qui croit pouvoir faire comme les princes arabes et les dictateurs asiatiques un Fond Souverain, histoire que le chef d'Etat puisse prendre des décisions industrielles à sa guise), et donc dans laquelle le FSI a acheté des actions (en bourse donc sans injecter le moindre argent dans la boîte en question : belle foutaise encore qui démontre l'incapacité des fonctionnaires à jouer ce rôle... ils n'ont fait qu'injecter un peu d'argent dans les poches des actionnaires qui leur vendaient ce jour là en bourse), un malheureux deux pourcent et des brouettes supplémentaires. La boîte n'a pas besoin de l'Etat pour vivre, elle veut juste vivre sa stratégie.

Le dit PDG qui a gravi les échelons durant vingt ans et tient son poste plus ou moins dignement (plutôt moins que plus diront les "insiders", mais les chiffres sont décents) finit par se faire éjecter par son Conseil d'Administration, une année où la boîte se restructure (qui n'est pas contraint de le faire dans ce secteur actuellement ?) et va dépenser 200 millions d'euros et des brouettes pour dédommager les salariés qu'elle vire (c'est dans les comptes 2008 qui ne sont négatif que parce que la boîte prévoit des plans sociaux).

M. Sarkozy laisse entendre qu'il est malhonnête que ce cadre qui a gravi les échelons soit dédommagé de deux ans de salaire.

On dira ce que l'on voudra, son salaire était peut-être absurde à plus d'un million d'euros par an, mais tous les conseils des prud'hommes de France appliquent une jurisprudence de la Cour de Cassation qui verse un an peu ou prou par année d'ancienneté à des salariés débarqués sans faute. Faut-il désormais renoncer à espérer atteindre le sommet de sa boîte, Monsieur le Président, pour ne pas risquer de se retrouver viré sans indemnités ?

Sarko Démago Populo... de là à Facho il n'y a qu'un pas... et si ce n'est pas le cas, Sarko porte la responsabilité d'attiser la colère des mal-lotis qui sont dépassés par les évènements et souvent plus ou moins durement frappés (en vérité, les populations assistées sont les moins affectées car les systèmes de protection n'ont pas été remis en cause, au contraire renforcés, tandis que ce sont ceux qui font bouillir la marmite qui trinque avec les licenciements et trinqueront avec leurs impôts).

Evidemment trois millions d'euros c'est ridicule. Critiquons le montant mais pas le principe qui est juste dans le cas d'espèce et parfaitement conforme aux contrats, validés en Assemblée Générale par deux fois.

Pour finir deux huées pour deux sacrés fourbes :
1- l'autre hystéro du dossier, la patronnasse rouge (ah qu'il fait bon être héritière n'est ce pas Laurence, on n'a pas à se soucier de son Conseil d'Administration ?!), est une honte ambulante : elle a été élue par qui et pour quoi ? Quel juge est-elle pour estimer que Valeo est en situation d'échec (cf. article des Echos hier sur le bilan de Thierry Morin et le Crible des Echos sur la bonne perf' de Valeo comparé à ses concurrents) ?
2- l'amBIgu premier ministre : avec un minimum d'honnêteté et de loyauté, ne devrait-il pas se rappeler opportunément pourquoi les plans de restructurations de Valeo ne tombent miraculeusement jamais sur les usines de sa circonscription sarthoise ?!

Et bravo à Christine Lagarde pour avoir décider de ne pas jouer dans ce caniveau.

24 mars 2009

Elles sont folles

Un pote complice très très Bad, vient de m'annoncer qu'il rompait (c'était écrit même si un autre ami de BadBoy fut "catalyste", et peut-être plus) et que... surtout il allait être Papa (avec une femme bien sûr, pas son ex !...). C'est dingue comme cette (dernière) nouvelle peut rendre BadBoy heureux !!

De toutes façons, BadBoy est optimiste ce jour : sûrement le résultat du ski de FE... je m'explique, FE est à Courch' (compte rendu hier : "c'est génial, neige parfaite et soleil" - je ne qualifierai pas ce type de chance...), donc on (FE, vous suivez ?) n'a pas pu m'accompagner à la piscine, donc j'ai pu faire plus que d'hab, sans être pressé : 1 800 m de brasse ininterrompue - mieux que pas mal de choses chimiques pour le bonheur - suivi d'une omelette blanche, BadBoy s'est réveillé pectoralement et pyschiquement regonflé.

Autre bonne nouvelle, oyez braves gens, TLCKiwi a repris son abonnement au club de conversation, pardon de gym.

Pas ça, encore, mais il y a de l'idée.

© Didio ici.

"Tendance nature revisitée avec des tons acidulés"

BadBoy s'est payé une tranche de rire ce matin, invité qu'il était d'un de ces instituts "Bureau de Style" qui soi-disant décryptent les tendances et, en fait, ne font que pré-macher pour RédacChef feignasses et Stylistes dés-inspirés des lyophilisés de goûts du moment.

Une folle qui s'écoutait parler, et s'aimait ainsi, a donc débité au kilomètre des banalités. C'était comme "Elle" live ! Dans la salle 80% de filles genre "ouais, c'est çààààà, tu vois ? la mode, c'est ça, quoiàààà" (où est la touche "accent snob" ?). Bilan : BadBoy s'est au moins fait allumer 2 fois du regard avant 10.30 du matin... chaude et pas classe la décoratrice...

BadBoy en a conclu qu'on ne disait plus les Seniors mais les Silver, qu'il fallait collectionner les branchages surtout si il y avait des chatons dessus. Que la pub Kenzo de printemps est précurseur de l'hiver 2011 (c'est dire si ces gens sont branchés - sans rire cette nouvelle campagne n'a pas été assez saluée - mais elle est Printemps-Eté 2009, pas 2011). Et un florilège :

"Référence de design industriel avec simplicité populaire
Arty optimiste
Gris chauds avec métallisation techno
Quelques fruités gourmands
Tartans nouveaux, Country moins British dandy mais plutôt retravaillés à la Warhol
Maison de campagne à la ville
Esprit route de la soie
Stylisation des géométries tribales
Art nouveau modernisé
Elégance épurée avec touches baroques
Kakis mousse lichen
Nouveaux neutres très travaillés
Gainsbourgeois
Bling bling de l'extérieur a l'intérieur mais raffiné"


Vomis et tais-toi !

23 mars 2009

C'est lundi, c'est tout pourri

Alors d'abord il a fallu se lever... et ensuite ce ne fut que de pis en pis : dans l'ordre, il fallut constater que...
1- il faisait gris,
2- TLCKiwi, depuis son bout de Paris à lui, confirmait que c'était gris,
3- c'était lundi et il y en avait pour une semaine sans excitation particulière, l'Empereur en voyage au bout du monde sans BadBoy dans ses soutes,
4- TLCKiwi, qui entre temps était allé à l'autre bout de Paris (BadBoy lui reste central, c'est déjà suffisamment moche le lundi), confirmait que c'était lundi et qu'on en prenait pour une semaine...

Sur ce, et alors qu'il avait été amusant d'en parler avec les potes au téléphone pendant le week-end, là ce lundi matin, il s'est avéré bel et bien acté que le Baron (un petit Empereur, Baron indépendant) pour le compte duquel BadBoy avait guerroyé jusque trois ans plus tôt, s'était fait lourder par des actionnaires aux abois et des administrateurs jaloux : donc l'assurance-chômage de BadBoy de ce côté-là était temporairement mise entre parenthèses. BadBoy a donc retrouvé une motivation fort légitime pour sourire systématiquement à tout le monde à la cour actuelle !

Si on ajoute à cela un numéro de faux-cul (est-ce vraiment un rôle de composition ?!) de Alain Minc dans le Figaro qui prétend donner des leçons d'humilités aux grands Barons, Rois et Empereurs (il a réduit ses commissions pour influences trafiquées et trafiquantes, lui peut-être ?!), que nous reste-t-il pour nous consoler ?

Ah si, la photo de mon neveu de 4 ans devant le chantier de sa future maison : un éclat de rire de bonheur...

Et puis si on veut revenir sur le thème sociétal : le ré-internement du Pape au Vatican. A vrai dire, mais BadBoy voit tout en noir ce jour, est-ce si bon ? Ce n'est pas isolé derrière les gardes suisses en uniformes obsolets que l'Eglise prendra le pouls du Monde, et donc le radotage inertique dangereux pour l'avenir de l'institution en Occident risque fort de perdurer... Enfin au moins on l'entendra moins... [la pix en haut à gauche n'est pas extraite d'un film BelAmi (warning, warning, ne pas cliquer si pas amoureux des sujets pointus) produit non loin de Prague, mais extraite du site officiel des gardes suisses : la Suisse et le Vatican, deux mondes qui ne peuvent nous produire que le meilleur des Lumières !!!].

22 mars 2009

BadBoy aime son confort et Prague c'est limite

BadBoy avait beau avoir tout prévu, il n'avait pas anticipé les ravages combinés du germanisme et du communisme sur une population : on mange très mal à Prague sauf le petit déj de l'hotel Josef... Presque de quoi gâcher le séjour... heureusement il y avait TLCKiwi, adorable, et l'architecture...

Quelle fête pour les yeux et quel bonheur conceptuel : le baroque germanique est lourdingue et le Pont Charles une kitcherie qui ne vaut pas le détour, mais l'esprit MittelEuropa d'une bourgeoisie affranchie des dogmes des dirigeants aristocratiques, des religions et des conventions qui en découlent, aura fait de grandes choses.



Oh et puis BadBoy supporte de moins en moins les autres touristes...

20 mars 2009

Je ne pouvais pas partir en w/e sur cela...

...même si presque tout le monde est au ski (c'est commun, un peu non ?), je ne voulais pas que vous tombiez direct sur les pix du post précédent, alors je vous fais patienter en attendant la relation de nos aventures praguoises, je vous fais patienter, donc, avec cette publicité pour Commonwealth Utilities, maison niouillorquaise à suivre ne serait-ce que pour la homepage de son site qu'il faut à tout prix aller voir [modèle : Govan Baird de l'agence V de NY].

Plutôt que de "jérémier" dans les rues et de vouloir confisquer l'argent des autres, les gauchistes seraient tellement plus élégants ainsi :

De la supériorité des Boyz

Comme suite au commentaire amusé du frère de TiFrère (qui n'est ni moi ni mon frère, va falloir que vous suiviez mieux) sur le post ici "il est vrai que la ligne éditoriale de ce blog manque de courbes :) La parité, diantre !", BadBoy décide de rentre la vérité vraie visible.

C'est bien grâce à une grande rigueur mentale que l'on ne retrouve que chez les très bad bad Boyz que l'on échappe ici à tout ce qui va suivre (compte rendu du salon auto de Genève et on ne parle pas de beaufs ultrèmes, les bagnoles sont toutes au dessus de 50k€).

Moi Mossieur je respecte mes sujets photographiques, je les mets en valeur, je fais ressortir leurs qualités intellectuelles et émotionnelles, je leur souligne les abdos au photoshop !

Voici donc ce à quoi vous échappez normalement en venant sur ce blog :

19 mars 2009

Mens sana in corpore PAS sano

BadBoy vient ici confesser qu'il n'est pas allé à la piscine hier soir et qu'il n'a donc pas fait son gros kilomètre et demi... il avait rencard avec FE pour frimer avec son pass VIP exclusif ArtParis. Petite Fiac en quelque sorte, ArtParis est une foirette sympathique. Mais les pêteux y sont aussi pêteux le soir du vernissage.

BadBoy a un problème avec l'art contemporain : il a traîné dans le Grand Palais durant presque 2 heures pour réaliser qu'il n'était pas excité !!! Que tout lui semblait plat... ou presque. La difficulté est d'interpeller sans mettre des excréments (rares cette année), du cul (plus commun), du bruit (ça amuse encore ?), du touristique (ah la Chine, quel beau pays !), etc.

Et au final, il a fallu prendre un chateaubriand à point à l'Avenue (peu de béarnaise, pas de frites, mais des haricots verts) car il était trop tard pour la piscine...

Frivole d'esprit

BadBoy est en apesanteur... il méconnait le stress depuis le début de la semaine. Alors il écrit moins car tout glisse (pas de double sens).

Sa légendaire capacité d'indignation voire de colère lui fait temporairement défaut... cela lui permet d'ignorer les propos criminels du pape (petit P, cela doit être un imposteur ?!), la grève (les grévistes et manifestants souffrent certes, mais qu'est que la bande de leaders gauchos qui les mène leur propose : nationalisation, impôts confiscatoires et misère générale...), les autres gauchos qui cassent le long des manifs étudiantes (en fait on ne sait pas bien, une minorité d'étudiants est en grève parce que certains de leurs profs le sont, mais sans l'être parce qu'ils n'ont pas c@#lles de le déclarer)...

Quel bonheur serein, quel soleil...

Et ce soir BadBoy prépare sa valise pour un week-end praguois où il retrouve TLCKiwi en fin de séminaire européen. Duquel il vient de recevoir un mail "et si tu peux prevoir 2 shorts, j ai oublie le mien et a l hotel Josef il y a fitness room", alors pour fêter cela, et parce que le fitness, effectivement c'est important, voici un certain Jakub Stefano, révélé par WeLoveGuys :

Warhol, finalement fréquentable

La Réunion des musées nationaux a fait très peur à BadBoy en proposant une expo d'oeuvres de Warhol sur le thème du Grand Monde au Grand Palais, faisant craindre du conventionnel sur-typé et roboratif dans des salles glauques et mal fichues.

Que nenni : c'est clair et agréable, étonnamment challengeant pour l'esprit et finalement tellement représentatif d'une époque. Un mondain qui ne se sentait pas plus artiste que les grands portraitistes de cour du 17ème au début du 20ème, une assumation du rôle d'amuseur public vivant de la vanité des autres, avec une capacité à l'innovation et au jeu.

A voir sans revoir. Parce qu'au bout d'une heure on est un peu las, et comme ça manque de sensualité (la bonne société internationale même dépravée ne pue pas l'envie d'horizontalité), BadBoy qui tient à maintenir la tension sur ce site et l'attention de ses lecteurs (pas de contrepéterie) propose ces visuels dénichés ici sur Joe Dallesandro, icône des Boyz des années 70 que Warhol mit à l'honneur dans quelques pellicules avant Morrissey ne lui assure la gloire de Flesh, Trash et Heat.


Vernissage sympa car j'ai pu y faire entrer in extremis et sans attente une cohorte de Boyz avant un dîner gossip-girls avec MonSignore chez les ineffables Miki girls de la rue de Louvois (très enthousiastes à l'idée que BadBoy choisisse cette fois de nouveaux plats : un saint-jacques et champignons sautés au beurre de ponzu d'une richesse de goûts...).

17 mars 2009

Sous le soleil

Rien à dire, ou rien envie d'écrire depuis ce début de semaine. Le soleil suffit à BadBoy, héliotrope !

Seule actu notable : l'absence de TLCKiwi en vadrouille avec d'autres séminaristes européens est "légèrement pesante"... étonnant comme cette liberté pourrait être agréable, ponctuellement comme cela, mais comme le manque de communication peut faire ressentir l'éloignement.

Alors à défaut de blablater, fêtons le retour d'une chaleur relative :

© Numéro Homme / RedModels /Mariano Vivanco

Trop pointu

Le sujet de société qui est traité ici est trop pointu, alors pour la famille et les âmes les plus belles, je précise que ce lien n'expose à rien de très méchant mais le sujet sera un sujet de société très... libre !

15 mars 2009

Je reme'cie la fantôme de Se'ge

De droite à gauche, vendredi soir dernier, au Palace réouvert (métamorphosé par rapport à ce qu'on y fit mais ce sont des histoires anciennes et privées...) : TLCKiwi, BadBoy, Fif-ténor, SweedyVolange, DoubleTroubleTwin, Angelina-de-LaTour à l'organisation de l'évènement (tenant fièrement son programme ci-dessous)...

Beaucoup de bonheur et une belle découverte pour BadBoy.

13 mars 2009

Issey Miyake au Louvre

Cocktail de découverte de l'expo "Portes du Ciel" au Louvre hier soir avec FE. BadBoy n'est pas le plus qualifié pour en parler car il ne connait rien aux égyptiens anciens. Réflexions en vrac...


Une tentative de montrer des choses dont on est fier mais que personne n'ira voir derrière leurs vitrines sans la médiatisation ? Ce qui est certain c'est que de nombreux VIPs parisiens semblaient faire des efforts pour apprendre la chronologie de Mabitagrossi II à Tapêtrelou IV.

Thème de l'expo capillotracté (tiré par les cheveux) : la porte déclinée... "dans la langue des anciens Égyptiens, « les portes du ciel » désignent les battants du naos, tabernacle placé au coeur du temple qui renfermait la statue d'une divinité. Leur ouverture met en contact le monde des hommes et celui des dieux", nous explique-t-on d'abord mais ensuite toutes les portes et concepts de portes sont mis à toutes les sauces, le tout sur 3000 ans, cela fini par faire un gloubiboulga conceptuel zarbi.

Bref on n'est pas resté longtemps et on a constaté que Issey Miyake, Pleats Please (le plissé intégré), était peut-être un plagiaire... la bonne nouvelle, c'est qu'on a retrouvé ensuite Fif-guerrier pour un diner mémorable chez nos copines japonaises Miki qui étaient totalement excitées hier soir : tellement qu'à un moment elles se sont planquées derrière le comptoir pour goûter on ne sait pas quoi en s'accroupissant et en gloussant comme seules les japonaises savent le faire, que ça en était génant !

AlphaBoy - le B

Pour ceux qui ont pris du retard au cours de la semaine : cliquer ici et/ou ici.

Backroom (désolé c’est à cause de l’ordre alphabétique)
Bacon (Francis – ça relève le niveau)
BadBoy (à tout seigneur…)
Baden-Powell (vive les scouts)
Baez (Joan)
Bains-Douches
Baise (nom)
Baiser (nom)
Baiser (verbe)
Baker (Josephine)
Bandana
Bander (comme dans “Marielle, vous me faites bander”, la Vie est un long fl...)
Bar et boîte
Barbara (Ma plus belle histoire d’amour)
Bareback (c’est trop con)
Bazooka
Bear (grrrhhh)
Beauté
Beauvoir (Simone de)
Beit Haverim (la maison des amis)
Bergé (pas le bâton, Pierre)
Bertrand (qui nous appelle de Paris)
Beur
Biceps
Bidasse
Birkin (Jane)
Bisex
Bisouxxx
Blanc
Blow Job
BM (pas le magasin, l’équipement…)
BodyPump
BoGosse
Bois de Boulogne
Bon goût
Bondage
Boy George
Brando (Marlon - la photo en haut à gauche est insoutenable)
Masturber/ation (le mot qui figurait précédemment était par trop vulgaire)
Bravo (Christine)
Broadback Mountain
Bronzage
Bukkake (à googliser)
Byron

12 mars 2009

Ça pue

Je ne parle pas de ce jus en illustration que je ne connais pas et qui a la malchance d'être là parce que 1- c'est une affaire vulgairement commerciale, ce que les parfums sont trop, 2- j'aime bien le visuel, mais ce qui pue, c'est la vie professionnelle de mon cercle.

BadBoy est un grand cynique de son engagement pro... ses amis sont parfois choqués qu'il insiste tant sur le côté Corporate Whore (pute) de sa carrière... mais le fonctionnement du marché de l'emploi n'est pas très différent des mauvaises rues.

A ce jour, BadBoy a un pote très bien formé, bon track record, qui galère depuis un an (certes en étant un peu à la recherche du chas de l'aiguille...) et avec la crise, en 2 semaines, cela fait trois autres annonces d'éjection, avec le cortège d'infâmes systèmes (le cas de X me rappelle la machine Khmer Rouge, on ne sait plus qui a décidé de le virer, mais il faut qu'il parte ?) et des formes toujours malheureuses qu'elles prennent.

Pendant ce temps là, à peine schizo, BadBoy réfléchit beaucoup à sa marque-employeur pour convaincre que chez lui tout il est beau (ce qui n'est pas faux en comparaison)...

Printemps = Converse

BadBoy vient de rechuter. Après avoir essayé de se désintoxiquer de ses Converse(s) durant tout l'hiver, il faut bien constater que depuis que le temps est printanier par son alternance de jolies éclaircies et d'averses, il guette les premières pour remettre les grises, les noires et les blanches... il n'a envie d'aucune autre paire de sneakers (sauf de ses New Balance noires de plus de dix ans qui présentent un grave problème olfactif si on les porte plus de 3 heures par mois).

Pour fêter cette victoire du goût, la campagne de l'été dernier (photos Michael Wong, créa Brandon Avery) :

Kiwis à la sauce art nouveau

Pour l'anniversaire de TLCKiwi, BadBoy l'a entraîné, avec son pote FashVikLawmaker, chez un étoilé parisien... et oui cher/ère lecteur/trice, toujours cet équilibrisme entre abdos apparents et palais coquin...

Direction Senderens pour un très bon moment mais une certaine déception liée à l'irrégularité des exécutions culinaires. Le décor sur la base Art Nouveau demeure superbe, avec la redécoration de Noé Duchaufour-Lawrence bien jouée dans sa partie plafonds et murs, mais plus dubitable avec des tables finalement inconfortables. Et puis une nappe, c'est peut-être vieux-jeu mais ça aurait son petit charme. Le service est sympathique mais n'a pas la rigueur qu'il faudrait (la table conçue pour cinq, mal organisée pour trois, l'eau d'apéritif qui arrive après les amuse-bouche...) : la gentillesse n'est pas tout sur ce type d'expérience.

Côté food, BadBoy a vraiment trouvé belle l'assiette "Asperges vertes, crûtes et cuites, tagliatelles de seiche à l'huile épicée", un beau moment en bouche. En revanche, quelle déception que la "Sole rôtie au curry, riz sauvage et jeunes maïs", avec un grosse sole trop découpée (cuisson très bien mais on a oublié le plaisir de faire tourner ce gros morceau de chair en bouche chez Senderens ?), et surtout une sauce très très grassouillette pompée par un riz sans charme. Bouh...

Heureusement, il y eut le millefeuille vanille pour finir qui à son prix est une sublime affaire dans un lieu qui se la joue trop... mais cela marche : Michelin ayant progressivement redonné deux étoiles à M. Senderens qui avait rendu ses trois du temps de feu le démiurge Lucas-Carton (ah ce pigeon et ce homard, une extase à chaque bouchée).

Oh et puis cette diversité des vins, c'est vraiment déroutant, le Saumur Brézé (un chenin blanc) du Domaine Guiberteau n'est pas à la hauteur du même Brézé des frères Foucaud du Clos Rougeard, mais certes l'Alsace était bien vu sur l'entrée (l'asperge c'est traître).

Je ne sais plus si j'ai aimé ou si j'étais déçu mais c'était une belle soirée...

Rééenchanter les Boyz

BadBoy s'est livré avant hier à un exercice destiné à être du remplissage : le lexique des Boyz en commençant par la lettre A. J'ai eu des commentaires sous différents formats... quelques oublis drôles de ma part.

Mais là ce matin, je me rends compte de la triste vérité : à la lettre A, personne n'a songé à AMOUR. BadBoy eût su et sait que ce n'est pas impossible pourtant...

Constatons seulement alors avec une légèreté de bon aloi que ce n'est juste pas un thème que les Boyz aiment discuter. Une chose plus intime que la Boyitude qui demeure très sociale ou physique, un autre champs en vérité qui n'est pas sexuel sauf dans sa version 'passion des premiers temps' ?

11 mars 2009

Ségolène déclare ouverte la chasse au gendarme

Ce matin, BadBoy s'est mal réveillé, enfin d'abord bien (...très privé...), puis mal, car il a mis la radio donc France Inter et ce fut un festival de Ségolène Royal. Alors, il a pour la première fois appelé le standard d'Inter pour poser une question qui avait le défaut d'être technique et de démontrer l'ignorance et la bétise complémentaires de la mauvaise foi de la dite dame (évidemment il n'est pas passé à l'antenne).

BadBoy a trouvé les journalistes très faibles face à une Ségolène très en forme pour répondre avec aplomb usant de mensonges, de fausses prises-à-témoins démago-larmoyantes (elle apprend de Sarko, on dirait ?!), de drapages dans des tonnes de vertu dévoyée, le tout avec une capacité à fuir la question et à théoriser sur des sujets à la mode (l'investissement vert, l'Otan...) remarquables.

La compréhension par son électorat de ces sujets, c'est à dire soit une crédulité ignorante, soit une crédulité liée à l'aveuglement par les bons sentiments ou enfin plutôt la coupable défense d'intérêts partisans sous des dehors méritants, sont la garantie de son succès... mais peut-elle ainsi dépasser 50% ? C'est un risque effrayant : cette arriviste à la voix chevrotante de colère lache des noms de particuliers en pature à la vindicte populaire (phénomène béké ce matin en direct à la radio) mais s'offusque d'être prise en photo dans la station balnéaire préférée des recycleurs de fortunes en liquide ? Elle ne trouve visiblement pas anormal de tirer à la carabine sur des forces de l'ordre dans le cadre de revendications qu'elle estime légitime : pas un mot sur ce crime mais beaucoup de sympathie pour son allié racsite guadeloupéen (c'est vrai si tu travailles pas, le seul moyen de gagner plus c'est de manifester plus).

10 mars 2009

"Après Rodin", ou "je n'ai rien compris"

BadBoy [vient de se souvenir de ce dont il voulait parler] est allé hier soir, à l'initiative de FE, à Orsay (le musée pas la périphérie) pour le vernissage de l'expo "Après Rodin".

On va faire simple : je n'ai rien compris aux propos des commissaires qui s'expriment de façon fumeuse pour démontrer une cohérence entre des oeuvres. "Toute une génération est hantée par le sentiment de la forme et de la ligne", lit-on, oui, p't-être mais à supposer que cela se voit, en quoi cela diffère des précédents ?!

En revanche, ce que l'on embrasse dans cette expo ce sont nombre d'oeuvres superbes d'artistes très inconnus du grand public, et fort injustement. Ce projet a donc l'immense mérite de présenter de très belles oeuvres de vrais artistes, souvent absents des collections françaises, même si ils vivaient à Paris. L'expo a cependant le défaut de présenter très peu d'oeuvres de français accréditant une idée que la France n'aura plus de sculpteur après le forcené...


Ci-dessus de Wilhelm Lehmbruck : Grande figure debout. © Museum Wilhem Lehmbruck / Photo Fondation MAPFRE, Christian Baraja

Parfois, je manque d'inspiration

En effet, cher(ère)s ami(e)s lecteur(rice)s , certains jours BadBoy n'a pas eu le temps de préparer son post du jour et les niouses sont indigentes (manifs violentes à la Réunion pour gagner plus en ne faisant rien, Sarko bronze plus avec Carla pour que le pays gagner plus, le Cac rebondit violemment, etc) : bilan, comme il ne veut pas coller à nouveau une photo de Boyz indécents pour ne pas faire fuir son lectorat nantais (je dis cela comme cela, il y a d'autres endroits en France où le vert foncé est une couleur révolutionnaire), bref il se retrouve à court de "quoi écrire". Comme ce soir.

Alors il précise tout fier qu'il a fait 1,7 km hier à la piscine. Il est fier mais c'est ch@#t pour tout le monde.

Alors inspiré par Fif-créatif il lance l'opération "AlphaBoy" qui consiste à faire partager la culture des Boyz dans son profil en énumérant les lettres de l'alphabet et les mots clés de ladite culture à y rattacher...

Pour A, cela donne d'après Fif-lèvresenfeu "Ass"- c'est classe ! Pour BadBoy cela donne, comme cela sans trop y passer de temps :

Abba
Actif (c'est chiant les classifications)
Act-Up (BadBoy est très conventionnel mais la démarche disruptive attire parfois sa sympathie)
Ahhhh oui (encore ?)
Aids (malheureusement)
Almodovar
Amyl-nitrite (popsss)
Anculé (insulte écrite par un collégien ou pensée par un bof, donc mal orthographiée)
Andy (Rita Mitsouko)
Andy (Warhol)
Ange (pas assez)
Anticlérical (on n'ira pas sur un bucher)

Vos propositions sont les bienvenues.

9 mars 2009

Chat perché

Avec le temps, on oublie les bons vieux jeux de nos enfances... tout récemment j'ai redécouvert "chat perché" avec des amis...


© Didio avec les modèles Bruno Rodriguez & Mauricio Bussolaro signalés par ACauseDesGarçons et Charmants.com

C'est ça un week-end ?!

Mais c'est horribleuuument fatiguant !

BadBoy c'est d'abord tapé un rhume cataclysmique qui lui a consommé 50% de son énergie déjà faible en fin de semaine - bilan il a même pas pu se traîner jusqu'aux deux défilés auxquels il devait assister - c'est aussi qu'étant très snob, il fait la haute-couture pour le glamour, le prêt-à-porter homme pour la santé, mais le prêt-à-porter, il se sent moins concerné...

Il en a résulté la sensation que tout a été concentré sur :

1-l'initialisation du nouveau MacBookPro destiné à se substituer aux X systèmes sur lesquels BadBoy stocke ses photos et s'amuse dans le cadre très privé (j'en vois qui ricanent mais c'est qu'ils savent ce dont il retourne..?!) - en attendant, même avec un Mac la prise en main d'un nouvel ordi reste une épreuve (notamment grâce aux connections au net) ;

2- le ciné de vendredi soir avec TLCKiwi : Harvey Milk est très bien joué, mais cela reste un documentaire avec quelques touches mélo pas indispensables - à voir mais pas à revoir, ce qui semble être la caractéristique des derniers films vus par BadBoy (Slumdog, etc...) - à se demander si il ne faut pas lever le pied et être plus sélectif en matière cinématographique ;

3- le ballet de samedi toujours avec TLCKiwi : Le Parc de Prejlocaj à Garnier - très bel orchestre, notamment piano, pour Mozart, mais BadBoy a eu plus de mal avec certains éléments de la chorégraphie. TLCKiwi a, lui, beaucoup apprécié : en entrechat de mec ça vous l'émoustille... BadBoy adore garnier, anyway ;

4- le dîner en tête à tête de samedi chez Mori Venice Bar - toujours aussi cher, toujours aussi bon - à noter le chardonnay Piu di Lei - le problème des italiens c'est que des endroits plus simples et abordables comme la cantine de BadBoy et FE rue Tiquetonne sont aussi superbement bons ;

5- le brunch du dimanche au Mama Shelter, nouvel endroit hotel/resto au concept bien pensé et bien exécuté dans le 20ème... l'occasion de sortir et de retrouver une bande de Boyz pas assez bads mais très sympas ;

6- la Sunday Marcel pour finir en beauté (de ce côté là, on était servi).

[Oui je sais c'était beaucoup trop pour un seul homme, malade qui plus est... l'énergie insufflée par TLCKiwi aura été indispensable...].

Bref le lever à 7.30 ce lundi matin pour participer à un petit-déjeuner en tout petit groupe avec un patron de presse au Park Hyatt fut un calvaire. Seule consolation, la dérive de la conversation des badineries habituelles vers un vrai thême : le désamour des élites à la lumière de la crise - il y avait comme des craintes chez les happy fews d'en haut : le spectre de la Princesse de Lamballe flottait à l'entour ?

6 mars 2009

Aujourd'hui retour du soleil

Je sais pas pour vous mais moi ça m'a donné envie de sortir au grand air, une paire de bermudas et hop...


Pix extraite d'un livre yankee "barely working", éloge d'un art du loisir...

On a diné chez notre Maître

Drôle de sensation hier soir, comme si BadBoy n'avait rien mangé depuis le 23 octobre 2007 : pour l'anniversaire de FE, nous sommes retournés chez Marie-Antoinette, comme nous avions alors surnommée la salle à manger du Meurice où cuisine Yannick Alléno.

Joie, rage, nous avons retrouvé notre Maître : tout ce que BadBoy écrivait il y a 18 mois est toujours vrai, sauf que tout s'est réinventé.

La déco de cette pièce revue par Starck n'a pas fait un bond en avant, mais l'ensemble demeure réussi. La tonalité de l'ensemble n'est toutefois plus alignée avec celle de Marie-Antoinette revisitée par Coppola mais est devenue une harmonie beige-grise-or-argent, joueuse et bien menée. Exit l'Autrichienne et vive l'Empereur : en témoigne la kitcherie argentée du griffon sur le trône de BadBoy (pix)... mais à vrai dire on était prêt à tout pardonner dès l'accueil toujours aussi juste (faites très très attention à votre staff).

Une goutte du blanc de blanc de vigneron, apéritif, est tombée sur le couvert de FE, il ne s'est pas senti mal longtemps puisque le couteau a été changé illico presto !

Ensuite, ce ne fût pas la symphonie rose de la dernière fois (Marie-Antoinette, crouiccck), mais un ballet de saveurs subtiles avec une originalité toujours maîtrisée : "chantilly de roquettes", ris de veau parfait en caisse de résonnance pour les goûts de son émulsion et de ses écailles de chataîgne grillées, "fraises justes dorées", etc jusque l'orgasme tout bête et imprévu sur un petit-chou à la pistache, une sorte de vice que BadBoy ne partage pas habituellement.

Et puis comme la perversité n'a pas de bornes, il y a eu ce Meursault de JM Roulot, un Les Tessons 2002, mais attention un "Les Tessons, (on a bien dit, virgule) Clos de Mon Plaisir (à la ligne)Appellation Meursault Controlée". Evidemment, cela peut sembler ridicule de revenir sur cette pinaillerie d'appellation, mais c'est que le père de M. Roulot l'actuel avait clos de murs de pierres un espace au sein de la parcelle des Tessons, clos surnommé Mon Plaisir, qui se révèle entretenir un climat que l'Inao est peut-être en passe de reconnaître comme AOC. Le bonheur d'être des "fromages qui puent" et d'être équipés en vices de la langue et du palais et du nez pour pouvoir jouir de cette exclusivité...

Oh et puis c'était sympa de nous filer la même table que la dernière fois.

Moins sympa : les sous-entendu de FE qui sera prié de bien vouloir se mettre dans le crane que lorsque BadBoy était plus jeune, l'espérance de vie des hommes en bonne santé était déjà très largement supérieure à cinquante ans, p'tit morveux, va !!

5 mars 2009

La crise a ses solutions...

...elle a même du bon quand on songe aux faux-pas que nous imposent certains après leur shopping Gucciesque !

Plutôt que de se ruiner, découvrons donc en coeur le catalogue H&M. Pour le bonheur de tous, on y trouve des choses superbes (et je ne parle pas que des vêtements évidemment) : OK le minou se tient bizarre mais c'est une question d'attitude tranquille, tu vois, quoi...

C'est plus fort que moi...

...je suis très intolérant, je ne supporte ni les vaches ni les Christine Boutin. Mais je ne me fais pas de soucis : l'intolérance épidermique de cette dernière vis-à-vis des Boys devrait la rendre compréhensive de mon atroce affliction.

En vérité d'ailleurs, quand j'y pense sereinement, je me rends compte que je n'ai rien contre les vaches, certaines (photo) ont même l'air humaines et portent bien la boucle d'oreille. En fait, j'ai dû généraliser à outrance : c'est juste Christine Boutin qui me rend malade.

Merci à Sarko d'avoir tranché dans le débat gouvernemental sur le statut du beau-parent qui est déjà une nouvelle forme d'égalité. A vrai dire, cela m'était assez indifférent, mais le fait que les vaches s'en mèlent a rendu le sujet digne d'être défendu !

Maintenant, je me sens agité d'une ferveur méditerranéenne : j'agite le chiffon rouge devant la vache Christine Boutin "Hep, la Rougeode, on n'est pas encore tous sur des bûchers ; l'Iran n'a pas élargi ses frontières ; vas-y charge !".

4 mars 2009

Vive Chapier, Vive Gus van Sant...

...vive le cinéma car aujourd'hui sort Harvey Milk.


BadBoy n'avait pas entendu parlé de l'homme politique et de son drame avant que les rumeurs sur le film ne commencent à filtrer. Mais depuis la bande annonce, il est assez positivement intrigué par le sujet.

Il est loin le temps des pubs Gucci avec James Franco, qui tient désormais le rôle de l'Ami de Harvey Milk (ci-dessous nageant dans le film).

It's a journey

Si BadBoy n'a pas contribué à son blog hier c'est qu'il a travaillé... bon certes d'habitude aussi il va au bureau, mais là ce fut dense, pour différentes raisons que sa légendaire discrétion lui interdit d'évoquer (la la la, vive la vie de cour) et aussi et surtout car il a du supporter une p#~@n de convention RH... quoique : ce fût moins pénible qu'anticipé, mais tout de même !

Les mots clé pour le "bullshit-bingo" étaient : "it's a journey" (genre c'est la merde, cela ne mène à rien, plan galère ? mais non c'est une expérience initiatique !), "entre nous" (bah voyons on va pas partouzer ensemble non plus ?), "management exposure" (comme à la cour, il est bon de pouvoir courber la tête, voire de faire la génuflexion au passage solennel de l'Empereur ou pour les moins chanceux des Grands Vassaux), "convergence" ou "alignment" (parce qu'on ne peut plus donner d'ordre et faire exécuter), "non-cash reward" (le sens de la vie ou le pouvoir comme sources de bonheur ?).

A propos de "non-cash reward", BadBoy a été fasciné de lire dans le WSJ que le patron de Merrill Lynch a gagné 1,2 MUSD en 2007 et un total de 157,7 MUSD en 6 ans à la direction, tandis que les pertes de la banque ont atteint 35,8 milliards de USD depuis la mi 2007, effaçant tous les bénéfices depuis... la mi 1996. Il n'y a pas d'excuse à tant d'incompétence - j'espère qu'il y a un peu de honte en forme de rémunération négative, mais ce n'est même pas évident.

BadBoy censuré ?

La Duchesse d'Antin-san m'envoie cela...

"
Ayant voulu accéder à ton blog pour augmenter le quota de mes activités intellectuelles du jour, je constate avec surprise que l'accès m'était désormais refusé !!!! [c'est normal le bureau c'est pour travailler ?]

Après les folies des dernières années, la Banque aurait-elle enfin amélioré son système de contrôle et décidé de préserver ses collaborateurs de l'influence d'individus subversifs ???? [rôle que BadBoy revendique haut et fort]

P.S. - je me demande quand même quels étaient les critères du filtre de sécurité qui se sont mis au rouge pour m'envoyer le "warning" :

  • apologie de l'argent facile (resto avec menu à 1000€, sac Vuitton "désirable" etc....) ???
  • oisiveté assumée au boulot (consistant à assister aux vernissages et faire une analyse comparative du champagne) ?
  • en vrac, les photos "pointus" voire le mot "boy"dans l'adresse du blog ? (pour certains, pourrait être gênant mais inoffensif pour une mamie comme moi [quelle coquête, elle croît que je vais lever le petit doigt pour contredire ?])."

BadBoy se sent renforcé dans cette affaire de critique voilée !

En haut à gauche, une allégorie des vertus par Le Corrège © RMN / Hervé Lewandowski.

2 mars 2009

Le coup de l'estafette en panne

Hier soir en sortant du ciné avec TLCKiwi et Fif-apprenti-couturier on passe devant la caserne des pompiers de la rue du Jour et qu'y trouve-t-on ? Cette superbe estafette, genre retour de Kathmandou par VW, garée sur le trottoir.

On a adoré la bête alors on vous la montre et pour que le fantasme soit parfait, on a aussi repéré le détail qui excite à fond les ménagères et les bad boys du quartier :

Téléportation

BadBoy a essayé un nouveau procédé de téléportation ce w/e : le dernier TGV ! Il a ainsi réussi à être un bon fils/frère/oncle le samedi en pays nantais, un parfaitement bad boy du dimanche 1h00 à lundi 9h00 (là l'Empereur le ramena sur terre - enfin quelle terre ? L'Empire est un monde réel où les mannequins font 1m90, où le business se fait à une terrasse ensoleillée avec plein de bioutifoul pipoles et où une marge de 30% est faible).

Ça a commencé fort vendredi soir dans le TGV de 21.00 pour Nantes : cette maudite borne de réservation est certes plus aimable que la guichetière parisienne moyenne mais elle m'a relégué au bout de la rame, dans ces compartiments ridicules où la SNCF a aménagé des espaces tout tout concentrés (avant la re-décoration mauve de Lacroix, c'était encore pire puisque les sièges étaient parallèles à la voie, on vomissait direct sur le voisin d'en face et on glissait sur ce qui était tombé parterre tellement les sièges étaient raides).

Et là vla ti pas que c'était sinistré : quasi que des Boys, mises à part 2 représentantes de la minorité tout de même très visible des africains en boubous (ce qui n'est pas si commun à Nantes, la coiffe bretonne oui, le boubou non !). Et advint donc ce qui devait advenir : un bad boy en a branché un autre sous couvert de "vous aussi vous avez un ordinateur comme ça" (jamais encore entendu celle-là), échange de tél et de cartes à l'arrivée... Quant à mon voisin il matait Queer as Folk piqué sur Pink sur son PC.

La tisane avec mes adorables parents fut un sas de décompression utile avant le samedi de bonheur familial, temps parfait, joie des enfants, complicité nouvelle avec ma nièce qui, à près de 2 ans, a tout compris des techniques de séduction...

Samedi soir, retour sur Paris pour Cud à partir de 1h00 du matin : étonnantes conversations sympa et sérieuses dans cet endroit si peu à propos...

Dimanche, ciné avec TLCKiwi et Fif-couturière : l'étrange histoire de Benjamin Button. Une grande fresque qui donne à penser sur le cours de la vie avec pas mal de facilités, dont certaines trop vues (Titanic !!) mais un bon moment - recommandable faute de mieux mais pas à revoir.

BadBoy fut égal à lui-même pleurnichant durant la dernière demi-heure ce qui lui aura valu (ça et le manque de fatigue) de ressembler à son poisson rouge noir ce lundi matin.