Mon Dieu le Kokoschka

Ruez vous au Théatre Antoine pour le Dieu du Carnage de Yasmina Reza et vous en saurez plus sur Grignotte le hamster et sur la fascination pour Kokoschka chez la bourgeoise intello névrosée.

Excellente soirée hier soir sur le conseil de Nitokati, Ms. Spartiate et FunnyLawMaker. La pièce a un bon rythme, les textes sont plein d'esprit, les acteurs entre moyens et excellents (certes, Isabelle Huppert dans le rôle de la pro-Kokoschka ci-dessus un peu stéréotype d'elle-même), mais surtout quel bonheur de voir s'effondrer le château de cartes des apparences bo-bos.

Une jolie réplique : "on a voulu être sympathiques, on a acheté des tulipes, ma femme m’a déguisé en type de gauche, mais la vérité c’est que je n’ai aucun self-control, je suis un caractériel pur".

Un site pour en savoir plus : ici.

Commentaire péteux de l'archétype du spectateur qui n'a pas compris qu'il s'en prenait, avec cette pièce, de fait, plein la gu... : "inspirée par une histoire que lui raconta son fils de 13 ans, sa pièce montre que sous nos costumes d’Occidentaux civilisés et polis, demeurent toute la violence et la souffrance inhérentes à l’être humain" (source Evene.fr).

Toute similitude avec un congrès du PS ne serait que fortuite.