On se souvient qu'en son temps, BadBoy avait été frustré par son week-end praguois... qu'à cela ne tienne, à l'invitation ferme de TLCKiwi qui s'y est attaché avec son coeur et une partie de son portefeuille, ce week-end nous voyait prendre la direction de Budapest.
Très agréable surprise : même par très beau temps, on est loin du DisneyLand teutonnisant sans goût (ou de goût américain ce qui revient peu ou prou au même) de Prague. Buda et surtout Pest est une ville à vivre où la grandeur de l'architecture d'une capitale est adoucie par un rythme de vie provincial. Les amis et obligés de TLCKiwi là-bas s'en plaignent, mais c'est idéal pour un court break.
BadBoy qui continue de fantasmer sur le creuset intellectuel péri-habsbourgeois du début du XXème avant que les totalitarismes ne viennent tout nier, a joui de ce qu'il ressentait de la MittelEuropa. L'hôtel, vieil immeuble très bien refait et redécoré, le Gerlóczy (nom mentionné pour que TLCKiwi enfin, s'en souvienne ! Pub en haut à gauche), était un hâvre parfait, central et avenant pour rayonner... BadBoy s'est confié aux bons soins de TLCKiwi qui mettait comme une fierté à montrer ce combien il maîtrisait la ville centrée sur sa rue Royale (enfin plutôt la rue des queens) : découverte in extenso de la ville et de ses charmes, de la saucisse viennoise du petit déjeuner sous un érable généreux (il n'y a pas là de connotation sulfureuse), jusqu'aux bains sulfurés (là parfois c'est un peu plus sulfureux), en passant par des prouesses architecturales et des audaces restauratoires réussies.
Et puis n'oublions pas qu'un bon quart des acteurs de BelAmi (là cela est clairement sulfureux : vous cliquez ici à vos risques et périls) sont d'origine hongroise et que ce w/e aura été l'occasion d'un déniaisage de BadBoy qui aura ainsi découvert qu'un show dans un bar nommé Action dépasse de très loin le suggestif... Le tout découvert en compagnie des Nadine-de-Charleroi, nouvelles connaissances qui partagent avec notre Nadine-faite-Angélina le même prénom en couple : attention soyons bien clairs, nous ne faisions que regarder (et baver pour certains).
Revenons-en à l'Art, parce qu'avec TLCKiwi on s'est surpris à se perdre avec bonheur dans la Galerie nationale hongroise, architecture seventies et coco au sein d'un palais habsbourgeois, pour découvrir avec bonheur les sécessionistes : mention spéciale pour József Rippl-Rónai ci-après.
24 mai 2009
Rue Royale à Budapest
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