BadBoy se faisait une joie d'aller à l'ArtyShow, cabaret où des messieurs déguisés en femmes projettent de nous divertir sur des bandes sons emblématiques. Le tout était recommandé par Fif-facile et MonSignore : soit on n'a pas vu le même spectacle, soit leur vénération pour la Zoub (serveur au César de la rue Chabannais, NDLR) les aveugle.
Soyons clairs : même si TLCKiwi est très loin d'être un tantinet snob et si BadBoy désespère de l'entraîner sur cette voie, il a totalement convergé avec le jugement attristé de BadBoy... pourquoi la culture boyz popu se complaît-elle dans une telle pauvreté? où va-t-on chercher tous ces clichés, déguisements de danseurs genre star-treck en guise de modernité ? où est la créativité ? pourquoi manger du faux-bourgeois mauvais, donc péteux ? n'y a-t-il pas de bons vins qui ne soient pas des Bordeaux, trois fois moins chers ?
Cela a renvoyé BadBoy a quelques expériences dans le Marais naissant et aux mains des boutiquières communautaristes avides, il y a 20 ans lorsqu'il débarquait à Paris : de quoi vous rendre zétéro fissa. La fausse joie de vivre qui cache mal le stock de prozac, la fausse exubérance qui cache le rance.
Une mention spéciale cependant pour le meneur de revue, le seul qui soit drôle, fort de voix et fort de tour de cou comme de taille. Il suffit de peu de choses pour faire rire et plaisir et il le prouve. Le reste n'est pas à la hauteur des happenings dalidesques de 3 heures du mat' au club 18 au début des années 80...
13 mai 2009
Subculture dép
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