Joli vendredi soir bien que TLCKiwi était d'une humeur de chien : il avait suggéré à bon escient que nous nous enfermions dans une salle noire pour... le dernier Almodovar : les étreintes brisées.
BadBoy a adoré, TLCscreugneugneu moins : ce n'est pas un vrai Almodovar, il n'y a que les moments du film qui correspondent à deux vieux rushes que le réalisateur sur le retour essaye de remonter qui soient dans la palette du grand Pedro (humour, univers visuel, etc)... mais c'est néanmoins excellent... à vrai dire un tantinet plus prétentieux intellectuellement qu'à l'habitude, notamment ce grand moment où le réalisateur aveugle demande un arrêt sur image au visionnage d'une video qu'on lui raconte et qui montre ses derniers moments avec sa maîtresse morte (assassinée, bien sûr, c'est du Almodovar) ; arrêt sur image neigeuse vers laquelle la caméra va en gros plan et filme les mains du réalisateur qui caressent l'écran...
BadBoy aura aussi aimé les images de la vie d'un monde des affaires qu'on espère englouti dans l'oubli, un monde à la frontière de la haute fonction publique et des grosses affaires industrielles hispano-latino-américaines, mal dégrossi du franquisme. BadBoy en a taté dans les années 90 lorsque ces bestiaux de pouvoir illicite essayaient de lever des fonds sur les marchés de capitaux internationaux. Pas reluisants, les messieurs à costard impeccables et cheveux gominés.
30 mai 2009
Sa dernière sensation aura été la saveur de ta bouche
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2 commentaires:
Badboy serait-il aussi un peu Alain Delon?????
Cela faisait effectivement très longtemps que le style de ce blog ou ce qui en tient lieu, faisait penser BadBoy à AlainDelon... Il vous en prie !
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