Aujourd'hui une agence de comm' m'a collé dans les pattes, pour la briefer, une journaliste qui va écrire un discours Impérial (alias speech de l'Empereur, my superiorly big boss, pour ceux qui suivent mais lentement).
Alors je la reçois en coup de vent, toujours un peu à la bourre... et là, je la sens différente... certes un style à se faire volontairement remarquer (style réussi au demeurant) mais surtout on sent comme un contenu intérieur fort. L'horreur : j'étais allé au rendez-vous sans avoir mémorisé son nom - horrible anonymat juste lié à la fonction "nègre du jour". En plus on n'a pas échangé nos cartes de visite pour commencer.
Comme je préfère mettre les pieds dans le plat que de mourir idiot, je finis par demander maladroitement si elle fait des choses plus excitantes que la plume négrillone : et paf... "oui j'étais sur France Culture la semaine dernière pour mon dernier livre sur Warhol (avec le mec dont j'avais séché le vernissage cause que Benjie m'avait dit que c'était pas bien)"... et elle a eu la grâce de ne pas me dire que le Monde avait encensé ledit livre (dont la critique m'avait effectivement intrigué).
Mais elle m'a bien fait sentir le fossé entre mon monde et le sien... Cécile n'avait pas tort.
3 mars 2008
Incompréhension intello vs. besogneux
Libellés : Art, Boox, CorporateLife, Journos
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1 commentaire:
...et puis Benjiiie avait un début d'Angiiine , épidemie de fashionite aigüe ,
Andy , quand même un précurseur de la tendance "pipole bling bling ", ne t'en voudra pas...
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