Plus personne ne veut du reste

Les moins alzheimériens de mes lecteurs se souviendront de ma bonne humeur à l'encontre de Didier Le Reste (en bon français on dirait "le demeuré") lorsque le leader de la CGT-cheminots alimentait la grève des privilégistes gréviers en novembre dernier.

Et bien, la CGT-seuneuceufeu a décidé de fêter la nomination de G. Pépy avec une grève pré-emptive de rien, enfin si, pour, je cite le dégueullis verbal : "l'avenir du fret et la pénibilité dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite". J'ai bien essayé d'expliquer à la petite dame que le syndic paye trois kopeks pour qu'elle vienne à l'aube balayer les crottes de chiens devant l'immeuble, que c'est vrai quoi, le joystick de conduite (virtuel - tout est verrouillé par électronique) des TGV 20 h par semaine, ça USE, mais elle avait pas l'air de comprendre, blindée qu'elle est dans sa certitude que non, sa vie à elle est trop kewl pour réclamer un régime spécial de retraite...