Edvige ne constitue que marginalement un nouveau danger en soi, dans la mesure où l'info qu'elle va contenir est de toutes façons disponible d'une façon ou d'une autre.
Ce qui est choquant c'est que l'exécutif se sente obligé de tout mettre en forme comme cela (quand bien même il s'abrite derrière l'excuse de la transparence), et que surtout il mélange délinquance, statuts sociaux, rôles associatifs, sexualité, maladie, etc au point que c'est assez débectant.
Suis moins sensible au problème de la limite d'age inférieure de 13 ans : les karcherisables n'attendent pas la majorité pour frapper. Le vice intrinsèque de ces fichiers est indépendant de l'age auquel on y entre : rien n'est plus jamais effacé, au mépris du principe de prescription et les inscriptions reposent sur des ragots ou des observations plus ou moins sérieuses et donc pas du tout opposables à la justice.
Le problème crucial de cette opération qui peut partir d'une bonne politique de gestion des risques d'atteinte à l'ordre public, me semble surtout être l'utilisation qui pourrait en être faite le jour où un facho est élu démocratiquement : cas pas si impossible (cf. Allemagne dans les années 30 et US dans les années 2000...). Il a accès à des listes entières de gens à guantanamoïser, ou pire.
Et il faut toujours attendre un temps trop long, avant que quelqu'un ne vienne tondre une Edvige qui aurait couché avec un facho...
8 sept. 2008
Edvige (suite)
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