L'un des charmes et pas des moindres (il y en a peu) d'une crise est qu'elle fait revenir aux fondamentaux. Le vieil Etat français avec ses archaïsme ne pouvait pas avoir tout faux, et l'inconnu de gauche, Gouverneur de notre Banque Centrale, Christian Noyer, peut rester crédible en déclarant qu'il n'y a pas de "raison d'avoir peur" avec notre système bancaire.
Le risque demeure que cette crise conduise à une déconfiture du système, que les politiques et les acteurs individuels, banquiers, industriels, actionnaires, vous, moi, perdions les pédales, et que tout aille de pire en pire. Mais on en n'est pas encore là et au delà des déplorables effets d'annonce des ânes (et ânesses) radio-télévisuel(le)s (la presse écrite nationale est bien plus intelligentes dans ses couvertures), il y a surtout purge actuellement.
"Bang-les et Maquereaux" de Londres a toujours eu une réputation de, précisément, mère maquerelle, NitoKati a senti dans le passé que "Vexla" était une bête hybride pathétiquement gérée, "Nat-fuck-mix" est depuis son baptème un batard né de copulations très très très vicelardes entre des semelles de crêpes et des énarques impuissants (pléonasme)... bref, on ne peut que se réjouir de voir le ménage fait.
La vrai question est alors celle que posent les Républicains aux US (Mon Dieu, vous m'acculez à en dire du bien ! Délivrez nous du mal !) : faut-il intervenir, certes oui un peu pour éviter la déflagration, mais jusqu'où ? Et quelles lois du marchés faut-il souffrir de faire jouer ? (chaque mot compte).
Les masques tombent et Sarko est très en pointe pour de l'activisme intelligent tandis que Bayrou et l'autre parti, merde, j'ai son nom sur la langue, mais je trouve pas, si si la nouvelle choucroutée et son ex-mari rallié au mou du genou de Paris, bon enfin, vous vouyez qui je veux dire, bref l'opposition est symboliquement à côté de la plaque. Sarko va repasser au dessus de 50% d'opinion favorable - c'est mécanique en cas de crise, et évident face à l'obstruction des bas-de-plafond politicards d'en face (pour rire allez lire la puissance des propositions de Bérou des Pyrénées sur le site de son organisation de vieux aigris perlevado-kahniens !).
30 sept. 2008
Est-ce une purge ou la fin d'un monde ?
Libellés : CorporateLife, Politics
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