Bon certes beaucoup savent que je le suis toujours, mais je fais allusion à l'angoisse horrifiée et au dégoût qui s'étaient emparés de moi le 11 septembre 2001.
Je me revois consultant négligemment pendant une conversation téléphonique un écran et lisant qu'un avion a percuté une Tour Jumelle et de me dire "mais quel con, planter son coucou comme ça", en imaginant quelques fumées et vitres brisées (et un Tanguy Laverdure de moins). Et puis là tout s'est enchaîné, la conscience du meurtre de masse, et la haine de voir frappé cet idéal humain qu'est NYC, sous son soleil de septembre, le mythe de la civilisation en marche loin des risques et des doutes soudain violemment annihilé... la panique et l'angoise, et je me revois éclatant en sanglots, hystérique dans mon bureau, incapable de parler à mes amis au tél... heureusement quelques e-mails de ceux de là-bas disant que tout va bien, et puis l'angoisse d'avoir perdu durant plusieurs jours le contrôle radar de ce pote vivant d'un côté des Tours et travaillant de l'autre qui avait juste erré dans la ville à pied vers le nord pour aller se réfugier au Peninsula sur la 55ème, et y dormir pour oublier (oui je sais une folle sur-friquée... Y., on n'oserait pas t'inventer).
Et puis ensuite ce fut intellectuellement horrible de voir cette Grande Civilisation, menée par un nabot débile, sur le chemin criminel dont justement un BenLaden rêvait, celui qui éloigne de l'Homme et de l'Habeas Corpus.
Putain de nine/eleven. Mais toujours Vive NYC (il est clair que je suis toujours aussi hystéro).
ET PUIS LE PAPE ARRIVE EN VILLE ET VA FALLOIR SUPPORTER CELA.
11 sept. 2008
Il y a sept ans, j'étais hystéro...
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