Je sors d'un déj' où j'ai écouté un économiste émérite qui parle des autres économistes comme des "copains" et qui assène ses opinions avec force et arrogance, où je l'ai entendu donc, prédire un Armageddon financiaro-économique si on ne faisait pas tout ce qu'il dictait qu'il fallait faire (super-étatisant).
Heureusement en fait, les Economistes se doivent d'être arrogants et de se soutenir comme une mafia... parce qu'ils ont toujours tort a posteriori (d'ailleurs sinon ils ne seraient pas économistes mais riches !) >> ils sur-compensent ainsi leur ridicule et leur inutilité.
La preuve par Sotheby's interposé : la crise n'a pas commencé hier, mais en août 2007, les bourses ont depuis lors baissé de 30%, mais le chomâge est (au pire) étal en France, la Chine croit à plus de 10%, et les ventes d'art contemporain pêtent le feu. Le Veau d'Or de Damien Hirst, bullshiteux conceptuel qui nous refait son Wharhol 50 ans plus tard, est parti pour un record... oeuvre neuve !!
Et si on purgeait maintenant le domaine des intermédiaires dans le monde du négoce d'art ? Une victime vient de se désigner : Le Figaro rapporte les propos du galeriste en art contemporain, Georges Philippe Vallois, "le catalogue fait penser à une succession de produits dérivés. Du déjà-vu fait et refait. Chacun peut repartir avec son papillon de la couleur de son choix. Affligeant !". Ce Monsieur ne doit pas beaucoup fréquenter les Foires, Biennales et autres Salons pour ne pas avoir remarqué le manque d'innovation (combien y aura-t-il encore de peintres déjà morts présents à la FIAContemporain dans un mois ?!) et les répétitions.
En attendant, l'économie préoccupe un peu BadBoy qui serre les fesses, non pas par bonheur espéré, mais dans la crainte qu'effectivement les purges ponctuelles n'entraîne la panique et la déconfiture de l'économie réelle, alors qu'un système libéral efficient assurera seulement des ajustements salvateurs.
17 sept. 2008
Quelle crise ?
Libellés : Art, CorporateLife, Trends
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