Aux frais d'une Géorgie qui s'est donné un gouvernant bien mal inspiré, les évènements de l'été (dans des régions peu hospitalières dont, à vrai dire, le commun des européens se moque comme de l'an quarante), ces évènements donc auront eu le mérite de ramener l'Occident à plus de raison quant à la réalité de la Russie de Poutine.
BadBoy n'a jamais été trop amène avec ce pays, avec ici cette théorie que ce n'est pas par hasard que le pays a connu l'esclavage sous les tsars et la dictature rouge ou ici.
Mais bercés par la croissance du PIB et des exportations corollaires et surtout, par les effluves du pétrole et du gaz des ex-soviets, nos dirigeants (à l'exception notable de la rude Angela) ont un peu trop flirté avec le KGBiste mal dégrossi.
Sa marionnette à la Présidence, Medvedev, a mis les choses au clair :
1. j'envahis mes voisins si je veux (ce qui est inexcusable, même chez des voisins très cons et même si ils s'entretuent, hors mandat international) et
2. comme tous les sauvages qui ne comprennent pas le sens de la démocratie, je déclare "le président Saakachvili n'existe plus pour nous", un grand classique que de nommer les gouvernants des démocraties !
Les masques sont tombés. On sait à qui on a à faire. Pas à des amis, au mieux à des relations d'affaires. Pour mémoire, lu ici ou là : Garry Kasparov exhorte l'Europe "à ne plus accréditer l'idée que la Russie est une démocratie".
3 sept. 2008
Le vrai visage de la Russie de Poutine
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