La polémique actuelle sur le détournement de la tribune qu'offre la conférence dite Durban II organisée par l'Onu à Genève, détournement anti-israëlien par le leadership iranien, ne doit pas faire oublier que cette conférence était une mascarade.
Les projets de déclaration finale que s'échangeaient les diplomates qui préparaient la rencontre avaient certes le mérite d'exister, mais aurait-on pu s'en contenter ? La presse et les hommes politiques occidentaux, comme Kouchner, rapportent que le consensus se faisait au moins-disant culturel, et en l'occurrence au pire-disant cultuel. Les mollahs et papistes de tous bords, avec leurs représentants laïques issus des pays qui ne se développeront pas, avaient négocié la chappe de plomb contre quelques principes anti-racistes. Parmi les victimes de l'obscurantisme : la lutte contre l'homophobie. Nos diplomates devaient-ils transiger là-dessus ? Peut-on transiger sur nos idéaux ?
Pour mémoire, le week-end dernier une aggression homophobe, apparemment violente (15 contre 3 et ce n'était pas un gang bang), a été interrompue à temps par la police devant la mairie du 3ème (entre nous les casseurs de pédé démontrent leur connerie de faire ça là, mais ça on savait déjà). Source : ici, jdd.fr, et ici.
Une impression suite au fiasco de Durban II : l'Onu, c'est fini ! Avec le G20 qui a bien fonctionné récemment on a peut-être trouvé la solution d'un forum de discussion harmonieux et représentatif, un directoire du monde un peu élitiste certes, mais qui élimine les vétos intempestifs et arrête de nous tirer moins-disant conceptuel (hier les US, demain d'autres obscurantistes).
22 avr. 2009
Durban II et les Boyz
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