Hier soir, 20.30 au Français pour aller, bien seul (la tribu ayant botté en touche, lassée de mes tentatives risquées de trouver des pépites inconnues...), voir La Grande Magie d'Eduardo De Filippo - soyons honnête, quoi qu'en dise Le Monde, je ne connaissais pas l'auteur auparavant !
Sur la foi de la critique dudit quotidien, j'avais des attentes très élevées... j'avais lu "le spectacle dont avait besoin la Comédie-Française"... "cette création-là : joyeuse et profonde, portée par deux acteurs éblouissants, Denis Podalydès et Hervé Pierre"...
Oui mais à placer la barre trop haute, je ne pouvais qu'être déçu. Certes Podalydès et Pierre sont magistraux, comme toujours (c'est dingue comme on s'habitue au luxe !), mais si on ne connait pas d'Eduardo De Filippo ce n'est peut-être pas par hasard : l'histoire, histoire dans l'histoire, rapport au temps, à l'illusion (illusion non comique), songe éveillé, etc, bien des grands mots, l'histoire donc, souffre d'une construction hasardeuse et déséquilibrée ; c'est branlant à partir du milieu de la séance et cela ne retombe jamais sur ses pieds, même si la cavalcade est bien servie par une mise en scène entre astucieuse et brillante.
On a au moins gagné la confirmation d'un très grand : Podalydès. Cf. cet article Bourdieu par lui où j'ai trouvé la pix en haut (photo Olivier Roller).
22 avr. 2009
La Magie n'a pas joué
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire