BadBoy laisse tomber la LIM et la Matinée (au passage les deux visuels ci-dessous pour deux soirées en concurrence dimanche soir sont drôles de similitudes et pathétiques de grossièreté), il va juste prendre un petit Club Sandwich au lion ou au crocodile, il hésite, mais tant qu'à faire, faisons chic.
En attendant, soba et millefeuille au thé vert de Sadaharu A. chez Yen à Saint-Germain ce soir...
27 nov. 2009
Upgrade
22 oct. 2009
Arty suite
BadBoy a donc inauguré la Fiac du Grand Palais hier... pas extatique comme édition, quelques bons moments, beaucoup de bâillements d'ennui malheureusement aussi - FE aura (pour une fois !) été moins sévère que BadBoy.
BadBoy pense qu'on en a marre des néons, sauf retours aux origines genre François Morellet, de la x millième revisitation de Vasarely qui a déjà bien assez produit, des miroirs, des tasseaux de bois bruts posés en vrac ou pas, des micro-formats si laids qu'alors on les fait encore plus petits et qu'on en met 20 cote-à-cote pour faire "vraie oeuvre"...
Il a aimé : pas mal de travaux figuratifs avec des symboles ou du sens ou de l'intrigue, la fin des photos de sites industriels par des teutons, la fin des photos de plages surexposées par des italiens (une scorie relevée cependant), le très beau Kupka dans la partie muséale d'art moderne (où il y a tout de même beaucoup de choses sublimes, peut-être un peu influencées par la vente YSl, mais tout de même), le fusain de chute de reins chez Templon mais il ne peut pas se l'offrir, etc.
A noter cette année, peu de sexe ostentatoire : les riches sont de plus en plus pudibonds, ou bien ils sont de plus moyen-orientaux que russes peut-être ?!!
Pour conclure, BadBoy se demande pourquoi les journalistes se réjouissent que la foire internationale d'art contemporain serait géniaalllle et ne citent guère que des références d'art moderne ? Ah pardon, ils ne savent pas la différence ?
Le dîner ensuite chez Hanawa le grand petit frère de Kinugawa, heureusement oublié vers l'avenue Montaigne, aura été d'une autre trempe : fameux. L'atmosphère de lounge tokioïte perdu quelque part dans un look des années 80 bon chic bon genre local est fort agréable.
10 juin 2009
Qui a bu, boira
...ce qui n'est pas réjouissant pour l'avenir du foie de BadBoy si l'on en juge par sa consommation de bonnes choses ce w/e à la Chlorophylle. Fort du support moral de Ms. Spartiate et de la capacité physiologique de NitoKati (et TLCKiwi qui n'a pas été en reste), ce fut donc dans l'ordre décroissant de réussite : Puligny Montrachet Les Enseignères de Coche-Dury, peut-être parce que c'était du 2001, Savennières Roche aux Moines du Chateau de Chamboureau 2002, Issan 2000.
BadBoy songe donc à faire aménager une malle TonVui en cave pour emporter à Ibiza une réserve suffisante...
Libellés : Chlorophylle, Ego, Food, Fun, Travel
1 juin 2009
La, laaa, lalala, Paris est belle [et BadBoy est fol ?]
BadBoy a passé un excellent bien que manifestement trop court week-end parisien ; et puis son côté héliotrope a joué à plein : il n'a eu de cesse d'exposer son meilleur profil au dieu Râ...
Vendredi soir le ciné que l'on a déjà vanté, suivi d'une pause gourmande à l'Oreille de Cochon, un endroit sympathiquement administré par un jeune homme d'un excellent port en salle (pas de contrépétrie), assiette végétarienne et potage familial en guise de détox pré-week-end, un endroit qui a gardé un décor de faïences de la fin du XIXème représentant les Halles de Baltard live.
Samedi, un effort monumental pour s'extraire du lit et être à l'heure à un mariage bourgeois à 10.30 à la mairie du seizième. Que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une mairesse un peu passée parler d'un sujet un peu fané dans un lieu si mal rajeuni. Heureusement que la bande de potes était joyeuse. En vérité, même si je ne ferais pas cela tous les samedis, j'ai passé un bon moment. Et puis nous avions tous du recul. Les highlights : la quête à la mairie pour "les oeuvres du seizième" (ai vidé mes poches de pièces jaunes et si j'avais eu sous la main le bulletin de l'arrondissement avec Copé et Goasguen en couverture, je le leur aurais offert) et un Madonna remixé qui a amené les amies iraniennes de la maman de la mariée, quiquagénaires au sommet de leur art de l'élégance, réminiscences des fêtes heureuses dans la Téhéran du Shah à se lever et se dandiner en applaudissant... on se serait cru un instant à Ibiza...
[pause bronzage au Palais Royal]
Samedi soir, l'anniversaire d'un ami d'ami de TLCKiwi, énarque bon teint qui n'a aucune idée de comment décorer un intérieur, mais s'est révélé fort accueillant et sympathique (ainsi que son jeune ami quoi qu'en disent certains). Tout s'est déroulé à merveille grâce à l'accumulation miraculeuse de bouteilles de champagnes toujours fraîches (64 au dernier décompte), de jeunes filles et de nombreux Boyz qui se sont rapidement révélés assez bad... Il suffira de se remémorer l'insistance du jeune attaché de presse qui ne demandait qu'à finir attaché au radiateur, tellement charmeur et puis, ivre ou très joyeux, au point qu'à cinq heures du mat' TLCKiwi, toujours bonne âme à ces heures, lui proposait de le raccompagner chez lui à quelques pas, son insistance donc, à ce que nous montions le border et plus par amitié [TLCKiwi s'est ainsi révélé un redoutable allumeur... BadBoy était lui allumé de tous les côtés...]. On se souviendra aussi de FashVikLawMaker draguant bucalement des Boyz mariés, du jeune attaché de presse sus-cité donnant à TLCKiwi des conseils FORT UTILES pour nouer ses lacets de Converse "modement", du salami très appétissant à quatre heures du mat (aucun sous-entendu : alcool vs. gras+sel) et des visites routinières des forces de l'ordre dont on se saura jamais si elles venaient pour saluer les éminents participants à la soirée, vérifier la sécurité de l'organisateur ou demander le droit de se joindre.
Dimanche à six du mat, nous commencions avec TLCKiwi notre détox par un retour de la place Clichy en vélib...
Dimanche, piscine et une belle Sunday Marcel... retour de certains absents, belle ambiance sur le trottoir, [detox oblige, pas un un verre, sorry Fred, on était comme des clandos], augmentation exponentielle du cercle d'amis et hop au dodo.
Dimanche il y aura aussi eu lecture du Vanity Fair sous le soleil voilé du Palais Royal, au milieu des fleurs et des tilleuls, grand bonheur, et aussi la lecture d'un article intelligent sur l'Airbus qui a fini dans l'Hudson en janvier dernier (stress de BadBoy à l'époque)... pour BadBoy toujours stressé par l'Avion, une analyse rassurante...
BadBoy n'aura malheureusement été rassuré que peu de temps car le drame du vol AF Rio-Paris de la nuit dernière le glace [appris il y a 10 min. de Fif-ardéchois, via Facebook]. D'autant que FE-carioco and Co. n'arrêtent pas de nous vanter le chaloupé brésilien depuis quelques temps ; on s'en sentirait proche sans même y avoir jamais mis les pieds. Bizarre de finir ce post avec cela, mais c'est la vie telle qu'elle est ("un accident tragique" comme notre bien-aimé Président l'a noté dans son infinie clairvoyance ; il s'était déplacé à Roissy pour le croire).
BadBoy doit arrêter là de poster pour ce jour et ce post n'aura pas de pix attachée : BadBoy pense aux victimes, dont il apprend déjà que certains sont des amis d'amis, et il se refait le film de ce qui a pu se passer...
13 mai 2009
Subculture dép
BadBoy se faisait une joie d'aller à l'ArtyShow, cabaret où des messieurs déguisés en femmes projettent de nous divertir sur des bandes sons emblématiques. Le tout était recommandé par Fif-facile et MonSignore : soit on n'a pas vu le même spectacle, soit leur vénération pour la Zoub (serveur au César de la rue Chabannais, NDLR) les aveugle.
Soyons clairs : même si TLCKiwi est très loin d'être un tantinet snob et si BadBoy désespère de l'entraîner sur cette voie, il a totalement convergé avec le jugement attristé de BadBoy... pourquoi la culture boyz popu se complaît-elle dans une telle pauvreté? où va-t-on chercher tous ces clichés, déguisements de danseurs genre star-treck en guise de modernité ? où est la créativité ? pourquoi manger du faux-bourgeois mauvais, donc péteux ? n'y a-t-il pas de bons vins qui ne soient pas des Bordeaux, trois fois moins chers ?
Cela a renvoyé BadBoy a quelques expériences dans le Marais naissant et aux mains des boutiquières communautaristes avides, il y a 20 ans lorsqu'il débarquait à Paris : de quoi vous rendre zétéro fissa. La fausse joie de vivre qui cache mal le stock de prozac, la fausse exubérance qui cache le rance.
Une mention spéciale cependant pour le meneur de revue, le seul qui soit drôle, fort de voix et fort de tour de cou comme de taille. Il suffit de peu de choses pour faire rire et plaisir et il le prouve. Le reste n'est pas à la hauteur des happenings dalidesques de 3 heures du mat' au club 18 au début des années 80...
1 avr. 2009
Un peu de poésie dans un monde brut
Hier soir à l'initiative d'un ami proche qui oeuvre pour le dialogue des cultures, BadBoy et Fif-CombattantDuCash sont allé au concert de Ferran Savall, le fils de l'émérite Jordi à l'Européen près de la Place Clichy. Mise en condition évidente avec le lieu, simple et authentique, et avec l'auditoire, grisonnant et boboïsant : ce serait niais et nul ou fameusement réussi.
A écouter Fif-BasseDeChoeur fredonner, pas de doutes : les mélodies, certes un peu gémitives, étaient superbement interprétées et l'émotion de vieilles chansons catalanes ou hébraïco-espagnoles était très présente, mais pas lourde. Une poésie heureuse.
Ensuite le dîner au Wepler, qui a su garder sa lumière crue et ses maîtres d'hôtel revêches, à contre-courant de la Costisation rampante à Paris... dîner très cosmopolite : le chanteur et ses potes à la table d'à côté... mais surtout l'ami proche qui invitait nous présentait un revirement de sa vie : de Boy très bad qu'il avait été, il songeait désormais à se marier avec LaBegum par amour et pas de doute LaBegum était bien une femme ! Le dîner fut donc l'occasion de faire connaissance avec LaBegum qui bien que venant de très loin et parlant un bel anglais avec un accent marqué a totalement connecté avec nos blagues et nos piques.
Quelle belle soirée de Printemps !
13 mars 2009
Issey Miyake au Louvre
Cocktail de découverte de l'expo "Portes du Ciel" au Louvre hier soir avec FE. BadBoy n'est pas le plus qualifié pour en parler car il ne connait rien aux égyptiens anciens. Réflexions en vrac...
12 mars 2009
Kiwis à la sauce art nouveau
Pour l'anniversaire de TLCKiwi, BadBoy l'a entraîné, avec son pote FashVikLawmaker, chez un étoilé parisien... et oui cher/ère lecteur/trice, toujours cet équilibrisme entre abdos apparents et palais coquin...
Direction Senderens pour un très bon moment mais une certaine déception liée à l'irrégularité des exécutions culinaires. Le décor sur la base Art Nouveau demeure superbe, avec la redécoration de Noé Duchaufour-Lawrence bien jouée dans sa partie plafonds et murs, mais plus dubitable avec des tables finalement inconfortables. Et puis une nappe, c'est peut-être vieux-jeu mais ça aurait son petit charme. Le service est sympathique mais n'a pas la rigueur qu'il faudrait (la table conçue pour cinq, mal organisée pour trois, l'eau d'apéritif qui arrive après les amuse-bouche...) : la gentillesse n'est pas tout sur ce type d'expérience.
Côté food, BadBoy a vraiment trouvé belle l'assiette "Asperges vertes, crûtes et cuites, tagliatelles de seiche à l'huile épicée", un beau moment en bouche. En revanche, quelle déception que la "Sole rôtie au curry, riz sauvage et jeunes maïs", avec un grosse sole trop découpée (cuisson très bien mais on a oublié le plaisir de faire tourner ce gros morceau de chair en bouche chez Senderens ?), et surtout une sauce très très grassouillette pompée par un riz sans charme. Bouh...
Heureusement, il y eut le millefeuille vanille pour finir qui à son prix est une sublime affaire dans un lieu qui se la joue trop... mais cela marche : Michelin ayant progressivement redonné deux étoiles à M. Senderens qui avait rendu ses trois du temps de feu le démiurge Lucas-Carton (ah ce pigeon et ce homard, une extase à chaque bouchée).
Oh et puis cette diversité des vins, c'est vraiment déroutant, le Saumur Brézé (un chenin blanc) du Domaine Guiberteau n'est pas à la hauteur du même Brézé des frères Foucaud du Clos Rougeard, mais certes l'Alsace était bien vu sur l'entrée (l'asperge c'est traître).
Je ne sais plus si j'ai aimé ou si j'étais déçu mais c'était une belle soirée...
9 mars 2009
C'est ça un week-end ?!
Mais c'est horribleuuument fatiguant !
BadBoy c'est d'abord tapé un rhume cataclysmique qui lui a consommé 50% de son énergie déjà faible en fin de semaine - bilan il a même pas pu se traîner jusqu'aux deux défilés auxquels il devait assister - c'est aussi qu'étant très snob, il fait la haute-couture pour le glamour, le prêt-à-porter homme pour la santé, mais le prêt-à-porter, il se sent moins concerné...
Il en a résulté la sensation que tout a été concentré sur :
1-l'initialisation du nouveau MacBookPro destiné à se substituer aux X systèmes sur lesquels BadBoy stocke ses photos et s'amuse dans le cadre très privé (j'en vois qui ricanent mais c'est qu'ils savent ce dont il retourne..?!) - en attendant, même avec un Mac la prise en main d'un nouvel ordi reste une épreuve (notamment grâce aux connections au net) ;
2- le ciné de vendredi soir avec TLCKiwi : Harvey Milk est très bien joué, mais cela reste un documentaire avec quelques touches mélo pas indispensables - à voir mais pas à revoir, ce qui semble être la caractéristique des derniers films vus par BadBoy (Slumdog, etc...) - à se demander si il ne faut pas lever le pied et être plus sélectif en matière cinématographique ;
3- le ballet de samedi toujours avec TLCKiwi : Le Parc de Prejlocaj à Garnier - très bel orchestre, notamment piano, pour Mozart, mais BadBoy a eu plus de mal avec certains éléments de la chorégraphie. TLCKiwi a, lui, beaucoup apprécié : en entrechat de mec ça vous l'émoustille... BadBoy adore garnier, anyway ;
4- le dîner en tête à tête de samedi chez Mori Venice Bar - toujours aussi cher, toujours aussi bon - à noter le chardonnay Piu di Lei - le problème des italiens c'est que des endroits plus simples et abordables comme la cantine de BadBoy et FE rue Tiquetonne sont aussi superbement bons ;
5- le brunch du dimanche au Mama Shelter, nouvel endroit hotel/resto au concept bien pensé et bien exécuté dans le 20ème... l'occasion de sortir et de retrouver une bande de Boyz pas assez bads mais très sympas ;
6- la Sunday Marcel pour finir en beauté (de ce côté là, on était servi).
[Oui je sais c'était beaucoup trop pour un seul homme, malade qui plus est... l'énergie insufflée par TLCKiwi aura été indispensable...].
Bref le lever à 7.30 ce lundi matin pour participer à un petit-déjeuner en tout petit groupe avec un patron de presse au Park Hyatt fut un calvaire. Seule consolation, la dérive de la conversation des badineries habituelles vers un vrai thême : le désamour des élites à la lumière de la crise - il y avait comme des craintes chez les happy fews d'en haut : le spectre de la Princesse de Lamballe flottait à l'entour ?
6 mars 2009
On a diné chez notre Maître
Drôle de sensation hier soir, comme si BadBoy n'avait rien mangé depuis le 23 octobre 2007 : pour l'anniversaire de FE, nous sommes retournés chez Marie-Antoinette, comme nous avions alors surnommée la salle à manger du Meurice où cuisine Yannick Alléno.
Joie, rage, nous avons retrouvé notre Maître : tout ce que BadBoy écrivait il y a 18 mois est toujours vrai, sauf que tout s'est réinventé.
La déco de cette pièce revue par Starck n'a pas fait un bond en avant, mais l'ensemble demeure réussi. La tonalité de l'ensemble n'est toutefois plus alignée avec celle de Marie-Antoinette revisitée par Coppola mais est devenue une harmonie beige-grise-or-argent, joueuse et bien menée. Exit l'Autrichienne et vive l'Empereur : en témoigne la kitcherie argentée du griffon sur le trône de BadBoy (pix)... mais à vrai dire on était prêt à tout pardonner dès l'accueil toujours aussi juste (faites très très attention à votre staff).
Une goutte du blanc de blanc de vigneron, apéritif, est tombée sur le couvert de FE, il ne s'est pas senti mal longtemps puisque le couteau a été changé illico presto !
Ensuite, ce ne fût pas la symphonie rose de la dernière fois (Marie-Antoinette, crouiccck), mais un ballet de saveurs subtiles avec une originalité toujours maîtrisée : "chantilly de roquettes", ris de veau parfait en caisse de résonnance pour les goûts de son émulsion et de ses écailles de chataîgne grillées, "fraises justes dorées", etc jusque l'orgasme tout bête et imprévu sur un petit-chou à la pistache, une sorte de vice que BadBoy ne partage pas habituellement.
Et puis comme la perversité n'a pas de bornes, il y a eu ce Meursault de JM Roulot, un Les Tessons 2002, mais attention un "Les Tessons, (on a bien dit, virgule) Clos de Mon Plaisir (à la ligne)Appellation Meursault Controlée". Evidemment, cela peut sembler ridicule de revenir sur cette pinaillerie d'appellation, mais c'est que le père de M. Roulot l'actuel avait clos de murs de pierres un espace au sein de la parcelle des Tessons, clos surnommé Mon Plaisir, qui se révèle entretenir un climat que l'Inao est peut-être en passe de reconnaître comme AOC. Le bonheur d'être des "fromages qui puent" et d'être équipés en vices de la langue et du palais et du nez pour pouvoir jouir de cette exclusivité...
Oh et puis c'était sympa de nous filer la même table que la dernière fois.
Moins sympa : les sous-entendu de FE qui sera prié de bien vouloir se mettre dans le crane que lorsque BadBoy était plus jeune, l'espérance de vie des hommes en bonne santé était déjà très largement supérieure à cinquante ans, p'tit morveux, va !!
30 janv. 2009
D'un dîner léger à un moment de société
Hier BadBoy se réjouissait de son dîner à venir avec la duchesse-d'Antin-san et mademoiselle Direktor, et ce fut effectivement un bon moment entre vieux potes (bonnes copines), sans enjeu autre que d'être complices et d'apprécier la vie... on regardait les pix ramenées du Japon par BadBoy, souvenirs glanés que la duchesse-d'Antin-san commentait de mots et anecdotes locales, le phrasé japonais reprenant de façon émouvant le dessus.
C'était sans compter sur l'intrusion de la sauvagerie...
L'endroit où nous étions n'a rien de bourgeois, ni d'ostensible, je n'y emmènerais pas mes parents : un japonais du quartier de la rue Sainte-Anne, certes très bon (je lui ai déjà fait de la pub ici si bas, mais j'ai arrêté car il n'y a que 6 tables de 2 et un comptoir de 3, très tassés). Cela sature vite, ça sent la friture, mais tout est fait au dernier moment par trois japonaises dans leurs thirties qui chouchoutent leurs clients. C'est juste ce qu'il faut si on est gourmand et aventureux du palais, pas coincé ni exigeant sur la déco.
Jusqu'au cri. La petite chinoise qu'accompagnaient 2 japonaises modasses et un quadra français louche, la petite chinoise donc venait de crier : assise près de la porte, "on" venait de lui voler son sac. "On" est rentré tête baissée, sous une capuche... "On" n'a pris aucun risque : vu l'exiguïté de l'endroit, le premier siège est à 70 cm de la porte, juste un entrebaillement... puis porte claquée. "On" s'est servi ; le français louche a couru, pas assez, c'est qu'"on" est entraîné dans les banlieues.
BadBoy ne pensait pas avoir assisté à une agression depuis qu'il est arrivé à Paris, erreur statistique, ou résultat de sa prudence/vigilance ? Mais là le contact était presque physique et la crise d'hystérie légère qui s'en est suivie était légitime, même si on préfèrerait toujours plus de retenue. Tout y passe pour se raisonner : fait divers, le sac aurait dû être plus prudemment rangé, une carte de crédit ça s'annule, le contact physique est bien moins pire que le métro aux heures de pointes... Mais on dira ou on se dira ce qu'on voudra, c'est déstabilisant. Et un passeport volé, avec ses visas, en voyage c'est rude.
Et puis, il y avait notre circonspection au sein de notre tablée, on est bien pensant et tolérant, les "Heureux du Monde" vivent plutôt à l'abri, mais là, il fallait le constater : "on" était noir (ou bien cela ne se dit plus comme celà ?). Alors nous nous sommes demandé ce qu'il fallait en penser : lorsque l'un d'entre nous qui regardait vers la porte a vu "on" entrer tête baissée sous la capuche, alors que le lieu était plein fallait-il crier au loup, d'autant qu'"on" était noir ? Jusqu'à présent la réponse était non. Elle le restera pour BadBoy mais il ne faudrait pas que l'échantillon statistique dérive trop !
Mot clé : CRAN. BadBoy est à fond, raide debout, contre la punition collective (cf. ses écrits sur les palestiniens), et il sait que le seul remède est le développement, c'est à dire la création de richesse (le moteur est le même chez les pauvres que chez les riches, voire pire), mais il y a des soirs où les jérémiades des uns ne couvrent pas les sanglots de la petite touriste chinoise. Il ne faut pas nous en raconter, la victime était la victime du vol, pas le voleur - les responsables du CRAN avec leur attaque de la police sur les victimes de contrôles d'identité au faciès, doivent admettre que hier soir non plus, les statistiques n'étaient pas belles à regarder...
15 janv. 2009
Crampe atroce au mollet gauche
Certains se plaignent que je ne donne pas assez de mes nouvelles... voici du très frais, très intime, très moi :
...au terme d'un virgule trois kilomètre de brasse, hier soir, alors que j'extrayais fort élégamment mon corps (soixante onze kilogrammes) de l'eau vers 22h22, d'une poussée verticale appuyée sur de musculeux bras, une douleur horrible, communément appelée crampe, a déformé mon visage poupin et m'a obligé à me pencher pour masser le mollet gauche dudit corps (et dans ce cas là FE se contente de répéter "appuie sur le talon, mais appuie fort !" - on se sent aidé, merci, vraiment merci).
De bonnes pâtes au ragoût de veau à l'Osteria Ruggera ont presque soigné cela ensuite... c'est dur d'être un athlète !
Et dire que ce blog a encore des lecteurs, c'est un miracle ?
13 janv. 2009
La Fille est top mais on se fait...
Attention, lecteur rapide, ne te méprends pas : pas de sexisme communautariste dans ce titre... une allusion seulement.
La Fille dont il est question est l'immense Fanny Ardant dans MusicHall, une pièce de Jean-Luc Lagarce (dont soudainement toute la snobitude parisienne parle alors qu'objectivement seuls quelques happy fews le connaissaient il y a 2 ans - mais cette popularité n'est pas injuste, c'est l'apparente familiarité qui m'agace), mise en scène par Lambert Wilson (là pour le coup, couic, à quoi bon convoquer le très imbu grand nom, alors que toutes les indications de mise en scène étaient pensées par Lagarce et que franchement, il n'y a pas grand affolement dans l'affaire), aux Bouffes du Nord...
Bref donc, la Fille, c'est ainsi que se nomme la grandissime Fanny, dans un quasi monologue sur sa carrière ratée d'actrice ratée de cabaret : un pathos très maitrîsé avec un texte dense et beau, un style innovant et exigeant, un jeu subtil et charmant, le charme et la saveur de la Fanny (NDLR BadBoy se répète), bref que d'excellents ingrédients - seulement en fait, sorry but, on se fait ierch après une heure, et cela dure en tout quatre-vingt minutes. TLCKiwi a même été rasé plus tôt (moins sensible aux charmes de la Fanny ? God, quelle Maîtresse dominatrixxxx)
Très juste critique (plus que la mienne) du Figaro.
Ce qui était juste aussi ce fut le petit indien très couleur local derrière le théatre... entraîné par TLCKiwi, BadBoy, un rien précieux, craignait d'y mourir fissa d'une dyssentrie - que nenni, la peste soit du préjugé contre la cuisine ratifère, ce fut bien bon !
24 déc. 2008
On a diné chez de gros propriétaires terriens
Hier soir dîner de Noël ambitieux avec FE au Bristol chez M. Fréchon - réservation de dernier instant... merci la crise !
A chaque endroit son équilibre : là, c'est un jeu entre des extrêmes, décor grandiloquemment bourgeois style ancien régime revisité début XXème (FE : "j'en peux plus dess' décor" au bout d'une heure), qui autorise le staff, quand bien même on lui impose l'habit à queue-de-pie, à copiner pour détendre les choses...
La nourriture est entre les deux, grands classiques très maîtrisés, avec une précision dans l'exécution et le dressage inouïe. La tête de veau ravigote est décorée à la pince à épiler, pas de doutes ! Ses saveurs et aspects, également domptés, c'est pour le bien, mais est-ce pour le mieux ? En revanche cet artisanat joue comme un art lorsqu'on passe à la Poularde de Bresse cuite à la Vessie, le premier service est atmosphérique, le deuxième un peu gras au goût d'un BadBoy urbain.
Bref si au début, on craint de voir surgir Bree van de Kamp pour nous faire la leçon si on se tient mal, très vite, le ballet fonctionne et on gloutonne heureusement, comme le bon bourgeois retiré dans sa propriété de chasse, pas vraiment à la recherche de l'originalité, mais le goût sûr.
Je ne suis pas certain que le cuisinier apparaîsse dans les salles à manger de gros propriétaires terrien, mais hier M. Fréchon est venu s'enquérir de notre confort - il méritait bien l'accolade.
23 déc. 2008
BadBoy frémit de bonheur à l'idée d'être japonais
Dans cinq nuits, BadBoy se réveillera prêt à atterrir au Japon, tous sens confus, mais tellement heureux de retourner après 2 ans d'absence dans ce pays inouï.
Alors comme il faut se préparer aux meilleures pratiques culturelles, samedi soir dernier, BadBoy et TLCKiwi ont pris l'initiative de photographier leur dîner dans le une-étoile-gros-nigaud du coin de la Chlorophylle... cela donnait :
en entrée, un tourteau avec son navet, géants de par le mariage mer-terre si propre à M. Dallais, le chef... suivis par la géline, ingénue tourangelle... et pour digérer le pamplemousse multi-préparé avec son beignet de vent...
Libellés : Chlorophylle, Food, Nippon, Pix, Travel
12 déc. 2008
Tondues
A gauche la photo de Robert Capa "Femme tondue pour avoir eu un enfant d'un soldat allemand, Chartres, 18 août 1944". Que cette pratique semble archaïque 65 ans plus tard... Bon mais on n'est pas là pour refaire l'histoire, juste pour faire jouer la démocratie populaire (et oui, M'dame du Poitou, voilà ce qui se passe quand on demande aux braves gens de s'auto-gérer, c'est pas que joli...). Vive le net pour se plaindre !
1- Yen, restaurant rue Saint-Benoit à Saint Germain que BadBoy recommandât chaudement en son temps. Hier soir, faux pas, le patron n'étant pas là ou pas visible, les jeunes femmes japonaises avaient décidé de prendre le pouvoir - vestiaire pas assuré, plat principal d'un d'entre nous servi à la place de l'entrée et une certaine désinvolture, voire arrogance, totalement étrangère à l'endroit. Carton jaune ! [Reste que la bouffe était superbe, mais à ces prix c'est normal.]
2- www.AussieBum.com - TLCKiwi, ayant besoin d'un peu de shopping à titre de remontant psychologique durant sa période de révisions, avait commandé en novembre une collection de dessous affriolants maillots de bain qui n'est jamais arrivée bien qu'envoyée selon AussieBum... depuis, le service client ne cesse de remettre l'échéance à laquelle il interviendra. Mais quand ça arrivera, qui voudra encore d'un AussieBum ? Autant se faire rembourser avec Amex...
27 nov. 2008
J'les tombe toutes
La Duchesse-d'Antin-san vient de me narrer un dialogue drôle avec les filles qui tiennent mon japonais favori, chez Miki, dont j'ai déjà parlé ici très bas.
"Il est toujours adorable et drôle ; il est raffiné et élégant ; il est super bien habillé ; même dans un groupe, il se distingue des autres..." voilà ce que les filles de Miki m'ont répété pendant tout un déjeuner en me remerciant de leur avoir présenté BadBoy car en plus "BadBoy est un très bon client" (sous-entendu, la Duchesse-d'Antin-san vient moins souvent).
Perfide (elle le revendique), celle ci a voulu remettre les choses au point : "Vous savez, il est plus âgé que moi, il a XX ans !"
Réponse : "Noooon? Il ne les fait pas du tout et en plus qu'est-ce qu'il est miiiiiince" (la Duchesse-d'Antin-san l'a ironiquement pris comme une critique vis-à-vis d'elle).
"Bien sûr qu'il est mince, il fait trèèèèès attention, il va à la piscine 3 fois par semaine !"
Réponse : "Aaah, c'est admiraaable ! On dit souvent que plus les gens sont gâtés par la nature, plus ils font des efforts".
Face à tant d'idolâtrie, la Duchesse-d'Antin-san confesse s'être inclinée... elle reconnait "on aurait dit que ma cote remontait grâce à toi parce que j'ai su faire partie de l'entourage de ce merveilleux BadBoy, le monde à l'envers !"
7 nov. 2008
Vernissage Fashion
Passage de tête ce jeudi soir avec Fif-complice à la Galerie Orel rue Quincampoix pour le vernissage de l'expo d'un artiste dont les rares oeuvres entrevues m'avaient semblé oh-my-God-this-is-stunning: Rupert Shrive. A vrai dire c'est un peu facile, mais c'est très réussi : des toiles réalisées méthodiquement avec dessin type portrait format 1 m sur 2 ou peu s'en faut et le tout ratatiné, plié, et mis en scène dans un cadre. Auto-dérision très sérieuse.
C'était cher (les oeuvres) et très bien fréquenté (le vernissage), voir bon (le parmesan) ou dégueu (le champ')... Enfin quoi que j'ai toujours un problème avec la présentation un peu modasse... Pas d'âme artiste, enfin si comme d'hab yavait une masse de jeunots aux looks improbables supposément artistes, à picoler devant la galerie - ça devient récurrent pour ce type de moment à Paris.
J'imagine quiya un un copyright pour la photo à gauche de "Chinese Girl PVC, 2008" : on va dire galerie Oriel et l'artiste.
29 sept. 2008
Gueule de bois
Quel stress ce lundi matin, même si honnêtement, ce n'est pas la pression du taf... ya même un défilé tout à l'heure pour un break sympa... non, c'est dans la tête du BadBoy qui a trop profité du w/e et se retrouve lundi tout triste et tout gris.
Ce week-end fut marqué du sceau du Japon avec 3 dîners japonais ou nippono-inspirés. Vendredi, chez le petit Monsieur qui fais ses sobas lui-même à St-Germain (par ailleurs, quartier confirmé dans son rôle d'annexe Eurodisney Paris Downtown), avec Ms. Spartiate, toute fraîche et pétillante, dopée par une expérience personnelle éprouvante mais tout-est-bien-qui-finit-bien, et NitoKati avec lequel nous avons échangés nos visions de grands hommes de la finance.
Samedi, improvisation de dernière heure, premier dîner 'Boyz-only' dans mon nouveau chez moi : il était temps depuis avril, mais je suis comme cela... si j'avais dû me décider et planifier plus de 3 jours à l'avance je ne l'aurais jamais organisé... bêtement perfectionniste... j'ai donc identifié de malheureux cobayes consentants... bilan : à 2 heures du mat', nonobstant des voisins disparus, l'ampli Nad se défonçait sur Capitaine Flam, SweedyVolange défendait FE des assauts de Poupou-de-la-Tour, tandis que Frère-Sagesse-de-la-Tour se travestissait en Véronique ou Davina et Fif en Porteuse de Foulard pas très islamique, pour ne citer que des éléments disibles. Mon thème japoniste était un peu surfait, mais toléré par des hôtes très compâtissants, smack, smack. A 3 heures du mat', ce-qui-restait-d'humain s'est téléporté à la Grotte-aux-Monstres de la rue pas-croisée d'à côté. Le reste n'est que Paracétamol...
Dimanche, dans un but mesquin de récupérer les photos d'Ibiza, BadBoy a infligé un autre mauvais traitement japanisant à quelques adorables flamands roses fréquentés à Ibiza en août - plus civilisé que la veille (l'évènement, je ne permettrais pas de juger les Boys, smack, smack), sauf que e-Fif avait le feu au blackberry et qu'il a fallu jongler entre pix de plage et www.vosmms.com. Ensuite, BadBoy fut trop naze pour la SundayMarcel.
Vainqueur du week-end : Sadaharu Aoki, le pâtissier.
8 sept. 2008
Life is too dense
La vie est beaucoup trop dense et je n'ai pas pu m'adresser à toi, Camarade Lecteur (mention dans Edvige >> "crypto-marxiste") de tout le week-end (Edvige >> "crypto-catho respectant le jour du Seigneur"), ni de ce lundi surchargé de travail (Edvige >> "force de travail à rendement trop faible").
Vendredi : drinks ruinardesques chez les la-Tour, des connaissances fraîches d'Ibiza (Edvige >> "garçon facile") mais très recommandables ! (baise-main à PouPou si il me lit). Dîner plus approximatif à ZeResto, en plein gayto : suis trop exigeant, c'est clair (Edvige >> "fils-de-famille péteux").
Samedi : ruiné avec une paire d'enceintes HiFi Focal topissimes (Edvige >> "revenus disproportionnés ; activités mafieuses probables") dont l'installation m'a ensuite occupé un quart de la nuit (Edvige >> "impuissant"). Aussi déjeuné à 17.00 avec Fif-complice rue Montorgueil (Edvige >> "désordres alimentaires") puis dîner avec Ms. Spartiate, élégante et resplendissante, et NitoKati, aussi heureux que moi de la rentrée : chez Miki, rue de Louvois, le japonais dont il faut parler avec ses plats originaux et vraiment réussis, cuisinés sur l'instant... huitres grillées à l'ail, pates au Yuzu et au piment... (Edvige >> "collaborateur des services de renseignements nippons").
Samedi soir - pas le courage de bouger pour les Follivores - SweedyVolange y est allé en cachette et n'a pas aimé, anyway.
Dimanche - TLCKiwi travaille trop (toujours ce put... de concours) et pour compenser je ne fous rien, qu'écouter la compil Kompact de l'an dernier et cet album Nouvelle Vague (un mix qui joue sur thème "nouvelle vague" : morceaux new wave anglo-saxons remixés en bossa nova avec Camille en voix-star). Juste invité les fondateurs de la bande d'Ibiza et Fif-complice (Edvige >> "gros pédé") pour un Cliquot Rare Vintage 88 avant d'aller se finir au saké et porc au gingembre chez Miki (oui je sais deux soirs de suite... - Edvige >> "alcoolique mondain").
Merde il est 20.30 et il fait déjà nuit... ET PUIS LE PAPE ARRIVE EN VILLE ET VA FALLOIR SUPPORTER CELA.