BadBoy lit le mag Hercules

© Hercules - starring Evandro Soldati

BadBoy sort toujours : expo photos interpellantes

© Christophe Beauregard - série Semantic tramps

BadBoy adorerait pérorer mais rappel : il a fait voeux de silence jusqu'à ce que...

A ceux qui se demandent pourquoi : ici.

BadBoy a travaillé à Londres une petite journée

© GayTimes

En bande ce w/e à la Chlorophylle

© Thomas Pink

Tellement original : seul en cravate (Fiac, 12.00 noon)

Bande d'obsédés

Il est toujours édifiant de regarder la réalité avec lucidité. Comme à l'approche du premier anniversaire de ce blog - today !- je vous questionnais, camarades lecteurs, sur ce que je devais faire pour célébrer cela, ça n'a pas manqué : vous avez saisi ma naïveté au rebond pour me demander de m'afficher nu ici, à 72% des 18 votants. Quel embarras... pensez à ma délicate soeur qui me lit !

Nous règlerons ce compte là sans tarder.

En attendant quelques stats : 7850 visites de 3 minutes trente en moyenne soit un total de 459 heures ou 19 jours de lecture... 3300 visiteurs dont une petite 50aine sont des fidèles connectés au moins une fois par semaine.

Et puis comme il y en a tout de même eu 2 pour demander que j'arrête ce blog et 2 pour me demander que je médite sur la vanité de sa tenue, je vais me retirer sous ma tente l'espace de quelques jours, et ne publierai éventuellement que quelques pix... jusque la fatale... car promis, je suis un homme de parole, je reviendrai à nu (bien emmerdé) !

Un Hedge Fund kaputt dans l'immeuble d'à côté

Il y a plein de hedge funds dans l'immeuble d'à côté. Des boîtes top sophistiquées avec des gens très sioux, des marques financières inconnues.

Il se trouve que j'avais un ami, un garçon sympa un peu square dans son approche de la vie, qui avait été recruté chez un d'entre eux... les rastignacs locaux ont eu sa peau en 2 ans, il est parti au printemps... il me racontait l'arrogance des seigneurs du lieu.

Je les trouvais bizarrement cools, comme cool parce qu'il faut être "cool, sinon c'est que t'es une burne, la cravate c'est pour les nazes has-beens qu'on rachète et qu'on vire".

Jubilation amère ("je l'avais bien dit") du lundi matin avec un article du Fig : cette filiale de la MatMut dopait sa perf en faisant crédit d'une façon ou d'une autre à Lehman et hop, now, on tire la chasse d'eau. On notera au passage la bravade du gestionnaire des hedges funds incriminé, qui s'exprimait en tant que patron de la société de gestion de fonds, laquelle, selon lui qui est bien placé puisqu'il vient de plomber son actionnaire investisseur, «se porte bien et reste, elle, bénéficiaire».

I sooooo fucking hate Mondays

Encore un lundi bof bof bof qui souffre de la comparaison avec le week-end et de l'anticlimax énergétique. BadBoy doit à tout prix lutter contre sa propension à voir dans les bons moments du week-end des péchés en comparaison de la nécessaire contrition du reste de la semaine : il a de plus en plus tendance à écrire son premier post du lundi comme on passe au confessional (enfin comme on passait parce que ce sport semble total hors jeu now), alors que franchement ce fut bon enfant.

Vendredi diner avec la copine intello paumée dans les bois qui repasse à Paris, tête à tête avant l'apparition de TLCKiwi sorti de la piscine, resplendissant ! Suite logique sans la copine et samedi, permission de midi au lit.

Le soir la très succulente soirée organisée par le premier cercle de TLCKiwi : rien que du bon goût genre on débarque dans une soirée de rallye du XVIème (où la scène se déroulait), champagne only et zique heureusement prise en main par des maîtres and very very bad boyz. Le maître de maison, déjà fort jeune, avait été très libéral dans les invitations de jeunes Boyz... mais cette génération a des standards comportementaux très différents de notre génération X à nous : un peu d'alcool, de charcuterie, de zique et de garçons et hop, tout le monde à oilpé, le maître de maison a eu fort à faire, je pense que seul le jet d'eau froide aurait pu calmer efficacement (je crains la réaction de mes lecteurs "anti-pointu"). Tout cela fut l'occasion pour un BadBoy un brin philosophe de méditer et de se réjouir de la vie et des amis.

Un moment dramatique de la soirée : presque plus de champagne (1 bouteille par personne c'est juste trop faible).

Dimanche social à la terrasse ensoleillée du Etienne Marcel à expier les bulles de la veille, puis le dernier Woody Allen (tellement convenu dans sa vénération de l'art de vie européen et son rejet du conformisme social nord-américain, donc bof, mais ode à la vie et à la sensibilité humaine donc hourrah), thé au gingembre avec des stars de Londres de passage, dîner rapide 'Japon à fond" par et chez BadBoy pour 3 happy few's, intellos sans trop, idéal pour clôturer brumeusement le week-end...

C'est vendredi, c'est fini

Pfff... quelle semaine : pas joyeuse sur le front du taf... Alors ce soir avant de retrouver pour dîner ma copine intello paumée dans les bois qui revient à Paris pour une bouffée d'air, je lis la presse. Et je tombe sur la nouvelle drôle...

Je veux parler du facho autrichien, bon OK, il est mort et ça c'est pas drôle (encore que c'est comme la mort de Khomeini en juin 1989, j'ai du me frapper au niveau des testicules pour ressentir un minimum de peine), mais il était en voiture (un tank Volkwagen, une Phaeton que l'on connait à peine de ce côté du Rhin) à deux fois la vitesse limite, avec un taux d'alcool de 1,8g/l (pour une limite de 0.5g/l, bande d'ivrognes qui comme moi les savez à peine !). Con jusqu'au bout !

Pour mémoire, M. Haider avait sorti un "le Troisième Reich a mené une politique de l'emploi convenable, ce à quoi ne parvient même pas le gouvernement à Vienne" >> pix en haut à gauche : Bouguereau comme hier, mais cette fois, Dante et Virgile en Enfer.

Pyramide de Maslow, besoins affectifs

Pour soigner la grisaille, aux côtés de l'Art, il y a aussi les très proches, les amis, et puis... les collègues !

Ayant convoqué son équipe pour leur annoncer une opé de cost-cutting sauvage décrêtée par l'Empereur (on vit bien à la Cour alors ya de quoi maigrir un peu), genre "tous dans mon bureau dans 15 min. pour 15 min.") BadBoy les voit arriver tirant la gueule. Alors, il leur assène le morceau et... elles sont tout sourire, toutes euphoriques (c'est une équipe de fille, une sorte de Harem que l'Empereur a confié à badBoy il y a déjà deux ans) ! Les gens sont fols !

Alors BadBoy leur dit que leur réaction le sidère et elles répondent texto "on avait juste les boules que tu nous annonces ta démission" ! C'est con ce que je vais écrire, mais "une dynamique d'équipe, c'est inouï".

C'est jeudi, c'est gris

BadBoy a un peu trop vécu cette semaine et il arrive au jeudi assez cassé... Et comme il sort de déjeuner avec le Roi à la cour duquel il paradait précédemment (depuis il a été surclassé à la cour d'un Empereur, pour ceux qui suivent peu ou mal), et comme ils se sont descendu un Esprit de Chevalier de 2003 à deux, il est un peu gris : ça va bien avec le ciel, mais cela ne contribue pas à rendre joyeux. D'autant que l'Empereur est maussade par ailleurs ! Et qu'évidemment dans ce contexte là, les collègues habituellement plein d'entregent (lire : grandes gueules aggressives), laissent transparaître leurs déficits d'entrejambe (lire : pas de couilles)...

Alors BadBoy fait une pause et pense à de jolies choses. Enlèvement de Psyché par William Bouguereau. C'est beau et cela élève l'âme.

BadBoy adore prendre des risques

Ce soir badBoy va expier les calories récentes et raffermir ses muscles à la piscine. le problème c'est que les piscines ne sont plus des endroits surs... on risque toujours d'y être victime d'une aggression comme celle-ci (Steve Klein pour le mag Arena Homme Plus - Merci à ACauseDesGarçons).

Ouh la menteuse, elle est amoureuse - Armide de Lully

Et donc hier soir, hop sortie du taf en catimini (raté : alors que cela ne se produit jamais, je jure à Madame, l'Empereur dans le hall avec fifille) pour aller au Théâtre des Champs Elysées voir Armide de Lully avec William Christie et ses Arts Florissants à l'orchestre, et malheureusement Robert Carsen à la mise en scène.

Musique simple, Lully tout craché, lumineuse et jouissive. Rien que du bonheur avec une belle exécution. Stéphanie d'Oustrac incarne une belle et glorieuse Armide, folle jeteuse de sorts (merci M. Poussin pour l'oeuvre de gauche), beau chant et superbe diction, (mis à part des petites faiblesses que Le Monde identifie comme "émission basse des aigus" : un "Ciel" qui tombe à plat, vide !). Et puis elle a la chance d'échapper aux bizarreries de la mise en scène de Carsten, dont on hésite à peine à demander la mise à mort : des vidéos laides qui distrayent du centre d'intérêt, une chorégraphie plus qu'indigente avec un mélange de hip-hop, voguing et autres figures classiques de base avortées... bouh... seul le décor gris métal, réminiscence du mobilier d'argent aux yeux de FE (toujours très inspiré) le rachète... allez hop, perpèt' aux enfers pour le Sieur Carsten.

La suite fut orgiaque avec TLCKiwi savourant son château et FE la morue la plus chère de Paris à l'Avenue. La vie est décidément fort belle, les matins, plus difficiles...

Plaisir simple

Avant Armide au TCE ce soir, BadBoy se sera simplement délecté ce jour de la beauté des paysages parisiens avec les couleurs d'automne.

Empoisonnement lent contre purge efficace

En l'absence de testicules, et face au chantage des banquiers qui ont pris en otage l'économie réelle pour obtenir la garantie des Etats sur leurs transactions honteuses, nos gouvernants de par et d'autre de la Manche et de l'Atlantique viennent donc de prendre des mesures sans précédent pour calmer les esprits... des centaines de milliards mobilisés pour... notamment nationaliser des banques !

On peut certes penser que c'est un bon calcul financier que d'acheter des titres de banques à la casse, pour les revendre plus tard, mais il n'y a pas de garantie de gain et l'Etat est si mauvais gestionnaire (il n'a aucune idée de son patrimoine - cf. Juppé et les déclarations à l'emporte-pièce sur Thomson) et si incompétent pour diriger des entreprises, notamment du secteur bancaire : rappelons nous les miracles du Crédit Lyonnais !

104 millions d'euros... rue d'Aubervilliers

De l'aveu même de l'adjoint à la culture (?) de la Mairie de Paris, l'homme aux mille talents si bien cachés, M. Girard (ah si les talents politiques), la transformation des Pompes Funèbres au bout du monde aura couté de l'ordre de 100 millions d'euros à la ville.

100 millions d'euros pour un projet totalement indescriptible, une sorte d'immense tout ou rien... le mieux étant d'aller voir le site internet pour savoir ce que c'est... et bien, non, on ne saura pas, aucune description, résidence d'artites assurément (il doit y avoir des mignons à caser dans tous les coins : la page de FAQ sur le processus de sélection est édifiante de non transparence et d'arbitraire assumé, au moins !), lieu d'expo peut-être (il traine une photo d'un carton éclaté, pseudo Brilo de Warhol soi-disant création contemporaine ? Allo depuis quand tu sors plus pour être aussi attardé et penser qu'une boîte de carton c'est de l'art "actuel" ?)...

Hier soir, alors que je m'enfilais pour le Xième dimanche consécutif depuis le début de l'année les couloirs de métro de Montparnasse avec des tapis roulants ("tenez les pieds à plat" et sa petite soeur "mort lente") non opérationnels (même les lumières de marche/arrêt/danger étaient éteintes), je me prenais à rêver ce que la vie des bons parisiens et banlieusards seraient améliorée par l'injection de 100 millions d'euros dans quelques stations du métro...

BadBoy doit maintenant présenter ses excuses pour ce billet qui mèle anti-socialisme de base, populisme vulgaire, compassion abjecte pour le petit-peuple du métropolitain, inculture crasse et incompréhension des formes contemporaines d'expression artistique !

Barak et Hillary m'ont demandé l'asile économique

En fait c'est que TLCKiwi, fort inspiré par une de nos conversations, probablement éthylisée, s'est laché sur le cadeau d'anniv' du BadBoy avec un superbe bocal et surtout ses 2 occupants pas trop grincheux mais très beaux avec leurs nageoires déployées.

Ils avaient été fort justement pré-baptisés par TLCKiwi que la pré-campagne US fascinait : Barak et Hillary... l'un est noir, l'autre perruqué.

Pour le moment seul Hillary a compris que les choses à la surface était de la bouffe, Barak gratte le fond et doit crever la dalle... de là à avoir des écrits racistes, je m'en défendrais, mais c'est certain qu'elle est futée...

Purgeons purgeons

Jolie panique, témoignage de la psychologie humaine, mais il faut raisonner. G7 ou pas, il est normal que General Motors crève : bagnoles de merde, syndicats arrogants et management incompétent, cela ne devait se produire.

A ce titre, le Monde de ce soir a l'intelligence de poser la question de la sortie de crise : quelle récession ? pour combien de temps ?

Une chose est certaine : le fric est passé en dix ans (crise asiatico-russe de 1997-98) de l'Ouest à l'Est (réserves de changes chinoises, indiennes, russes, moyen-orientale en milliers de milliards de dollar face au déficit US qui va tangenter les 10% du PIB avec le plan de relance de la semaine passée)... il est légitime que ces nouveaux riches achètent les actifs dépréciés des banquiers vérolés d'occident... la nationalisation par les très libéraux anglo-saxons n'est qu'un cache-sexe, mal taillé, quand bien même ils n'en ont qu'une toute petite... On vit, en accéléré, l'histoire passionnante que BadBoy cauchemarde au long de ces pages depuis un an : la fin de la suprématie occidentale et notamment le retour de la Chine au premier rang (qu'elle occupait au XVIIIème siècle)... et ce n'est rien : en 2025 près de 1000 villes chinoises compteront plus d'un million d'habitants !

Picasso et ses Maîtres

Woaw - bonheur rare au Grand Palais, jouissance instinctive au contact de tant de grandes oeuvres... on en oublie (et tant mieux) le sujet de l'expo, finalement déjà vu et revu : Picasso comparé à ses Maîtres, ce qu'il en a retiré, ce qu'il en a fait, bref une cure de relativisme appliqué à l'art plastique. Pas d'intérêt à chercher la filiation car Picasso, grand maître, produisait des chefs-d'oeuvre qui se satisfaisaient à eux-même. Evidemment en revanche, le discours est accessible, quitte à leurrer le public sur la réalité pratique et esthétique.

Mais pas grave : entre Le Greco, vainqueur tout de même - quelle modernité, Degas (à gauche, "Madame Moitessier" © National Gallery Londres), Manet, Picasso, etc... mon âme balançait. Je ne donnerai pas dans la polémique de la supériorité de telle ou telle époque ou tel mouvement, il y a là suffisamment d'expressions du génie artistique européen dont se repaître ! L'ouverture sur les autoportraits est un début en fanfare et on est époustouflé à chaque salle ou presque.

A courir voir donc, mais comme on va au musée des Beaux-Arts, pas pour se prendre la tête.

Motus

En ce jour anniversaire (le sien), BadBoy a fait voeux de ne dire ni gros mot ni méchanceté, gratuite ou pas, en tous cas de ne rien écrire de tel... bilan, ce post sera la seule contribution de ce jour.

Sinon, que l'on se rassure, BadBoy fait admirablement face à l'adversité calendaire : frais et gaillard, gâté par tous (jusqu'au sms live de Johannesburg -so chic !-) et toutes (mes co-équipières m'ont Ibizaïsé le bureau sauvagement).

Il faut dire que BadBoy sait fêter ces choses-là avec classe : cf. ici.

Je tape souvent sur les journalistes...

...mais je reste fidèlement positif sur certains. The Economist a été drôle récemment :

A la baille

Ce soir, c'est piscine...

...alors pour fêter cela et se préparer au choc thermique (!), un visuel du mag pour Boyz brésilien Junior (merci à Made in Brazil pour la source).

Trop chou(es), les filles

BadBoy dinait hier soir avec la Duchesse-d'Antin-san et mademoiselle Director chez le très fiable et tellement bon "chez Miki" (adresse secrète - accès interdit !)... pour un grand moment de rire et une conversation pas bête (en toute modestie). Et hop vlati-pas que "les filles" me sortent un superbe cadeau d'anniv', non seulement admirablement choisi (merci le conseil de FE), mais surtout tellement sympa comme geste en soi.

Je me demande parfois si je mérite vraiment des amis aussi adorables.

Fashion Mag, oh yeah

© Lise Sarfati/Magnum

L'agence de photo Magnum invitait hier soir dans l'espace d'expo La Maison Rouge pour le lancement de son numéro annuel du Fashion Mag, cette fois consacré à une certaine Lise Sarfati (après Martin Parr, Bruce Gilden et Alec Soth, pas mal !). Joli travail photo, peut-être un peu trop tendance, genre j'ai déjà vu cela dans 10 festivals, mais effectivement à consacrer.

Commentaires-dégâts collatéraux, en vrac :
1- La Maison Rouge - mais c'est loin ! Et puis surtout, c'est vide : le genre d'endroit que le riche mécène crée pour se donner une visibilité, mais dont on cherche en vain la destination - faut toutefois que je suive la programmation avant de trop casser...
2- Les photos d'objet de mode conçues pour le Fashion Mag, bon, on va être indulgent, parce qu'on était invité, que le champagne (Ruinart) était servi à bonne température...

Les porcs s'ébattent joyeusement dans la boue

Pathétique couverture catastrophiste des médias qui passent leur temps à crier au loup dans la crise financière actuelle. Et donc à favoriser l'enchaînement de réactions épidermiques... Il faut vendre du papier, quitte à tout "sensationaliser"... relevé ce jour sur le site du Monde.fr :

"FMI : NETTE RÉVISION EN BAISSE DES PRÉVISIONS DE CROISSANCE
(12 lignes plus bas)
Pour 2008, sa prévision est ramenée de 4,1% à 3,9%."

Le niveau intellectuel du journaliste critique semble donc se situer quelquepart entre celui de la ménagère de 50 ans qui regarde, fascinée depuis sa bicoque de banlieue, un film ultra-violent sur TF1 et celui de l'ivrogne de village qui gueule à la sortie de la messe pour attirer l'attention sur lui.

Le même Monde publiait hier une apologie de l'assassinat de cadre dirigeant. Sans aucun caveat, bien entendu !

Un MinouBoy zarbi et un MinouBoy canon

Allez, sortons de nos carcans tradis avec Levi's et demandons nous si nous aimons Josh Beech, égénrie par ailleurs de Slimane, dans son travail avec Levi's. Assurément la marque se "réjuvénise" comme on dit dans le monde pro de BadBoy...

Les publicitaires ayant des imaginations à bégaiement, cette idée de la répétition du modèle se retrouve aussi cet automne à l'autre bout du nuancier fric/style chez Lanvin.

Les cons du moment

Un homme politique, refusant de condamner un assassin, à un journaliste qui lui demande "X se dit toujours favorable à la lutte armée et soutient qu'en tant que guévariste vous devriez l'être", "j'aurai une discussion de vive voix avec X, dans le cadre collectif du Nouveau Parti anticapitaliste. Il est hors de question que je débatte avec lui, comme avec d'autres, par médias interposés." Besancenot, 4,25% des voix à la Présidentielle 2007.

"J'ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui n'enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé" ? Général Westermann à la Convention, sans broncher à propos de sa campagne de Vendée, qui a donné son nom à des rues que des maires refusent de débaptiser... En attendant, les généraux de Poutine doivent écrire des rapports équivalents...

"Louis XIV c'est le symbole de ce que, lorsque vous mettez l'art dans les mains d'un monarque, il devient le reflet de son égo et devient décoratif". Le même Jeff Koons en 2005 qui expose en 2008 ses merdes sous-décoratives à Versailles. Pinault, monarque au goût décoratif ?!

Ma paroisse

Très infidèle à ses principes élitistes, BadBoy s'est marginalement commis pour la Nuit Blanche hier soir en sortant de son italien favori, et avant de plonger dans un bouge influencé par Fif-Gren'deBén' : direction Saint-Eustache où une atmosphère unique régnait. Accueil par les curés de la paroisse, adorablement humains et accueillant, puis l'oeuvre audacieuse projetée dans le transept dégagé des chaises, sur le thème du Visible et de l'Invisible, des aveugles filmés touchant un éléphant et décrivant leurs sensations et leurs analyses. OK ça peut paraître prétentieusement intello, mais c'était un choc positif dans ce si beau lieu.

Et puis le triptyque de Keith Haring et la vierge de Pigalle...

Club Sandwich avarié ?

Résumé des épisodes précédents : BadBoy, un peu à la traîne des tendances, entend parler depuis un millénaire de la soirée Club Sandwich via notamment les précurseurs FabDrive & BisiOli, mais aussi via FE et SweedyVolange. Il s'est rendu à la dernière, intitulée Multicolor et n'a pas osé trop critiquer. Rapport ici. Le compte rendu qu'en a fait DFromParis sur son blog lui semblait cependant très juste. Entre temps les organisateurs avaient circulé un mail apologétique mais surement de mauvaise foi : il n'étaient responsables de rien, tout était la faute à "pas de chance" ! Mais c'était certain, cela allait redevenir sympa.

Hier soir, ce fut, en fait, un tableau plus mitigé pour cette malheureuse soirée : SweedyVolange, chef de bande, y arrivait, très bien escorté d'une myriade de minous notamment, mais aussi de quelques éminences de la nuit avec leurs invitations transmises par X à l'appui... le tout pour qu'une physio aux capacités verbales témoignant d'un certain retard fasse un blocage sur les invitations et refoule la petite bande mais aussi par ailleurs, beaucoup de Boyz très apprêtés et fort potables. Heureusement que BadBoy n'en était qu'au dessert par ailleurs : il ne s'est pas déplacé pour tant de vilenie et tout le monde s'est dérouté sur un bouge quelconque pour dansouiller très peu sérieusement. Encore un coup de 5 heures du mat' ce dimanch d'automne va être rude... Nadine-deLaTour a par ailleurs eu des échos positifs de la Club S au thème si mystérieux... impossible de connaître la vérité, jusqu'à ce que FabDrive ne délivre son verdict... à suivre !

Insulte réparée

Cher Frère-Sagesse, nous vous avons appris offensé de votre pseudo, ici très bas. Bien que nous souhaitions garder la totale maîtrise éditoriale de ce blog, mais convenant que votre assiduité ici très très très bas est remarquable, nous vous faisons Nadine-deLaTour.

Merci de nous faire parvenir asap le chapître supplémentaire de votre livre sur "comment marquer sa dignité sur un plot en boîte".

Officiel : la bourse est folle (elle aussi)

Il devient de plus en plus dangereux de laisser les créatifs s'exprimer - c'est laid et ridicule.

Gris et nocturne ou froid et campagnard

Après son dîner fin de Fashion Week avec ministresse de ce soir, BadBoy hésite entre Chlorophylle où il fera moins moche qu'à Paris et Paris où il règnera un Parfum de Nuit chez Maxim's (même si, après le flop de la dernière Club S, on hésite)

Enfin ne nous avançons pas trop, TLCKiwi a sûrement un point de vue iconoclaste !

Les neuneus sortent le vendredi

ICI SE TROUVAIT LE LECTEUR DEEZER AVEC CAPITAINE FLAM

BadBoy est juste un peu honteux qu'une stagiaire, par ailleurs géniale, mais tout de même, lui fasse découvrir que la zik est disponible gratuitement en écoute sur deezer.com. En attendant, l'après-midi a été joyeux... (ci-joint, maintenant que BadBoy a tout compris, un hommage à la destroy party de samedi dernier)

Va va vroum dans le mur

BadBoy a joué les gros machos hier soir en allant à la soirée d'ouverture du Mondial de l'Auto. C'est très sympa comme endroit, il faut chaud et c'est bien éclairé. Mis à part Fif-complice qui fut encore une fois un "date" très compâtissant ("bon on se tire", "ok, on se tire"), c'était un peu aride. Beaucoup de faux diamants en boucles d'oreilles parmi les visiteurs (cailleras) même pour la soirée Vip...

Et puis cette année, la voiture c'est pas trop à la mode alors yavait pas beaucoup (aucune ?) nouveautés sympas. A noter la gigantesque Fiat500 de 10 m de haut chez Fiat, produit sympa, créatifs inspirés.

On se prépare et on se cultive

BadBoy prévoyant de se faire un break original à Séoul pour le nouvel an (perspective = personne sauf une poignée d'amis Boyz and girL + des coréens alcoolisés), il travaille sa culture locale... aidé en cela par LuiViton qui expose dans son espace sur les Champs quelques artistes contemporains du cru, notamment ceux de la grande galerie Arario : les coréens semblent osciller entre le pathétique de leur Nation divisée et l'humour joyeux de ceux qui n'attendent pas grand chose de la Vie. Les fashionistas se ruent sur l'Espace LV cette semaine, attendez la semaine prochaîne pour une visite civilisée.

Tant que ça vaut quelque chose...

BadBoy est par ailleurs trop bizi pour philosopher ici très bas... il ne peut pas non plus vous raconter les derniers scoops de Fashion Week, son dîner à l'Osteria Ruggera, ni non plus son kilomètre de brasse forcée hier soir...

Il a juste l'énergie de traiter d'obsédés les participants au sondage ici à droite, nah !

Mystère et éclat

Le mystère et l'éclat : quel beau nom pour une superbe exposition qui commence à Orsay la semaine prochaîne. Toujours dans les bons coups, BadBoy y a traîné guêtres et gobé quelques bulles de champ', hier soir...

N'ayons pas peur d'être pompeux, à l'unisson du dossier de l'expo : "avec le pastel, se réalise la fusion du dessin et de la couleur pure, de la forme et de sa dissolution, de l'image et de sa vibration infinie". En tous cas, l'expo est une brillante opportunité pour redécouvrir la créativité délirante de ce 19ème siècle si injustement décrié comme bourgeoisement ininspiré. Avec le stock dont dispose Orsay, les lourdeurs ont pu être ignorées et, sans en mettre trop, le Commissaire raconte une belle histoire. Go go...

En plus y-en-a pour tous les goûts : BadBoy est très Odilon Redon, symboliste évanescent, tandis que TLCKiwi revendique la rondeur réaliste d'un Degas.

Cerise sur le gateau, hier soir, Ms. Spartiate passait tardivement dans les parages... discrète, mais remarquable, au point qu'un Bad-Camarade de TLCKiwi au Séminaire-de-France l'a remarquée, justement !

1er octobre et conséquences...

Que s'est-il passé ces 1er octobre passés...

1988 - Gorbatchev est élu chef de l'Etat par le Soviet suprême.
Les russes s'étaient trompé, précédemment et depuis lors, ils ne se sont jamais donné que des exploiteurs pourris comme dirigeants.

1985 - L'aviation israélienne (8 mirages) bombarde le QG de l'OLP en Tunisie : 73 morts mais pas Arafat.
Comme d'habitude, la force primait et la raison s'effaçait... Quand donc les gouvernants du jeune pays apprendront-ils à stratégiser et investir dans leur avenir, avec accessoirement un minimum de respect pour les collatéralement-dommageables ?

1975 - Ma Frangine est née.
BadBoy en chialerait encore de bonheur et de chérissement !

1969 - Le supersonique commercial Concorde effectue son 1er vol à vitesse supersonique Mach 2,04.
C'était incroyablement novateur et la dernière fois (avec Ariane et le TGV ?) que la France se singularisait technologiquement.

1960 - Le Nigéria devient indépendant.
Pour en faire quoi ? Je sais, ce n'est pas Politiquement Correct que de simplement se poser cette question, et le colonialisme était un horrible crime conceptuel. Les dirigeants pourris, la famine et l'anarchie depuis lors, non ?! Ou alors c'est toujours de la faute du Nord, bien entendu ?!

1953 - La Corée du Sud et les USA signent un traité de défense mutuelle.
Bien leur en a pris. Cf. Russie plus haut et Chine plus bas. BadBoy va probablement aller fêter cela à Séoul avec Ms. Spartiate et Nitokati pour le nouvel an.

1949 - La République Populaire de Chine est proclamée place Tiananmen à Pékin.
Désormais très populeuse et jamais très populaire...

1946 - Karol Wojtyla [Jean-Paul II] est ordonné prêtre.
La Pologne ne produira décidément que des réactionnaires de tous bords : auparavant elle n'existait que fictivement, bref à quoi bon ce pays ?!

1929 - Rommel est nommé instructeur à l’école d’infanterie de Dresde.
16 ans de malheur sur l'Europe des lumières et des siècles de honte pour l'humanité.

1883 - La société Benz & Cie est fondée à Mannheim.
Le début d'une très belle aventure, la mobilité et l'énergie maitrîsée avant que les malthusiens de tous bords ne cherchent désormais à nous prouver le contraire.

J'ai bien aimé ce petit exercice inspiré par le site Kronobase.