Woaw - bonheur rare au Grand Palais, jouissance instinctive au contact de tant de grandes oeuvres... on en oublie (et tant mieux) le sujet de l'expo, finalement déjà vu et revu : Picasso comparé à ses Maîtres, ce qu'il en a retiré, ce qu'il en a fait, bref une cure de relativisme appliqué à l'art plastique. Pas d'intérêt à chercher la filiation car Picasso, grand maître, produisait des chefs-d'oeuvre qui se satisfaisaient à eux-même. Evidemment en revanche, le discours est accessible, quitte à leurrer le public sur la réalité pratique et esthétique.
Mais pas grave : entre Le Greco, vainqueur tout de même - quelle modernité, Degas (à gauche, "Madame Moitessier" © National Gallery Londres), Manet, Picasso, etc... mon âme balançait. Je ne donnerai pas dans la polémique de la supériorité de telle ou telle époque ou tel mouvement, il y a là suffisamment d'expressions du génie artistique européen dont se repaître ! L'ouverture sur les autoportraits est un début en fanfare et on est époustouflé à chaque salle ou presque.
A courir voir donc, mais comme on va au musée des Beaux-Arts, pas pour se prendre la tête.
10 oct. 2008
Picasso et ses Maîtres
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