De l'aveu même de l'adjoint à la culture (?) de la Mairie de Paris, l'homme aux mille talents si bien cachés, M. Girard (ah si les talents politiques), la transformation des Pompes Funèbres au bout du monde aura couté de l'ordre de 100 millions d'euros à la ville.
100 millions d'euros pour un projet totalement indescriptible, une sorte d'immense tout ou rien... le mieux étant d'aller voir le site internet pour savoir ce que c'est... et bien, non, on ne saura pas, aucune description, résidence d'artites assurément (il doit y avoir des mignons à caser dans tous les coins : la page de FAQ sur le processus de sélection est édifiante de non transparence et d'arbitraire assumé, au moins !), lieu d'expo peut-être (il traine une photo d'un carton éclaté, pseudo Brilo de Warhol soi-disant création contemporaine ? Allo depuis quand tu sors plus pour être aussi attardé et penser qu'une boîte de carton c'est de l'art "actuel" ?)...
Hier soir, alors que je m'enfilais pour le Xième dimanche consécutif depuis le début de l'année les couloirs de métro de Montparnasse avec des tapis roulants ("tenez les pieds à plat" et sa petite soeur "mort lente") non opérationnels (même les lumières de marche/arrêt/danger étaient éteintes), je me prenais à rêver ce que la vie des bons parisiens et banlieusards seraient améliorée par l'injection de 100 millions d'euros dans quelques stations du métro...
BadBoy doit maintenant présenter ses excuses pour ce billet qui mèle anti-socialisme de base, populisme vulgaire, compassion abjecte pour le petit-peuple du métropolitain, inculture crasse et incompréhension des formes contemporaines d'expression artistique !
13 oct. 2008
104 millions d'euros... rue d'Aubervilliers
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