Brigitte Bardot fête ses 75 ans aujourd'hui. On en viendrait presque à maudir les bienfaits sur la santé du climat et des charmes de la presqu'ile de Saint-Trop'... si on n'était en fait tout aussi philanthrope que celle qui a publié un livre pour lequel elle a été condamnée !
De qui qu'elle causait la grosse en écrivant : "C’est dégueulasse, ils sont tous à poil en train de s’enfiler des manches à balai dans le derrière en revendiquant je ne sais quoi. C’est laid !" (Un Cri dans le silence, 2003).
A propos de laideur : âmes de goût, vous seriez pardonnées de regarder ailleurs !
29 sept. 2009
Que ses chiens bouffent les restes
Une bonne raison de faire la paix
En effet : il s'agit de communier avec Caio Moreno qui arbore un signe politique évident ! Je vais guetter sous la douche à la piscine...
Pêle-mêle politique
BadBoy n'a pas lu les niouses franco-françaises la semaine passée et comme il avait jeûné de ces nourritures là depuis quelque temps, il se sent comme vierge.. et bien la vierge est effarée par le délabrement de nos hommes d'action.
Sarko après avoir gesticulé comme un fou n'a grosso modo rien obtenu au G20. Et maintenant, comme le plan de soutien des banques a été très mal ficelé, la BNP va rembourser par anticipation l'aide de l'Etat pour un coût global ridicule : comme d'hab' nos politicards et fonctionnaires sont incompétents pour interférer avec le privé et tant mieux car sinon ils asphixieraient le privé comme ils autorisent le public à demeurer bouffi et souvent inefficace.
Dans le cas d'espèce de la BNP soit Sarko a crû devenir maître du monde avec une nationalisation partielle inutile mais imposée (l'avis de BadBoy déjà évoqué à l'époque) soit ce soutien était utile et dans ce cas, la BNP devrait avoir payer le juste coût. Selon les analyses de WanSquare, entité pourtant affiliée au Figaro, royaume de l'impartialité vis-à-vis de la sarkosie (!), "au mieux l'Etat aura gagné à peine 400 millions d'euros quand les actionnaires bénéficient d'un bonus de plus de 2 milliards."
Evidemment c'est une excuse pour les gauchos : on y est toujours sur la ligne rouge foncée irrationnelle... Ce matin sur France Info on a voulu nous faire pleurer parce qu'une Sabrina qui étudie le droit s'est vu couper les bourses après 2 redoublements en Deug de droit (heureusement le démago de l'Elysée va lui filer le RSA pour qu'elle puisse redoubler jusque 25 ans)... un délégué de FT pleurait lui pour de vrai parce que "tous ses collègues qui prennent des pilules" : demandons nous pourquoi les militaires qui sont mutés autrement plus souvent que les telecomistes ne se sont pas tous suicidés... enfin le PS mène un combat acharné à l'Assemblée pour que le vote électronique ne soit pas permis dans les universités : pensez donc un jour les étudiants qui voudraient ne pas faire grève pourraient le dire sans se faire tabasser par les nervis de l'Unef. La palme à Sud Etudiant qui juge que ce mode de scrutin «ne permet pas de garantir le secret du vote et risque donc de susciter, chez les votants, une méfiance légitime».
Bref ce n'est pas une rentrée glorieuse pour les politicards. On nous avait prédit le retour de la puissance publique, du fait de la crise : bof ! Pour le moment Sarko augmente les impôts grace à ses alliés objectifs de gauche au sein des collectivités territoriales, mais heureusement tout cela ne mène à rien !
28 sept. 2009
Résumé des épisodes précédents
Exercice chiant comme la mort que de raconter factuellement ce qui s'est passé depuis presque une semaine, d'autant que le seul sujet intéressant, BadBoy ne souhaite pas l'aborder plus que cela (on va juste codifier cela "La Déloyauté").
BadBoy a écrit cette intro tout en patientant pour obtenir le service client TV d'Orange à minuit trente cause que le nouveau service très chic auquel il a souscrit la semaine dernière pour fêter son célibat ne fonctionne pas (sujet déshonorant certes mais ce week-end la notion d'honneur a été l'objet d'un viol par un troupeau de gorilles privés de guenons depuis 6 mois). C'est dingue qu'à minuit et demi FT soit encore au bout du fil. Enfin l'accent est tel que c'est peut-être pas un travailleur de nuit... J'ai appuyé sur trente-six touches, déconnecté mon décodeur, donné le numéro de carte, fait remarquer que l'on me demandait mon numéro de téléphone pour la deuxième fois et maintenant je dois attendre 30 minutes devant un écran vide. Intéressant, autant blogguer !
Auparavant une dînette rapide avec FE. Le Café, rue Tiquetonne, ma marotte simplette du moment. Ambiance brown café version niouillorquaise à Paris (comprenne qui pourra - il va beaucoup être question d'incompréhension). FE très justement cynique sur l'âme humaine, c'est une immense qualité et un vilain défaut ! Auparavant les trois quarts d'heure bis-hebdomadaires de brasse aux Halles.
22 sept. 2009
BadBoy s'en va psychoter outre Manche
Quick update : les événements récents ne seront pas la cause du silence de BadBoy durant les quelques jours à venir, juste qu'il va participer à un de ces séminaires managériaux (dont il est lui même partiellement responsable de l'existence soit dit en passant... schizo quand tu nous tiens !), séminaires donc de nombrilisme et écoute 360°... ça va donner : mais que va-t-on découvrir ?!
Il va en particulier chercher à comprendre dans quelle mesure il donne le change... est-il trop butch à force de faire les placards ?! C'est qu'il a des doutes sur son aptitudes a exciter le gaydar des autres (fonctionnalité désormais aussi indispensable que FessBouc sur iPhone).
Qu'on y songe : tout récemment rentrant du Palais Royal à sa résidence (500 m), il est apostrophé par une dame à poussette, genre serre-tête branché "excusez moi la rue JJ Rousseau ?" (elle sort d'où la bourge, le carrefour avec la rue est en vue), je lui indique la direction fort civilement et puis je précise "mais si vous allez dans (telle partie de la rue), passez donc par le passage Vérot-Dodat, c'est bien plus agréable"... elle de me dire "je ne sais pas je vais dans un magasin qui s'appelle Louboutin"... moi "alors le passage c'est parfait : Louboutin c'est au bout à gauche" (mais comment tu vas tenir sur ces groles branchasses ma fille ?!), elle "mais comment vous connaissez, VOTRE FEMME est cliente ?" (je la sentais prête à coucher pour avoir un mec qui lui offre des semelles rouges). Moralité : j'ai une tête de mec top cool qui offre des Louboutin à sa femme...
Libellés : CorporateLife, Fashion, Fun, Travel
21 sept. 2009
A propos d'automne joyeux
Soyons légers !
TFC aura aussi marqué le week-end par cette affirmation, crédible ? "Si je devais me réincarner en femme, je crois que que je me réincarnerais en Dalida"
On a beaucoup écouté "Depuis qu'il vient chez nous". Ca n'a aucun rapport avec notre histoire mais c'est très "Boys" - paroles ici.
BadBoy a toujours aimé rythmé les moments de sa vie dans son catalogue de souvenirs avec de la zique. La redécouverte du triple CD des 101 chansons de Yolanda est un bon rite de transition !
La vie est belle (sic)
Elle nous permet de rencontrer des gens formidables. Comme elle est aussi assez bitch, elle nous les reprend mais, si elle décide d'être bonne, et si on le mérite, elle nous y prépare suffisamment pour que la séparation ne soit pas un traumatisme total. Juste une poursuite de l'édification de l'homme qui se voudrait Homme : il faudra en tirer quelques conclusions.
Elle a donc permis à BadBoy de faire une rencontre merveilleuse il y 20 mois (ici, ici et ici). Et puis la merveille dura... C'est bon la merveille ! Ca laisse des souvenirs extra. La suite, le lecteur assidu aura déjà compris.
Parmi les conclusions : ne pas croire en ce qui n'est pas, ne pas croire que ce qui n'est pas sera, ne pas se sentir démiurge, ne pas se vouloir démiurge, toujours parler !
Parmi les grands moments du week-end chlorophyllien devenu conclave de couple, la constatation que la connivence permettra au bonheur de continuer... on a décidé d'être heureux en parallèle... on a décidé que l'automne sera joyeux !
17 sept. 2009
Retour sur "Tu aimeras toujours"
BadBoy vous avait déjà bassiné avec son émoi suite à la visualisation de "Tu n'aimeras point" cet excellent film.
Il l'avait vu et avait beaucoup échangé avec TLC-TNT sur ce dont il parlait dans son post précédent, mais il n'avait pas mis les mots sur la fin... cela lui semblait évident et dans le droit fil du film. Et ça c'était génial, une cohérence parfaite.
Mais samedi soir au dîner d'anniversaire de HomeStayerdIssy, révélation en comparant nos avis : mon voisin avait vu une autre fin... incroyable, je me faisais un fast-rewind : sur la base des mêmes images durant une heure et demie (?) il avait interprété totalement différemment la fin.
Et le fast-rewind marche parfaitement : peut-être la réaction de BadBoy au prisme religieux l'avait-elle mené à une vision trop matérialiste et pas assez mystique de l'acte final, enfin final ou pas, là est la question. Et partant à une vision différente de l'ensemble, à moins que ce ne soit cette vision différente de l'ensemble qui lui avait fait perdre de vue la possibilité du bain de jouvence ? Il n'était pas le seul, table divisée presque 50/50. Diantre !
Ce mystère rajoute évidemment beaucoup aux mérites de l'oeuvre et encourage BadBoy a revisiter son hémisphère droit !
16 sept. 2009
Milieu de semaine creux
BadBoy se félicite du progrès des mesures anti-grippe qu'il essaie de promouvoir à la cour de l'Empereur : la bise et le serrage de main moite régressent. Et puis finalement il envisage avec bonheur le port du masque, raisonnablement seyant pour un homme viril à gros nez... et d'ici là, il adore se frotter bourgeoisement les mains dans une odeur d'alcool...
Un bon moment récent : retour, après six mois d'absence injustifiable, chez Yen, le restaurant japonais à Saint-Germain. Les pâtes faites maison, servies froides sont un bonheur simple et rare (donc cher). La librairie la Hune, bien que froide, est un digestif sympathique.
Une idée positive : Ségolène a réussi à lire un livre.
Un remerciement : à un ex-amant-putatif-devenu-conseil-filou (évènement couvert par l'amnistie biennale) pour la franchise de son commentaire sur mon blog (qu'il vient de découvrir) - je vais essayer de revenir sur l'impression que laissent mes "sarcasmes (qui) sont jouissifs mais dans la durée (me) donnent un air un peu frustré de tout".
Un sarcasme (zut, je ne saurai jamais me racheter) : après les constructeurs auto et les banquiers, un ministre convoque le Président d'un groupe de télécommunication. Visiblement nos Gouvernants n'ont rien à faire de politiquement plus noble et utile que d'exploiter populistement un phénomène statistique effrayant : le groupe en question emploie près de 200 000 salariés dont imaginons la moitié en France, à comparer au taux de suicide annuel en France toutes générations confondues d'entre 15 et 20 pour 100 000 personnes. Si les politiques ont une responsabilité, comme chacun d'entre nous, c'est de faire augmenter le taux de bien-être et assurer la prise en charge des plus faibles, pas de relayer la désinformation de syndicalistes qui ont été depuis de longues dates déchargés de leurs responsabilités professionnelles et du stress afférant.
Trois bonheurs (pour compenser) : la découverte d'un important stock de livres de Pierre Michon, pas encore connus de BadBoy, à la librairie la Hune + TLC-TNT respire la bonne humeur et a renouvelé sa carte Escapade à temps pour un week-end chlorophyllien dans trois jours + piscine et pasta avec FE ce soir.
Pour finir, BadBoy voulait manifester sa joie car c'est Fashion Week à NYC... certes il n'y est pas, la cour ayant décidé de réduire les frais de carosses, mais internet lui permet de suivre... Il comptait coller une photo de choupinou looké, mais en cherchant la plus-mieux il a été interpellé par le header du blog d'une agence mannequine qu'il respecte : Ryan Koning by Greg Vaughan Studio chez Major.
15 sept. 2009
Toi aussi tu seras un Dieu
Non que l'on se rassure : BadBoy n'a pas l'intention de lancer sa secte, même si depuis quelques temps pas mal de disciples se sont présentés (nonobstant le certificat de vertu mariage que BadBoy arbore sur ses tenues, même les plus putassières élégantes).
Il veut juste que les heures qu'il passe à la piscine (3 000 mètres brassés par semaine minimum) s'avèrent plus directement productives d'effets. Alors il va réorienter une partie de ses efforts vers de la musclette gentille, dessinatoire dirons-nous. Il a notamment remarqué que si il brasse en écartant plus les jambes (pas de sarcasmes SVP) il dessine plus ses obliques et ses transverses : il se dit qu'avec un beau bon coach, il devrait pouvoir progresser dans cette direction (© Brad Alphonso by Cyprien Leym) :
Et puis surtout, il a visité un club de sport dans son quartier, le Klay à propos duquel Fif-lagymcestchaudethumide lui fait une retape d'enfer depuis six bons mois. C'est cool et on a envie d'y aller rien que pour y être (même TLC-TNT accro de son temple du corps à lui l'a confessé).
14 sept. 2009
Double honte ce week-end
Non Fif-nemequittepas je ne parlerai pas de ce que tu crois, mais juste de :
1- Hortefeux - comment peut-on être ministre et assumer de dire des choses aussi bêtes en public, et quel public... qui étaient ces abrutis racistes bovins qui donnaient la réplique dans le verbatim que publie le Monde ?! (notons en particulier un très élaboré "Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière.")
Que Copé qui avait bien du mal à garder une posture intelligente dans cette affaire (il ne s'en est pas mal tiré quand on lit le verbatim) se fende d'une contre-attaque vide "(Internet) un danger pour la démocratie" ce matin sur France 2 démontre le malaise autour de Brice d'Auvergne.
Première honte du week-end...
2- FaceBook - BadBoy est devenu ami avec un garçon très sympa croisé dans une soirée à Ibiza, retrouvé sur la plage, bien parlé, pas con, beau comme un dieu grec, etc... Et BadBoy d'aller voir ses 658 (!) amis... rien que de la bombasse, sauf BadBoy et ses amis communs avec BadBoy [pix décapitée extraite du profil ci-dessous].
Deuxième honte du week-end !
Libère tes vieux chakras pourris
Voici donc résumé en un titre un des grands moments de philosophie du week-end, dicté par la sagesse de Fif-ceplatpaysquiestlemien. BadBoy avait longtemps hésité entre la sérénité de la Chlorophylle et la rentrée parisienne... les rythmes de TLC-TNT l'ont fait opter pour la deuxième solution. Ce fut bien agréable mais presqu'aussi épuisant que deux semaines à Ibiza.
Ça a donc commencé par le concert de la vilaine fermière au Stade de France.
1- le stade est un objet architectural superbe,
2- ça caillait,
3- c'était un peu comme regarder un clip sur un téléphone portable : l'immensité des choses rend la sonorisation impossible, les personnages nanissimes, etc
4- au final, on se dit qu'on y passe un bon moment grâce aux amis et à cette atmosphère quasi religieuse : oui en fait ces stades sont des cathédrales de l'ère post-moderne, c'est un peu vrai depuis les romains, mais encore plus dans le cadre de ces concerts pop contemporains,
5- de là à supporter les minauderies de la vilaine rouquine durant une demi-heure où elle chiale en chantant mal, pour créer un semblant d'intimité avec 75 000 communiants, il y a des limites.
BadBoy remercie TLC-TNT d'avoir ainsi contribué à le ramener au XXIème siècle et ses contingences dont il a tendance à s'évader trop souvent.
Le dîner dans un bar où échouent de nombreuses épaves des Halles pour terminer la semaine aura aussi été riche d'enseignements. BadBoy adore donc la soupe à l'oignon.
Et puis il y aura eu ce samedi où BadBoy a reconnecté avec la branchitude parisienne grâce à un shopping pointu avant de fêter l'anniversaire de HomeStayerdIssy, que nous avons tout de même ensuite réussi à entraîner... aie, aie, aie, au Bataclan pour des Crazyvores égales à elles-même. BadBoy ne se refera pas : il adore le gin-tonight et Big-in-Japan (et autres niaiseries). Ajoutez à cela que Fif-leplatpaysestrenversant ayant lâchement abandonné BadBoy dans une posture fort risquée, ce dernier a dû lutter pour ne pas "fort mal se comporter", enfin c'était pas glorieux non plus.
Heureusement l'homme est fort et il a survécu à tout cela, assurant presque dimanche... enfin si on admet qu'un coma cotonneux égayé par un brunch heureux en tête à tête avec TLC-TNT, un café dans un club de sport, une tchatche téléphonique avec SemioBodGod puis FE et la lecture de l'Officiel Homme (faudrait montrer des vêtements parce que pour les mannequins nus, on a ce qu'il faut) constituent un dimanche honnête.
Et comme l'homme est un sur-homme il a rampé dimanche soir jusqu'au Café Etienne Marcel pour une Sunday Marcel de rentrée à laquelle il s'était juré de passer une tête et où il y avait tant d'amis sympathiques qu'il est resté deux heures à promener son mal de crane et sa haine du JoanCollins-interdit.
Conclusions aléatoires, chakras dépoussiérés : la mode de rentrée n'est pas originale... on peut garder nos oripeaux de l'hiver (déjà)dernier... Le bronzage part assez vite et laisse des rides d'expression marquées... on se cultive en parlant avec ses amis à condition de savoir les sélectionner... L'amour est parfois plus fort que la tentation.
11 sept. 2009
Libertinage à 150 000
BadBoy ne peut pas tout faire... Ce jour il n'aura donc pas blogué plus que ce billet car :
1- le 11 septembre, ça y est il a digéré et surtout :
2- ce soir il sera au Stade de France (une première dans la vie de badBoy, je l'jure à Madame), pour se trémousser sur la Libertine et donner toute sa dimension de catin (c'est fait rien que pour choquer ; famille et amis moins pointus, calmez-vous, c'est une allusion aux paroles de "Libertine").
Libellés : Zique
10 sept. 2009
BadBoy était aussi ce matin chez le coiffeur
...mais cela avait plus de tenue... quoique le réveil matinal avait été rude (comme toujours).
Qui a jamais rêvé d'un slip aussi moche ? [David Nutley est photographié par Sean & Seng].
Du bon usage de la presse
BadBoy s'est bien amusé en prenant langue (sms-ment) avec SRP cet après-midi... et de délirer sur différents sujets peu avouables dans un lieu si peu discret. Bref, au bout d'un moment, SRP attire son attention sur une réflexion majeure sur la copulation entre livre et téléphone portable dans un article du Monde des Livres, que BadBoy va immédiatement chercher dans sa banette (il travaillait tellement qu'il n'avait pas pris le temps de passer voir son assistante et récupérer le grand quotidien du soir, au déjeuner - chercher la logique)... Et là de se jeter sur le Monde des Livres, la porte ouverte... et un collègue de passer une tête, regard inquisiteur "on parle de l'Empereur ?", s'enquit le vil courtisan...
1- "hep Ducon, je lis ce que je veux" (je suis cadre au forfait), et,
2- Le Monde des Livres s'avère colossalement mieux écrit et souvent plus intéressant que le cahier principal qui s'ouvre ce soir par les spéculations sur ce que serait la taxe carbone, sans qu'au final, rien ne soit effectivement arbitré, rien passé devant les Assemblées, etc...
Il faut jouir de la critique assassine sur la fatuité et l'absence de profondeur (ce qui est étonnant, quand on est épais, on devrait être au moins profond ?) du dernier Beigbeder, qui conclut "En quoi il n'a pas tort : la véritable transgression, à laquelle il n'est pas (encore) parvenu, est celle de l'écriture, pas celle du fait divers." (merci Raphaëlle Rérolle). En vérité BadBoy a souvent été plus séduit par l'art de la critique qui l'a amené à lire tel ou livre que par le livre en question : c'est très vrai des livres conseillés par les amis et encore plus les conquêtes voire les maris.
Bon sinon, le Monde signale une chose inouïe : l'Uruguay (combien de bien-pensants qui vont être outrés par la décision du Parlement savent-il seulement si c'est au Sud au Nord, à l'Est ou l'Ouest de l'endroit où il fait bon jouer les VRPs aéronautiques), les députés uruguayens, donc, autorisent l'adoption par les Boyz, c'est dingue?
OK j'ai daubé, mais vive Le Monde, parce que sinon, en alternant entre le Fig et Libé, on finirait par croire que le Rafale est un avion désirable alors que même le Maroc n'en a pas voulu et que Carla c'est la Callas.
Et hop tous à Punta del Este ! [via avenue Montaigne cause que teuf là-bas ce soir avec TLC-TNT et FashVikLawMaker]
9 sept. 2009
Du commercial intelligent
BadBoy oscille entre lassitude et intérêt renouvelé à la lecture de Wallpaper, ce magazine qui n'a pas peu contribué à former son goût dans l'Angleterre des années 90 (qu'on se le dise, lui et TheEx ont l'intégrale des premières années avant que Tyler Brulé, le rédac'chef fondateur, ne vende aux yankees sans goût). La nouvelle couv' avec son système de feuilles rétractables illustre bien cela. C'est nouveau et séduisant mais pour avoir Karl-von-Kanel nous ressortir une photo à oilpé du minou dont il est actuellement entiché, Giacobini, pfffff...
Enfin, ce n'est pas non plus désagréable à regarder (ça a du être bien plus pénible avec Photoshop pour les abdos, quoique le raffinement n'est pas non plus au rendez-vous final !).
Ces gens là ne savent plus recevoir
Enorme déception de BadBoy hier soir qui allait gaiement fêter la rentrée à la Galerie des Galeries, des Galeries Lafayette, qui annonçait une expo David Lynch en complément de son travail sur les vitrines dudit grand magasin. Ces petits pince-fesses sont en général arty à souhait et d'humeur agréable...
Hier soir ce fut horrible avec des vitrines certes sympa mais dont on peut questionner le caractère de vitrine. Pas de travail de merchandising (mise en valeur de l'offre du magasin), juste un espace d'exposition onirique décent (merci à TrabiBoy pour la pix).
Et il y a avait tellement de monde, qu'après avoir dû écouter trois discours insipides ("je nous remercie de nos initiatives brillantes"), lutté pour obtenir une coupette vraiment mal servie (BadBoyPostIt néo-ibiscenco pour le garçon : si t'es pas joli, essaie d'être poli, et accessoirement de magnifier ton geste), nous n'avons pas pu accéder à l'exposition, cause la foule... elle restera un mystère parce que remettre les pieds aux Galeries aux heures des chinos, très peu pour moi.
En revanche ensuite au dîner-dinette, très bonne note pour le style et l'offre de HabemusPapam, sans prétention et réussi, rue Monsigny, le tout supporté par une compagnie excellente entre un sourire ravageur et spirituel et l'historique TrabiBoy.
8 sept. 2009
Tu aimeras toujours
BadBoy est un anti-clérical assez affirmé qui a -a fortiori- beaucoup de mal à être tolérant avec les pratiques orthodoxes... le scénario de "Tu n'aimeras point" (Eyes Wide Open à Cannes) tel que rapporté par les médias donne à peu près cela : "Aaron, joué par Zohar Strauss [BadBoyPostIt remarquable], est un boucher respecté de la communauté orthodoxe de Jérusalem, un "juste", marié et père de quatre enfants. Peu après la mort de son père, il rencontre Ezri - interprété par le célèbre acteur israélien Ran Danker [BadBoyPostIt moins remarquable quoique superbe, plus star'ac mais très convaincant] - un jeune homme échoué à Jérusalem. Ezri veut étudier. Il n'a ni toit, ni famille. Il est beau. On devine qu'il est venu là pour retrouver un homme qu'il a aimé mais qui le rejette. Aaron accepte de l'employer dans sa boucherie et de l'héberger dans la réserve, à l'étage. Petit à petit, les deux hommes s'éprennent l'un de l'autre. Et s'aiment. Malgré la réprobation croissante du quartier." BadBoy avait envie d'en savoir plus... Y aurait-il pardon ? [ah ah ah]
Evidemment cela ne pouvait pas bien finir, la société aux mains de la religion ne peut que broyer ces comportements qui demeurent hors des normes. Déjà dans un Paris consumériste sans religions, ce serait compliqué... BadBoy n'avait pas d'espoir.
Mais le film est superbe, filmé avec une justesse, une économie de mots qui rend compte sans caricaturer des vies d'une communauté orthodoxe (donc ?) totalement dans la reproduction systématique de schémas inculqués. Le budget devait être un peu serré et il a fallu garder au montage des plans pas si parfaitement filmés avec des flous ratés, mais les cadrages, la lumière, les nettetés et les profondeurs de champs, le rythme, tout cela est beau et bon.
Ce film pourrait être déprimant, mais comme nous savons ce qu'est l'obscurantisme, nous savons que la lutte est en cours, donc contentons nous de jouir de sa juste dénonciation et de son élitisme impuissant : les juifs orthodoxes, qui n'ont en principe pas le droit de regarder des films, verront-ils "Tu n'aimeras point" ?
La papauté romaine ne s'en trouvera pas non plus plus impressionnée, mais la réalité plus que l'Art la rattrape par ailleurs : on a les ouailles que l'on peut et les cadres que l'on mérite comme en témoigne les déboires de la droite populiste italienne entraînée par Berlusconi et ceux du dirigeant du journal de l'épiscopat italien.
Pour résumer, Le Monde rapporte que le directeur de ce journal, "Avvenire, qui mène la charge contre les frasques du chef de gouvernement italien, (...) Dino Boffo a démissionné après la divulgation par le quotidien Il Giornale, propriété du frère de Silvio Berlusconi, [BadBoyPostIt : totalement neutre, on croirait le Figaro !!] d'affaires de moeurs le concernant. En réponse aux attaques d'Avvenire, qui épinglait M. Berlusconi et "sa faiblesse déclarée pour les jeunes actrices en fleur", Il Giornale avait traité M. Buffo "d'hypermoraliste" et "d'hypocrite", évoquant une affaire dans laquelle le responsable catholique aurait harcelé l'épouse d'un homme avec lequel il aurait eu une relation homosexuelle." Voilà qui est bon et bien !!
7 sept. 2009
1976 : un grand moment d'expression dans le NouvelObs
le NouvelObs est tombé tellement bas avec le vrai-faux-vrai sms élyséen qu'il faut remonter très loin dans le temps pour lui rendre grace mais grace à un blog dont je ne retrouve plus la trace, j'ai eu le bonheur de tomber sur ce Lundi de Delfeil de Ton, très jouissif, entre le square derrière Notre-Dame et ses parages d'un côté et une pirouette finale cruellement vraie.
Qu'on en juge, le bonheur de la lecture vaut l'effort :
"
Triangles Roses
Derrière Notre-Dame de Paris, pas loin de la place des Vosges, il y a le square de l'Archevêché. Tiens, là aussi, naguère, ils voulaient foutre le jardin en l'air pour faire un parking. Tiens, là aussi, ils ont perdu. Derrière le square de l'Archevêché, il y a un autre square. Il s'appelle square de l'Ile de- France, il n'est pas bien grand, il est charmant. Il occupe la pointe de l'île de la Cité. A l'extrémité de cette pointe, on a aménagé une crypte. Cette crypte est le mémorial de la Déportation, construit à la mémoire de tous les déportés dans les camps nazis. Quel Parisien, quel provincial, quel étranger, passant là entre ces deux squares, venant du quai' de la Tournelle et empruntant le pont de l’Evêché, n'a pas été saisi par la beauté de l'endroit ? C'est un de ces endroits magiques, comme même les plus belles villes n'en offrent pas plus de deux ou trois. , Odes, ben allez le voir, l'endroit magique. Des fous furieux sont tout juste en train de finir de le foutre en l'air. Il y avait, peur fer- Mer le square de l'Ile-de-France, des grille à modestes, comme à là plupart des squares Parisiens De ces grilles pas plus hautes que les massifs qu'elles protègent et qu'on finit par ne plus voir. En l'espace de deux jours, ces grilles ont été remplacées par une muraille de barreaux de deux mètres quatre-vingts de haut ! Quand on arrive par le pont de l'Evêché, la perspective si charmante sur les arbres et l'île Saint- Louis est complètement bouchée par ce rempart de barres de fer. Regardez la tête des gens, ils sont ébahis. On est réputé, à Paris, pour ne pas lésiner sur la sécurité de nos squares, mais quand même ! Alors, on se renseigne. On apprend que c'est à la demande de plusieurs associations de déportés que l'ancienne grille a été remplacée par, ce monstre. Alors, on se rappelle. C'était l'année dernière, 25 avril 1975, jour du souvenir des Déportés. Une délégation du G.L.H., Groupe de Libération des Homosexuels s'était pointée, à la cérémonie anniversaire, pour déposer une gerbe au Mémorial qui se trouve dans la crypte. Il faut savoir, en effet, que les nazis ont exterminé des homosexuels par dizaines de mille, pour le simple fait qu'ils étaient homosexuels. Si les juifs portaient l'étoile jaune, les homosexuels, dans les camps, portaient le triangle rose. MM. Mmes les rescapés de la déportation et leurs représentants n'ont pas toléré que des homosexuels voulussent honorer, eux aussi, leurs victimes des nazis. Des gardiens de l'ordre hétérosexuel, sûrement tous hétérosexuels eux-mêmes, et tous totalement hétérosexuels, avaient embarqué les porteurs de gerbe et là délégation. Le 25 avril approche. Il était urgent de construire une muraille antipédés devant le square qui abrite le mémorial des Déportés. Muraille qui n'empêchera jamais de passer le profanateur pronazi muni de son pot de peinture et de son pinceau à faire les croix gammées... Elle est exemplaire, cette histoire de grilles réclamées par d'anciens déportés. Leurs années de catin) n'ont pas suffi à les dégoûter des barreaux. De tous les barreaux. Poursuivis, exterminés parce qu'ils n'étaient pas comme les autres, ils ont trouvé encore moins comme les autres qu'eux : les pédés. Halte aux pédés ! Bon, on s'en fout, on n'est pas pédé. Ce dont on se fout pas, par contre, c'est de cette grille. Faut retirer çà fissa, messieurs mesdames les anciens déportés, et si les pédés viennent encore vous embêter avec le souvenir de leurs morts, transportez donc cette grille à la campagne et enfermez les pédés derrière. Faut être logique, dans la vie.
Batons Noirs
Dans le lundi du 16 février, n° 588 du « Nouvel Obs on vous entretenait de ce juge d'instruction d'Aix-en-Provence qui avait fait part au parquet de son intention de voir plus clair dans une affaire où des policiers de Marseille étaient soupçonnés d'avoir introduit une matraque dans l'anus de deux jeunes garçons pour obtenir d'eux des aveux sans preuves. Le parquet, au lieu de féliciter le juge d'instruction de s'intéresser à son métier, avait demandé à la chambre d'accusation de le dessaisir du dossier. La chambre d'accusation devait rendre son avis le 18 février. Elle l'a rendu plusieurs jours après. Sans doute pour se donner le temps de la réflexion. Elle n'a pas dessaisi le juge d'instruction. Il pourra donc poursuivre ses investigations et, éventuellement, faire déférer devant les assises des officiers de police judiciaire sous l'inculpation de viol de deux jeunes gens, dont un mineur, au moyen de matériel administratif détourné de son usage. Si le procureur veut être sévère, il les traitera de tortionnaires. On ne pense pas qu'il ira jusqu'à les traiter de pédés refoulés. Tortionnaire, ça a ses lettres de noblesse. Pédé, demandez donc aux déportés.
D. D. T.
Lundi 15 mars 1976
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Pasolini et BadBoy sur la même longueur d'onde
La parution du recueil des "Ecrits corsaires" de Pier Paolo Pasolini permet de revenir sur des perles conceptuelles. Pasolini, papal, rejette "l'univers mécanique et purement terrestre" d'une société de consommation et enrichit son propos d'une réflexion sur la consommation sexuelle, baptisée liberté sexuelle, devenue "une convention, une obligation, un devoir social, une anxiété sociale".
En cette rentrée, BadBoy qui voit les amants plus exhibés sur les pages FesseBouc que les maris, n'est pas loin de penser, dans une pirouette pasolinienne, que "vieux jeu = plus libre" ! Attention, il ne fait pas profession de vertu, il est très mal formé et peu doué en la matière, mais il exprime une sorte de revendication du bonheur dans l'aliénation au sein du couple.
4 sept. 2009
La Chlorophylle c'était aussi cela
L'ami d'ArtyModel s'est permis cette vue aérienne de BadBoy et ArtyModel devisant de part et d'autre d'un bassin modeste à l'entour de la Chlorophylle. La pose ne se voulait pas allumeuse, mais le résultat est là...
Libellés : Chlorophylle, Friends, Pix
Ibiza c'était aussi cela
BadBoy s'est autorisé à pirater deux pix pour rendre compte du cadre ibiscenco... [la piscine était tout de même un coin merveilleux, avec ou sans toys]© Fif
Un pays de bourgeois engoncés
Le débat actuel sur les bonus et les gesticulations de notre classe politique sur le sujet renvoient BadBoy a l'un de ses sujets favoris : la France pays de bourgeois au sens pas noble... Il est manifestement insupportable pour nos concitoyens du haut en bas de l'échelle sociale qu'un individu s'enrichisse par son travail, surtout intellectuel, alors qu'hériter de fortunes, colossales ou pas, est d'une normalité morale parfaitement acceptée par tous.
Traders ou cadres dirigeants qui créent de la richesse sont vilipendés par la Sarkozie et la Socialie réunis, tandis que les libéralités soupçonnées d'une riche héritière permanentée pour un supposé gigolo ne font guère frémir que... personne : elle est née riche, elle est respectable et son environnement, même putassier, bénéficie de la même indulgence. Seuls les décérébrés qui tapent dans des ballons semblent exonérés de la vindicte populaire et sarkozienne.
La nouveauté c'est le consensus que la Sarkozie a fait naître sur le sujet. Traîtrise populiste caractérisée ? force est de se rappeler que tous les dictateurs de droite auront historiquement préfèrer s'appuyer sur une vaste classe moyenne dont ils nourrissaient les rancoeurs contre des élites dirigeantes nécessairement ploutocratiques cosmopolites etc, tout en épargnant les ultra-riches qui les finançaient mais pouvaient vivre hermétiquement séparés et ignorés de la majorité haineuse.
BadBoy s'est souvent demandé combien des porteurs de shorts fluos qui regardent crétinement les yachts vulgaires du port de SinTropé votaient à gauche... il n'a désormais plus ce dilemme : ils sont sûrement sarkoziens.
Libellés : CorporateLife, Politics
Oui bon bah on peut pas blogger tous les jours !
BadBoy est désolé d'avoir, dès la première semaine, failli à son engagement tacite de nourrir quotidiennement la blogosphère de truculences spirituelles comme à son habitude. Il a été perturbé hier par des réflexions professionnelles et personnelles qui l'ont mis dans un état assez proche de l'Ohio...
BadBoy a, entre autre, été victime de flash-backs très modérément positifs (euphémisme), comme des résurgences de son "sous-lui", des flash-backs des semaines passées, notamment en relation avec l'Ibiscencisme, un mode de vie à gestion complexe. Il a été sujet à déception et à auto-questionnement et les conclusions auxquelles il arrivait étant assez dramatiques, il essaye depuis lors de se tempérer !
Bref depuis avant hier soir, ça n'allait pas fort, jusqu'à ce que BadBoy rencontre, dans un cadre professionnel, deux personnes fort sympathiques (et il n'y a pas là anguille sous roche pour les marieurs-démarieurs), puis passe un dîner improvisé avec Fif-lumbagique-ADORABLE et MonsieurLHomonymeDeLyon, dîner agréable puis très agréable, analytique et réflexif [post-it mental : ne cependant pas accepter les deux shots de vodka du patron en fin de soirée au Café le Café de la rue Tiquetonne].
Donc c'était un peu 24 h à la Almodovar et BadBoy regrette de s'être trouvé sur le plateau, mais il n'a pas eu le choix : "it's beyond [his] control" (j'imagine que c'est une maladie mentale classique que n'éxonère pas une référence aux Liaisons dangeureuses). Il précise pour les plus voyeurs, que non, il ne passera pas du cinéma à la télé-réalité et qu'il n'en dira pas beaucoup plus.
2 sept. 2009
Klay ou pas Klay
BadBoy était très heureux de retrouver Fif-cramé hier soir pour un tartare-très-aller-retour très potins. On a évidemment parlé des grands sujets de l'été (ups and downs) et des grands projets de rentrée : les résolutions sportives tiennent la route et en particulier la question de s'inscrire au Klay, le nouvel club de sport apparemment assez top de Montorgueil. BadBoy se dit que cela aurait beaucoup de sens, il y retrouverait même Ms. Spartiate et NitoKati, signe que l'endroit est sérieux et pas que communautaire. De +, TLCProtéine songe à nous y rejoindre à la fin de son engagement Waou.
Oui mais voilà, BadBoy se demande si il ne devrait pas plutôt se mettre à des jeux de balles : influence de FantasticMag ?! Allez finis les fantasmes, et hop à la piscine (ce sont les dernières photos qui me ramènent à la raison : ridicule ce maillot de bain avec un ballon) !
Le PS solidaire des casseurs
BadBoy est tombé de son fauteuil capitonné en lisant ce matin que le PS s'était senti obligé, pour cause de barre à gauche toute de la déficitaire-en-popularité ?, s'était donc senti obligé de déclarer sa "pleine et entière solidarité" avec les grévistes qui avaient crû utile de défoncer une sous-préfecture pour négocier leurs indemnités, estimant de plus qu'ils avaient été "condamnés injustement".
BadBoy est sidéré du culot qui consiste à avoir un avis sur la justice d'une décision de justice. Sûrement la jurisprudence Royale qui a le droit de contredire au nom de la France ce que dit l'Exécutif ?!
Et puis, la prochaine fois que BadBoy fera une amère découverte, par exemple lorsque le bus 72 sera en retard, il songera à défoncer l'abribus en espérant que B. Delanoe vienne lui exprimer sa "pleine et entière solidarité". OK perdre son job, c'est horrible, mais devenir un casseur, c'est pire.
Libellés : Politics
Sonnez trompettes
Un bon moment pour conjurer la rentrée (en plus ce matin TLCProtéines a décidé de reprendre par anticipation le taf plutôt que de passer, mal préparé, son concours dès cette année), bref pour conjurer, un heureux évènement au sens le plus systématique : l'Ami qui devait bientôt être Papa est devenu... Papa.
Wouaw le choc et le bonheur. L'Ami, ancien collègue de BadBoy, vivant depuis peu avec un ex de BadBoy (oui on est comme cela, c'est une grande famille), un garçon très bien, la petite bande s'étant retrouvée a Ibiza début août, tout cela concerne beaucoup BadBoy qui se sait bien incapable d'un tel engagement.
Bienvenue à Raphaël ! [J'dior a tout prévu côté sneakers pour rendre Papa fol de jalousie]
1 sept. 2009
Pouvez parler plus fort ?
BadBoy est allé plus progressivement dans la culture (en allant voir BädBöy au ciné dimanche soir - comprendre Brüno, pour ceux qui n'ont pas le décodeur) que dans la piscine (en brassant 1,7 km pour reprendre hier soir). En commençant donc très BAS.
Objectivement, mis à part le charme de retrouver TLCProtéine (et un ami SocialDandy qui en sortait), BadBoy a senti qu'il passait à côté de la soirée. Il a beaucoup ri de la soirée échangiste, du bébé noir dans le carton, de la bicyclette-godemichet, de [vous en voulez d'autres ?]... non franchement, c'est drôle, non, c'est fin, ça élève l'esprit, ça raffine les perversions des raffinés pervertis, ça stimule les esprits blasés...
Et bien non ! C'était nul à pleurer à la réflexion (et cela en demande peu, une fois le rire gras essuyé) ; c'était d'un lourd (pouvez parler plus fort ???)... On sait bien assez ce combien les homophobes peuvent être des nazes comme tous les réacs paumés dans leur réaction, mais cela ne démontre rien. Les bons mots sont à des millions d'années-lumière d'un simple Sex & the City. BadBoy en aurait, en fait, presque eu honte de son anti-américanisme souvent primaire, car c'est là l'un des rares mérites de ce film : de parler des ploucs profondément ploucs aux US - mais c'est pas avec cela que l'Amendement 8 de Californie a des chances d'être remplacé.
Finalement le meilleur moment de Brüno, c'était la découverte de la pub sur les colonnes Morris et le pastiche conçu avec TLC-à-ce-moment-là-Kiwi.
Too much everything Darling
BadBoy n'a pas assez rendu compte de ses vacances, alors pour éviter de radoter, ça donne cela...
Oui oui Ibiza était géniale comme d'hab, les amis, c'était super, le temps était merveilleux, la baraque aussi bien qu'espéré, la plage et son environnement furent parfaits (la population plus fine et agréable que l'an passé, trop de grains de sable cependant, mais c'est consanguin, on oublie aussi que la mer était facétieuse et charriait trop de tout), les amis d'amis, c'était souvent sympa (approximation dûe aux vertus hallucinogènes du soleil, en fait c'était très inégal, sorry mais faut un minimum d'honnêteté), les teufs, c'était cool (best party: la white de CaNaXemena, best dinner: les Terrasses, best view & best archi: from SweedyMummy's)... bref, on a passé deux très belles semaines... STOP, non c'est pas vrai, au bout de dix jours, BadBoy a saturé, totalement, trop de tout (TLCProtéine en est témoin= victime mais co-responsable), trop, trop, trop (des gens cheaps et des moments pas à la hauteur des attentes), le pire ayant été la vue de cet endroit à gauche par 30°C à minuit !
Et puis pas assez de repos (je sais BadBoy n'a qu'en s'en prendre à lui même !).
Bref c'était génial, si si, mais BadBoy était heureux de revenir à la civilisation, sous forme de Chlorophylle [post-it mental : ne pas prendre de villa à la semaine, quinze jours, tu tiens plus le choc, mon gars !], comme suit... bon OK la pix qui suit est cucul-la-praline, mais 1- le gaspacho tourangeau est très assaisonné et le vin grandiose, 2-BadBoy a un coeur de midinette, deep-down.
Libellés : Chlorophylle, Ego, Travel