23 juin 2009

A mon ami qui devrait bientôt être Papa

BadBoy est d'humeur méditatrice ce matin. Il avait pris son vendredi après midi pour aller voir le "pestacle"de fin d'année de son neveu de quatre ans. Petite section de maternelle. Il a enchaîné sur un de ces huis-clos familiaux comme il adore, avec ses parents et son neveu que TiteSoeur et TiFrère leur avaient confié pour un séjour sous le soleil vendéen (trop merci).

Prise de conscience de l'immensité de la tâche éducative... A quatre ans, on ne coordonne pas ses mouvements, on mélange toujours les points dans le temps, on ne comprend pas la notion de syllabe, ou du moins du son d'une syllabe. Tous le reste n'est que bonheur et l'oeuvre d'éducation est vraiment une grande oeuvre, incommensurablement noble, mais quel investissement compliqué !!! Le plus complexe me semble être la gestion de l'instabilité naturelle du caractère, de l'affirmation de soi ; quand faut-il dire non ? Cela a renvoyé BadBoy a son dîner de la semaine passée avec son filleul de quinze ans : sur le thème de la prise de distance avec les parents, à encourager, certes, mais jusqu'où ?

Par ailleurs, comme avec BadBoy tout peut-être compliqué, il se demande jusqu'où lui-même est légitime à vouloir jouer un rôle dans ces alchimies complexes. Mais en même temps on ne peut pas être invisible. La façon dont mes neveu et nièce me percent du regard en dit trop sur le confort impossible de la neutralité.

Bref, l'Ami, tu sais combien j'admire ton engagement...!

Et puis, il y a des à-côtés sympathiques : à la fête de l'école, il y avait tout plein de jeunes papas fringuants !

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