29 juin 2009

Et v'la t'i pas que j'te jure !

Même contemporaine, la robe de mariée renvoit à un univers avec lequel BadBoy a du mal... [seul le tailleur de sa soeurette aura jamais eu grâce ; quant à Maman, c'était le siècle dernier !]

Quel ne fut donc pas son soulagement de découvrir que les mariés de ce week-end étaient tous deux en costume ! Oui, bon certes, c'étaient deux très bad boyz, mais ils nous ont épargné toute la kitcherie et paraphernalia habituelle de ces évènements. Que l'on considère ce combien cela marque leur bon goût et liberté d'esprit : nous étions sur le territoire de la Perfide Albion.

Pour un premier mariage de Boyz, en Angleterre, donc, BadBoy n'aura pu que jouir avec satisfaction d'un grand moment, avec ce qu'il fallait d'émotions, mais surtout de joie amicale !

Joie facilitée par 1- des textes et chants en gaelic et norvégien (les langues des mariés) ce qui maintenait la tension intellectuelle, 2- la présence de maîtres d'hôtel dès le perron de la Mairie, avec plateaux et bibine, 3- un choix parfait de substances alcoolisées, habilement distribuées au long de l'après-midi-soirée, 4- un cadre chic entre Chelsea, les décors de carton-pate de Londres, un vieux double-decker et le club des anciens d'Oxbridge, et 5- une sélection d'amis, ex-amants, maris d'amis, échappés de la famille, etc qui soulignait l'exquis goût des protagonistes.

BadBoy a donc seulement été choqué qu'il faille jurer à la Mairie ! Heureusement les plus anciens des invités se sont permis de dénoncer la futilité de certains engagements lors des derniers discours, ceux naturellement le moins politiquement corrects.

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