Comme il l'indiquait un peu plus tôt, BadBoy se sauve se reposer au vert avant de festoyer en Créature ce samedi soir. Pour fêter cela et pour rassurer ses lecteurs les plus assidus : non il n'a pas décidé que ce blog serait définitivement chiant, il a sélectionné sur ACdG, cette promotion de Gilly Hicks, marque australienne de sous-vêtements féminins... la preuve que la campagne ça peut-être chaud !
30 oct. 2009
La Chloro en attendant la Club S
Libellés : Boys, Chlorophylle, Fun, Pix
BadBoy s'oblige à une pensée structurée
Oui bon les précédents postes ne doivent pas faire craindre le pire, BadBoy reste un animal politique et social. On his mind, today quelques faits graves :
1- il y a vingt ans, il vivait en Allemagne dans ce qui était la République Fédérale, il représentait (avec un bel uniforme d'officier de Marine juvénile) les forces du Monde Libre face au système communiste pourrissant... il a donc vu tomber le mur, il y a vingt ans, en Europe, les gens fuyaient leur pays pour leurs idées et pour manger. Il se rappelle aussi l'aveuglement des agents diplomatiques qui ne voyaient pas le sens de l'Histoire, il se rappelle les vues courtes de Mitterrand sur la réunification, il se rappelle que les allemands eux pleuraient de bonheur ;
2- il a vu les photos de Barack Obama saluant les cercueils des militaires américains morts en Afghanistan. Quand BadBoy pense que Bush n'a jamais eu le courage de faire la même chose, qu'il interdisait même la représentation médiatique de la mort au front, il a juste envie de ne laisser qu'une personne aux mains des tortionnaires de Guantanamo : W. ;
3- Pierre Michon a obtenu le prix de l'Académie Française pour Onze. BadBoy est devenu un inconditionel mais il n'ose pas encore en parler dans ses diners flirteurs (flute, une rechute) ;
4- Le débat national sur l'identité française, il n'est pas certain que ce soit le sujet du moment, mais en revanche, le thème en soit de la "Francéité" le fascine. Il trouve que Max Gallo a posé de bonnes premières pierres ce matin dans le Figaro avec ses 10 points cardinaux à l'heure actuelle : droit du sol, égalité, Etat, citoyenneté, école, laïcité, éclatement, langue française, égalité des femmes, universalisme (humanisme universel).
Endomorphines
OK c'est pas lié à une activité physique particulière, mais BadBoy se sent bourré d'endomorphines actuellement. Il faut croire qu'il en a identifié une nouvelle source ?
Il va réfléchir à la question à la Chlorophylle durant 24 heures avant de revenir boire à la source samedi soir dans le cadre d'une Club Sandwich dont il attend peu mais espère beaucoup.
Libellés : Boys, Chlorophylle, Ego
Decision tree
-1. BadBoy avait passé une fin de semaine un peu terne
28 oct. 2009
Pour une jouissance à court terme
BadBoy a vécu dix années glorieuses depuis son retour des colonies, un épanouissement certain dans des vies qui ne le remettaient pas trop en cause, des grands moments de bonheur en couple que suivaient des crises amoureuses qui le faisaient se replier tellement sur lui-même (déjà qu'il est un peu égocentrique...) qu'il ne vivait plus, ni ne changeait rien aux paramètres de sa vie, intermèdes dont il refermait vite la parenthèse (il ne va pas ici hiérarchiser les couples et les ruptures, tout a compté, chacun dans son moment et d'ailleurs chacun est toujours essentiel).
Bref, il a vécu dans la perspective de bien-être supérieurs, prolongements de ce qu'il vivait ou croyait vivre ou, au pire, de ce qu'il croyait venir. Quant à ses périodes de célibat, en dehors de quelques furtifs épanchements très cachés et sans témoins, au hasard téléphonique, elles n'avaient de sens que parce qu'elles se finiraient "marié", et ses périodes de mariage n'existaient que parce qu'elles étaient définitives et exclusives (qu'il croyait !).
C'était un peu la jeune Cécile de V sortant du couvent avec quelques éruptions "hormonéennes". C'était génial pour BadBoy dans les périodes de couple (mais peut-être pas toujours pour ses chéris au même moment) et c'était horrible pour lui en dehors.
Tout récemment, il a constaté qu'il allait droit dans le mur, qu'il était juste fou, au sens propre de reproduire les mêmes choses en espérant un résultat différent, que ce n'était pas aux autres de se réformer mais lui qui devait revisiter tant de choses. Son but supérieur puisqu'il y croyait, devait avoir nécessairement une forme élastique, une structure non-homogène et variable dans le temps. Il ne pouvait tout contraindre à l'épouser. Il fallait oublier les histoires d'amour d'adolescence qui rendent heureux à 70 ans, conneries d'une littérature fumeuse... Il fallait comprendre qu'Hadrien avait eu plusieurs vies, que son amour d'Antinous n'avait duré que parce que le jeune bythinien avait disparu... Qu'il fallait accepter des choses qu'il n'avait pas vécues depuis quinze ans, accepter la générosité des bonheurs innocents et sans visibilité à court terme, en particulier. Evidemment devant les expériences accumulées, ce n'était pas un choix ; c'était une nécessité.
Depuis trois semaines, depuis une certaine expérience, il a opté pour des fous-rires furtifs, des plaisirs d'ado découvrant le corps de l'autre, des flirts non-consommés, des abandons de programme de dernière minute passeke fait-ch..r, des nuits trop courtes car le dîner trop long ou post-vernissage a presque empiété sur son rendez-vous du lendemain matin, des cochoncetés assumées, des enchaînements stakhanovistes d'activités qui lui font envie, des courses non-faites, des dîners ou des soirées où il connaissait peu de monde et où il irait parler aux autres inconnus, des appels intempestifs à ses amis... Il fait même son cinéma à la Cour avec des demandes extravagantes.
Et il est heureux, comme dans les grands moments de complicité avec ceux de toujours, ni plus ni moins, moments qui heureusement existent sous une forme nouvelle - la seule limite étant de s'interdire de faire du mal aux autres (ce qui n'est pas facile à juger car quand on est BadBoy on croit tellement qu'on est indispensable qu'on croit toujours faire du mal aux autres en n'étant pas là).
Aux dernières nouvelles, BadBoy a eu envie de faire son BadBoy d'il y a dix ans, il a remis une veste pour une soirée, comme un mec de son âge et de son background qui s'assume, soirée où il ne connaissait qu'une faible portion des teufeurs... il a vite zappé les nauséeux, il est allé franco vers un but, il a été vraiment très heureux avec tous les autres.
C'est juste un symptôme... Durera-ce ou ne durera-ce point ? On en reparle.
[un dîner à celui qui cromprendra le choix de l'illustration]
26 oct. 2009
Joie éthérée
BadBoy plane ce lundi... pas la tête en vrac comme d'habitude, mais avec une sensation d'altitude... effets secondaires d'un w/e beaucoup plus riche qu'attendu...
Malheureusement comme il parle dans le poste durant 48 heures il n'a pas de temps à lui, à vous, il ne peut tout narrer ici bas immédiatement.
23 oct. 2009
Blah blah 23 octobre creux
BadBoy ne ressentait pas trop l'envie d'écrire pour manifester son côté hein-quoi-qu'estcequi-se-passe léthargique de ce vendredi.
Il pourrait vous parler de son dîner jap très réussi hier soir et de sa bonne nuit de sommeil au dépend d'une soirée qui s'annonçait arty, multiple, garçonne et animée à laquelle il a renoncée pour le plaisir d'une conversation autour d'un alcool de prune, mais reconnaissons que vous ne venez pas ici pour cela, il aurait fallu du sex ?!
Si il avait des c...l..., BadBoy vous parlerait de la photo de star super-péteuse dont il a eu à comparer la vue avant et après une grosse vingtaine d'heure de post-production (rasage, décoloration, recoloration, rectification, déridulisation, intelligencisation !), mais il ne dira pas qui. Juste qu'il aura beaucoup moins de complexes désormais !
Allez hop au Klay avant un bon w/e parigot juste mondain comme il faut. Klay où il va peut-être croiser Fif-jaimelhumidité ou TLC-Pump dans la piscine (peut-être pas avec le même angle de vue que celui que nous offre Joseph Sayers by Hudson Wright).
22 oct. 2009
Sneakers by Pierre Hardy
BadBoy avait été totalement fasciné par Américan Psycho à sa sortie... qui ne l'eut pas été... qui ne le serait pas en le découvrant aujourd'hui ? Il y a la fameuse scène de comparaison des cartes de visites, version cadre cocaïnomane de la comparaison de choses viriles. Alors lorsque ce petit bijou de réalisation est arrivé sur mon wall FaceBitch, je l'ai revu deux fois, vu trois fois, c'est tout dire ! Check le décor, mate les Boyz...
Arty suite
BadBoy a donc inauguré la Fiac du Grand Palais hier... pas extatique comme édition, quelques bons moments, beaucoup de bâillements d'ennui malheureusement aussi - FE aura (pour une fois !) été moins sévère que BadBoy.
BadBoy pense qu'on en a marre des néons, sauf retours aux origines genre François Morellet, de la x millième revisitation de Vasarely qui a déjà bien assez produit, des miroirs, des tasseaux de bois bruts posés en vrac ou pas, des micro-formats si laids qu'alors on les fait encore plus petits et qu'on en met 20 cote-à-cote pour faire "vraie oeuvre"...
Il a aimé : pas mal de travaux figuratifs avec des symboles ou du sens ou de l'intrigue, la fin des photos de sites industriels par des teutons, la fin des photos de plages surexposées par des italiens (une scorie relevée cependant), le très beau Kupka dans la partie muséale d'art moderne (où il y a tout de même beaucoup de choses sublimes, peut-être un peu influencées par la vente YSl, mais tout de même), le fusain de chute de reins chez Templon mais il ne peut pas se l'offrir, etc.
A noter cette année, peu de sexe ostentatoire : les riches sont de plus en plus pudibonds, ou bien ils sont de plus moyen-orientaux que russes peut-être ?!!
Pour conclure, BadBoy se demande pourquoi les journalistes se réjouissent que la foire internationale d'art contemporain serait géniaalllle et ne citent guère que des références d'art moderne ? Ah pardon, ils ne savent pas la différence ?
Le dîner ensuite chez Hanawa le grand petit frère de Kinugawa, heureusement oublié vers l'avenue Montaigne, aura été d'une autre trempe : fameux. L'atmosphère de lounge tokioïte perdu quelque part dans un look des années 80 bon chic bon genre local est fort agréable.
Un crocodile au déjeuner
BadBoy a oublié de vous narrer hier qu'il avait déjeuné dans son zoo favori de l'avenue Montaigne avec un crocodile. Non pas mon lunch date, révélé charmant analyste de l'âme humaine, même si lui même se complique un peu les choses dans le domaine (qui ne le fait pas ?!), mais la dame d'à côté... enfin plus précisément, le manteau en croco chocolat mat, probablement de chez Mémès de la décennie.
Ce n'était pas beau ou cher ou quoi que ce soit d'autre, c'était INOUI. Le problème pour elle et son fric et son mari/amant/mec c'est que déjà que le porte manteau n'était pas réussi, on ne voyait que le croco, même mat, même chocolat.
Et pour fêter cela, un look printemps 2010 de chez Mémès : rien ne vaut la peau de Boyz !
21 oct. 2009
Art invasion
MauvaisGarçon has been spending quite a bit of arty time recently. The opening of Antidote 5 on Monday was actually a bad start as MauvaisGarçon was like "yeeek, why did we bother coming here, it's empty, there is just nothing" - big disappointment, a little embarassing as I had encouraged FE to join. 15 (return-)pool laps helped to recover.
Yesterday was so hectic that MauvaisGarçon could not post down here, but it's because he squeezed into his diary an hour at Cour Carrée for the Fiac pre-op... he is afraid it was quite ghastly non-sensical as well. But for a couple of more like sculpture things. In the evening he was in Orsay and there he had his Art kick: Ensor is a MUST. Unknown, mad and still so contemporary - MauvaisGarçon wished he'd seen a tenth of that at Cour Carrée Fiac. ArtNouveauRevival is more of a lunatic idea, and quite badly executed at that, forget. The beauty behinfd that evening? Well, ArtyModel had devoted an evening of his much in demand schedule to MauvaisGarçon: guess what? It was a fab evening... (even as the Vin de Loire was weirdly "madérisé"!)
And talking of art, here is a free creation by MauvaisGarçon's girly team, stickers on a window of his office to celebrate his recent birthday, on a e-Invasion theme.
Libellés : Art, CorporateLife, Ego
19 oct. 2009
Douceur et réalité
Après un week-end très doux de retraite familiale du côté de Nantes, pause durant laquelle BadBoy a pu apprendre la différence entre garçons et filles grâce aux conseils prodigués par son neveu de quatre ans ("les garçons c'est bleu et les filles c'est rose"), il attaque une semaine cultureuse entre Ensor, Matisse, Fiac, Slick, Antidote et autres intermèdes galeriesques.
Pour faire face à la contemporanéité fumeuse de l'art contemporain, il est évidemment armé de son légendaire esprit de dérision... il a d'ailleurs repris une leçon de base ce week-end en lisant le Kaiser Karl qui a déclaré que dans la mode "personne ne veut (...) voir des femmes rondes", car cela ne correspond pas aux "rêves et illusions"... et la meilleure sortie : "Vous avez de grosses bonnes femmes assises avec leur paquet de chips devant la télévision qui disent que les mannequins minces sont hideux".
Oui évidemment BadBoy souscrit à 400 pourcent mais les chips c'est bien, passeke sinon, comme dirait Fif-conso, "ya rien à bouffer d'ssus", cf. notre crevette du jour.
16 oct. 2009
Rock Mood Board
BadBoy confirme certaines de ses intentions récentes : il croit que l'esprit rock n'est pas assez présent parmi les Boyz, et les plus rocks d'entre eux se marient et font des enfants (you don't mind I say so?!).
Alors comme composante de son militantisme rock, il propose...
15 oct. 2009
Mozart partouzé dans un township
BadBoy attire l'attention des plus aventureux de ses lecteurs sur une petite prouesse rafraîchissante programmée actuellement au Châtelet : la Flute Enchantée de Mozart revisitée par une troupe d'Afrique du Sud avec instruments traditionnels et chants multilingues "à la locale". D'un point de vue musical, c'est très inégal et il est particulièrement agaçant de voir la gauche caviar se lever applaudir à tous crins à la fin.
Mais c'est drôle, ça change, et c'est assez excellent pour se laver la tête après une journée de dur labeur, ne serait-ce que le jeu de reconnaissance des liens avec l'original, la joie communicative des danseurs, les moments lyriques réussis, etc. Et puis même si BadBoy n'est pas versé dans les blacks, pas spécialement, il y a observé de beaux specimens... cela dit les organes sont plus impressionnants chez les femmes (organes vocaux, s'entend).
Libellés : Zique
De l'intérêt de la masturbation
C'est la mise à jour un tantinet prétentieuse du statut d'une relation FesseBouc qui m'amène à parler de cela : le garçon a juste écrit "Parrhesia"... et hop BadBoy de se revoir trimant sur le thème dans le passé (lointain, merci !). Dans le souvenir de BadBoy, c'était grosso modo une attitude philosophique et un style de discours qui permet de faire passer des messages avec ce que l'on qualifierait peut-être aujourd'hui un hyper-réalisme provocateur tout en se défendant de le faire. Finalement BadBoy fait souvent dans la parrhésie...
Et une petite recherche sur internet l'a amené au lien entre liberté de parole et cynisme, bref au bon vieux Diogène, et là BadBoy ne peut pas s'empêcher de penser à son enseignement : comme on lui demandait comment échapper à la tentation de la chair (oui oui bien cela, je parle de nos obsessions maladives de Boyz), il répondait franco que la masturbation était là pour cela. [pour ceux que cela intéresse, l'Eglise a tendance à déconseiller cela aussi].
Dont acte. C'est dingue ce que l'angle philopsophique sur le sexe peut-être chiant. Mais BadBoy avait envie d'élever le débat ce soir.
En cadeau, un très beau Diogène par Gérôme.
14 oct. 2009
Shitty corporate life
BadBoy a des chevaux de bataille à la cour de l'Empereur qui ne le lassent pas : l'encouragement de la créativité est l'un d'entre eux. Grosso modo, BadBoy a pris progressivement conscience qu'il ne serait jamais un génie à la El Greco, Ingres, Sagan, mais qu'il valait mieux qu'il sache admirer, supporter et encourager ceux qu'il croit apercevoir à l'entour. Et il milite, et il vitupère lorsqu'il a l'impression que l'on attente aux idées nouvelles ("on n'est pas dans un quartier de haute sécurité ici tout de même")...
Et comme il est tout de même théatralement fol parfois, les courtisans de rang inférieur qui le vénérent notent ses bons mots... et paf pour son anniversaire, voici la banderole qu'il a trouvé dans son bureau :
Et ce n'est pas en me servant du Léoville Las Cases 1991 quasi-madérisé au déjeuner que la cour va remonter dans mon estime !
Libellés : CorporateLife, Ego, Fun
Bernard m'a tué
Non pas celui auquel vous pensez mais un ami qui m'a sorti tout de go au déjeuner "Tu ne veux pas être aimé pour ton intelligence tout de même ?"... Le débat portait sur la place que prend le rôle de BadBoy à la cour dans le jugement par d'autres notamment les Boyz du deuxième ou xième cercle, ou temporaires.
Cela dit au delà de la coquetterie de l'intello ex-catho qui méprise l'argent (mais l'adore au sens premier comme au sens commun) et valorise, croit-il, "l'humain, le vrai", il y a une bonne dose de justice dans cette affirmation. BadBoy devrait peut-être se demander si il aime l'image qu'il a à la cour et celle qu'elle lui donne à l'extérieur...
Pacs Pax
Le Pacs a dix ans... Sentiment mitigé de BadBoy : c'était une belle étape qui a permis à des faux-culs comme Donnedieu de Vabres de faire preuve de sens politique (pour mémoire en participant à une manif anti-Pacs où des pancartes aimables telles que "PD au bûcher" circulaient... sûrement une pulsion SM ascendant brûlure ?!) et plus généralement, en quelque sorte, à faire accepter le côté Boyz de la société.
Evidemment ce n'est qu'un succédané assez fade de mariage mais BadBoy ayant toujours eu un problème avec l'institution du mariage, entre, parfois, fête à neuneu et, assez souvent, faux semblant social à l'épreuve de 150 ans de bourgeoiseté fausse, il ne revendique pas ce droit.
Il revendique seulement le droit à l'acceptation et l'égalité et le Pacs aura tout de même bien décrispé les choses entre sa génèse et sa longévité évolutive (d'ailleurs essentiellement hétérote).
Un petit anniversaire donc car on en est toujours à voir sortir des visions crétines des Boyz si on en croit les pistes que donne la couverture médiatique de "Rose et Noir" : BadBoy en a assez de ces folles fardées que l'on nous donne comme étendards.
12 oct. 2009
Mer ou campagne
BadBoy a adoré la Chloro mais il se dit qu'un peu de mer serait bien aussi... Avis aux amateurs ! Ci-dessous Matthew Ludwinski par Christopher Kelly (photographe bloggeur à suivre).
Aux sources
Suite à l'agitation de son âme et de son emploi du temps des trois dernières semaines, BadBoy avait décidé de se retirer à la Chlorophylle pour un week-end calme, en quasi ermitage. Il appréhendait un peu de se retrouver là où tout s'était démélé il y avait si peu de temps... mais en fait les vertus sédatives du lieu ont joué à plein. Et puis TLC-ChouChou a retrouvé la magic touch pour gérer en harmonie "le parallèlisme". Donc BadBoy a passé en compagnie de Fif-Bree un moment serein et heureux.
On n'a cependant pas poussé le vice bourgeois jusqu'à ne rien faire que des confitures (la pix de gauche date d'un gros mois)... résolutions de paix vite abandonnées, BadBoy et Fif-Bree ont reçu les Boyz-dela-Berjo et leurs amis pour un dîner du samedi dont le thème était un savant équilibre entre "gueuleton-de-notaires-de-campagnes" et "mise-en-scène-elle-déco-spécial-chambres-dhotes-de-charme" ; à 2 h du mat, c'était Bob Sinclar Born in SixtyNine qui venait totalement contredire tout cela (suite à overdose de Dalida durant les 2 heures qui précédaient).
Entre cela et l'apéro au soleil de la Berjo le dimanche, le bonheur était dans la rencontre des amis des Boyz-dela-Berjo et des Boyz-dela-Berjo eux-mêmes, une joyeuse tribu que BadBoy s'était promis de ne pas plus étriller qu'en citant certains pseudos nouveaux : SexyBootBoy (il est des démarches que Falcon devrait redécouvrir - c'était ça ou SexyLatexBoy, le thème est récurrent), BoudinCru (en vérité, le pseudo a évidemment vocation à évoluer d'autant que son porteur est autrement plus attachant, mais il faudra d'abord qu'il accepte de faire amende honorable et reconnaisse publiquement que le boudin noir tourangeau est meilleur frit que cru, non de...), SexyInvertedPolo... [j'épargne la justice et consort, les filles, etc].
Sinon Sunday M très molle hier soir. Et il y manquait certains protagonistes dont je me charge de botter l'arrière-train soon !
Libellés : Chlorophylle, Friends
9 oct. 2009
Fred va aux putes
...bah oui quoi il va au JT de 20 h... enfin on sait pas si il est client... ce qui est certain c'est qu'on a vu la mère maquerelle, et elle, en matière de réussir avec ses fesses, elle a effectivement une belle expérience, la pauvre fille n'a même pas passé la première année de médecine, confondant probablement déjà l'avant et l'arrière.
Au menu pour un journal qui aura enfin fait remonter sa courbe d'audience (en même temps on ne peut que se féliciter que la blonde présentatrice participe à l'enterrement de TF1) : amalgame entre homosexualité et pédophilie, mise en accusation publique d'un homme non marié pour avoir recouru à la prostitution en privé (avait-elle jamais demandé à un alphamale de base si il allait aux filles ? en plus dans le cas d'espèce, si elle savait lire, elle aurait déjà eu la réponse dans l'excellent La Mauvaise Vie), usage quasi systématique du terme "garçon" pour ses partenaires (des fois que Madame Bellepère de Loches n'aurait pas compris que Fred, l'est pédé)...
Sidérant comme le petit monde se serre les coudes : pas une critique de ces pratiques ce matin dans les médias... Honte, mais on savait.
8 oct. 2009
Envie de vomir sur Benoît et Marine
...enfin sur Marine, plus vraiment, on s'était habitué à sa face de fausse-bourgeoise et vraie-poissonnière ainsi qu'à l'odeur nauséabonde et héréditaire qui s'en dégageait.
Mais Benoît ? C'est nouveau qu'un soi-disant socialiste exprime ainsi librement un instinct politique aussi délétère. Emanations verbales putrides d'un gauchiste maladif... mon pauvre garçon, morveux arriviste depuis si longtemps, déjà usé... tu rejoins Georges Frêches au rang des indignes de ton clan.
BadBoy a en d'autres temps salué le livre de Frédéric Mitterrand, souligné son agaçant sentiment de culpabilité sur son statut de Boy, sa difficile assumation. Il avait passé d'un silence pudique et pratique (mal à l'aise) les expériences de pratiques sexuelles monnayées, mais remarque bien, Camarade, que ce soit contre du cash à PatPong ou dans contre la carrière dans un bureau du FMI, Camarade au sens des Goulag Benoît, c'est un peu la même chose ?! [BadBoy précise qu'il est contre la prostitution à toutes fins utiles et qu'il en condamne l'usage]
Il faut lire le texte (ici merci le Monde), il n'y est pas question de limite d'age, il est juste question de payer et de se satisfaire. Il y est question de l'horreur d'en être à vivre sa vie ainsi. Il y a sûrement plus d'humanité dans ces pages que dans toute la vie de M. Hamon.
RIP Irving Penn
BadBoy collectionne modestement l'art contemporain... lorsqu'il a acheté sa première photo, pas si contemporaine, un tirage de Julius Shulman ancien, il a aussi beaucoup hésité sur un mégot de Irving Penn. Il repense souvent à sa fascination pour ce tirage au platine, dissection froide du temps passé futilement. Il a donc eu envie de rendre hommage au photographe ici.
6 oct. 2009
Une envie de sérénité
BadBoy s'est réveillé avec un sentiment que tout était allé très vite depuis mi juillet et qu'il fallait revenir sur terre.
Alors, pour temporiser...
Ce soir il va voir des tableaux de l'Age d'Or hollandais à la Pinacothèque, un prêt du RijksMuseum pour se masser l'oeil devant des beautés anciennes - et il s'interdira toute coupette de champ' ! Et il vient de se réserver le TGV du week-end chlorophyllien à venir. Il y sera avec Fif-fautquonsouffleaussi et une bande de joyeux châtelains en mode campagnard calme, et se réjouit d'avance.
Libellés : Art, Chlorophylle
5 oct. 2009
Encore plus de champagne et de ...
BadBoy bénit les Dieux de l'avoir doté de sa constitution physique robuste et d'une énergie parfois puissante : ce week-end ayant fait suite à une petite phase down et dans la mesure où il compte bien se reposer éhontément dans sept jours, il a opté pour un rythme totalement frénétique.
Donc vendredi soir ce fut l'inconnue mais de plus en plus visible soirée "Chez Lui" [chez Maxim's en fait] où le bon Peter P nous concoctait une ambiance intimiste très chabadabada maximienne pour un petit dîner très "bourges à la maison" (parfait le soufflé au Grand Marnier !), modasse à mort [Fashion Week oblige], et étonnament peu Boyz... enfin ça ne demandait qu'à dégénérer et lorsque BadBoy est réapparu avec Fif-çavadonner après des péripéties d'agenda non-révélables, la salle était alléchante. BadBoy a regretté de ne pas avoir mobilisé la tribu...
Nuit de six heures.
Samedi BadBoy s'est surtout préparé sipchologiquement à ce qu'il sentait être une grande soirée [avec un petit manque qui saura qui il est, mais c'était sûrement une étape intelligente]. Il fit même les magasins à dessous féminins affriolants pour trouver le Loup de ses rêves. Il décida finalement de faire dans le minimalisme, demi-face blanc vénitien simplissime [il était aussi assez fier de son décolleté avec écharpe de soie noire MaisonMartinM et silhouette slimanesque noir/blanc à l'avenant]. Bref c'était un bal blanc et noir avec "mask" pour les quarante ans de deux Boyz si intelligemment et gentiment raffinés que leur rencontre figurera au palmarès de BadBoy pour les douze derniers mois. Le casting était mondial, entre mondain et Boyzien, et chicissime [je parle des autres], la mise parfaite, la fête endiablée, un bon goût des maîtres de maison reflété du début à la fin dans cet hotel particulier très Napoléon III. BadBoy n'en rajoutera pas plus pour que la douleur des absents ne deviennent l'objet d'une vengeance millénaire ! [pix Fabd'Ibissa].
Il y avait aussi eu Klay en fin d'après-midi parce que, ce que le foie supporte, ce n'est pas certain que les tissus ne le stockent pas. Et puis une chemise Dior grande ouverte suppose un minimum...
Il y aura également eu Fif-initiateur mais cela c'est juste pour les biographes post-prescription.
Nuit de cinq heures.
Dimanche, il ne s'est pas réveillé bien frais le très BadBoy pour sa journée Fashion Week, défilés et vernissage. Mais il a 1- re-découvert le bonheur du jus de carottes-purée à une terrasse et 2- tiré son épingle du jeu (ah ah ah il a enfin identifié quelqu'un dont il ne savait pas qui c'était...). Et puis, cerise utile sur le gateau, il a passé quelques bons, francs et agréables moments à vivre coolement et évoquer sereinement la vie avec TLC-telqueluimême. Il a raté une soirée mais il était hors service (mea maxima culpa EJH).
Nuit de huit heures.
2 oct. 2009
Du champagne et du sexe
BadBoy est très partagé. Il ne sait pas si les fonctionnaires suisses sont des cons sournois, si les juges américains sont des pervers honteux pudibonds et juridicisants, si Polanski a écrit Lolita... (mais non il sait bien : les deux premières propositions sont précisément avérées par les faits et puis la troisième est presque vraie car Nabokov est encore un de ces émigrés de l'est...)...
Mais il pense que même si on n'accepte pas l'actuelle dérive du bon sens populaire vers une obsession qui assimile trop de choses à la pédophilie, néanmoins saouler au champagne et au sédatif une nymphette de 13 ans même si elle pose pour Rogue, c'est pas très bien et que fuir la justice après avoir passé un deal avec le juge, plaidé coupable, etc, quand bien même on n'aurait rien à se reprocher, dans une démocratie, c'est pas bien non plus.
Il a donc tendance à considérer que les appels à la libération de Polanski du fait que c'est un artiste et que tout cela est vieux, et dans la mesure où il croit dans la justice des pays occidentaux, il a donc tendance à considérer que de la part d'artistes donneurs de leçons, c'est mauvais.
October Issue
La cour impériale au sein de laquelle évolue BadBoy, vit au rythme de quelques évènements mondains ruineux qui sont l'occasion de psychodrames inouïs entre les courtisans, les chroniqueurs de la vie de cour et les putes à frange qui gravitent en périphérie : "tu as vu la-pousseuse-de-bic, elle est assise devant l'assistante-porte-manteau, c'est dingue non, tu crois qu'elle couche avec le-designer-maille-jersey ?" Evidemment tout cela est totalement fictif, la preuve : le-designer-m-jersey ignore toutes les filles comme tous les mecs qui ne portent pas des sacsàmain à faire pâlir Bernie.
Enfin bref, c'est Fashion Week, les réseaux de téléphone mobiles sont saturés autour des lieux où se donnent les shows, tout va bien ! Il y a effectivement quelques créations géniales qui transparaîssent et l'ambiance est agréablement festive : ce soir, BadBoy va parachever sa journée en profitant d'une dinette au Bar Impérial chez Maxims ouvert pour l'instant de la Fashion Week - depuis feux les Kaliente et les Club S, ce si bel endroit lui manque. Il compte sur une côte de boeuf mais il n'a pas osé la réclamer, déjà qu'on lui a dans un premier temps annoncé que c'était complet ("mais vous ne savez pas à qui vous parlez !").
Mais cette journée aura surtout été marquée par l'apparition du Diable : alors que BadBoy devisait avec un jeune Directeur Artistique qui monte (que l'on nommera par souci de discrétion LeViking) vlati pas qu'il voit se diriger vers eux (vous suivez : vers LeViking et BadBoy), une petite souris grise, étonnamment élégante, avec des lunettes de soleil, OMG (Oh My God), c'est elle, OMG, "I'm Anna", "Nice to meet you, I'm Bad". Et comme elle attendait l'Empereur, nous l'attendîmes ensemble. En fait elle est adorable ! Marre des mythes : les gens sont gentils, en fait !
Libellés : CorporateLife, Ego, Fashion, Journos
1 oct. 2009
BadBoy rocks
Il a décidé que c'était une esthétique qu'il fallait choyer et que lui personnellement continuerait à faire infuser dans ses looks tradi...
Pix du mag Numero Tokyo
20 bouteilles de Ruinart à 12 convives
BadBoy faisait bien de se réjouir d'aller hier soir à ce dîner chez des amis de SweedyVolange et FE, finalement juste aperçus à Ibiza cet été. C'était très sympa d'avoir pensé à moi car je suis un peu en retrait par rapport aux vrais festifs ibiscencos...
Enfin donc j'avais raison de me réjouir ! le Ruinart a vite réchauffé un groupe qui n'avais pas besoin de cela de toutes façons - c'était juste difficile de suivre, entre le concours de lancer de brocolis par la fenêtre (ce qui consistait à viser à l'aveugle les passants de la très sainte rue de Verneuil), l'arrivée des voisines du rez de chaussée (des pharmaciennes ce me semble ?!), les déclarations sur "qui a connu qui dans quel ordre et quand" pour reconstituer des vies et des romances (si si c'est tout de même souvent cela), les visites du superbe appartement qui recèle tant de lieux secrets...
Le Maître de Maison avait promis de mettre fin aux agapes à minuit, mais finalement c'est à deux heures et des brouettes que BadBoy a eu pitié d'un jeune ami de FE qui se trouvait effrayé par tant de licence : n'écoutant que son courage chevaleresque, et nonobstant son statut de male conquérant (je pouffe !), BadBoy décida de rentrer se coucher non sans avoir préalablement déposer l'exquis jeune homme chez lui.