1 févr. 2008

Leclerc démago...

...ce sont en général les plus moches et les plus glauques des hypers qui polluent les périphéries de nos villes... comme si il y avait besoin de faire plus moche que moche.

En plus la démagogie de ce réseau qui passe son temps à taper sur ses fournisseurs alors qu'à ma connaissance, régulièrement parmi les premiers patrimoines dans les régions (alias la province), on trouve les franchisés-adhérents du réseau, c'est insupportable. Ce matin, le pompom : en lisant qu'ils ont déréférencé des produits et qu'ils font de la pub sur le sujet.

C'est toute la violence de notre société qui s'incarne dans la grande distribution : d'un côté, le lecteur de l'Huma se félicite de toujours acheter moins cher, parce que dans le fond il adore consommer plus, de l'autre, il s'offusque des délocalisations. D'un côté, le lecteur de Libé se félicite de toujours acheter moins cher, de l'autre, il est écoeuré de savoir que les caissières sont si mal payées et sont en grève ce jour.

C'est un arbitrage rude. Leclerc n'aide en rien dans le débat : Leclerc a choisi le camp de la désinformation/anti-éducation à usage intéressé (promotion de ses ventes) comme Mitterrand criait à la France des Châteaux et Chaumières pour mieux être réélu en 88, et comme Chirac à la fracture sociale plus tard dans le même but.

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