Le problème de la photo, c'est que le media est trop accessible à tout le monde et avec le fric qui s'était abattu sur le marché de l'art, ce fut pire que la petite vérole sur le bas clergé en termes de ravages : on a produit de tout et n'importe quoi... surtout du n'importe quoi...
Bilan hier soir à l'ouverture de Paris Photo : l'oeil pouvait parcourir des kilomètres carrés de soi-disant oeuvres sans être interpellé par la moindre sensation, enfin si, mais genre "quelle belle couverture pour Télé 7 jours" ou "mais j'ai pris la même l'an dernier à Tokyo, NY ou vazy-les-vaches".
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas des choses splendides et très désirables, des japaniaiseries contemporaines fort ludiques, des avancées stylistiques chinoises ou nord-américaines, de la créativité chez Esther Woederhoff... Dommage que ce soit la crise sinon BadBoy se serait ruiné avec bonheur.
La soirée s'est achevée au Marly avec TLCKiwi très en verve sur notre crise financière et l'art du naturisme, FE très prêt à rire et SweedyVolange aussi spirituel. Le service était nul, la bouffe quelconque, mais la musique excellente grace à l'album Nouvelle Vague (musique New Wave-Nouvelle Vague remixée avec des rythmes Bossa Nova-Nouvelle Vague) que l'on ne serait trop recommander... dont le génial Too Drunk to Fuck égosillé par Camille à suivre.
13 nov. 2008
Paris Photo et après
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