7 nov. 2008

Qui a bu, boira

C'est un bonheur que nous offrent gratuitement les militants socialistes en cette période de crise économique : un spectacle mené par des acteurs de choix avec un scénario déroutant.

Donc résumé du dernier épisode : après que la gourgandine fut réapparu frisée, ils furent comme séduits... et exprimèrent hier leur joie confusément : Mme Royale est première au classement des motions mais elle n'a pas de majorité, n'en aura pas sauf alliance contre-nature, et la gauche du PS qu'elle n'incarne pas, sauf qu'elle en partage certaines bêtes utopies, fait un score remarqué.

On savait bien qu'il fallait une forte dose d'originalité pour rester adhérent dans ce parti sans queue ni tête, mais le vote d'hier est tout de même révélateur de plus que de l'originalité : confusion totale, croyance en des effets de manches ou de frisures, sympathie pour les idées débiles ("il faut interdire les licenciements").

C'est pénible parce que cela laisse un boulevard à l'UMP, seule (c'est jamais bien), et cela va finir par atomiser le PS et faciliter la remontée des extrémistes de gauche. C'est bien parce que Ségo ne sera pas plus crédible en 2012 qu'en 2007 : il suffit de laisser la gourde se vider.

Et en attendant, camarades, va falloir vous saoûler la gueule au mauvais champagne pour supporter le congrés de Reims.

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