C'est un peu disproportionné comme titre, mais BadBoy est une sorte d'américanophile frustré. Bercé depuis sa plus tendre jeunesse par une fascination pour le Grand Pays de toutes les opportunités, d'abord heurté par les inégalités sociales que celles-ci engendraient, puis encouragé à penser que c'était le moteur du développement et que chacun en profitait in fine, finalement persuadé que c'était mieux que son propre pays qui s'enfonçait, tel le radeau de la méduse des rmistes, BadBoy était récemment débecté de ce que Bush incarnait à merveille un pays qui sombrait dans l'obscurantisme, la fin de l'habeas corpus, avant de perdre toute légitimité.
D'où ce titre car BadBoy vote pour le jeune dont on ne sait rien (merci les médias, mis à part sur le village kényan de la mémée et les menaces de mort, que nous a-t-on raconté ?), le black d'un parti du renouveau qui s'est payé le luxe d'une primaire entre une femme à cornes et un métis black au deuxième prénom fleurant beau l'orient. C'est dans ces moments là qu'on jouit de la démocratie : les US ont un parti d'opposition crédible qui est amené à prendre ce genre de posture électorale du fait de ou grâce à la nullité de l'abjection d'en face.
Mais c'est pas tout, cette semaine la Californie vote sur une proposition d'amendement (8ème proposition) de la consitution locale pour abolir le mariage gay. BadBoy n'est pas un grand amateur de ce simulacre de bourgeoiseté mais il a évidemment le courroux érectile face à cette proposition rétrograde. Tout sur le site http://www.noonprop8.com/.
4 nov. 2008
D day
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