BadBoy finit sa semaine avec un gros déficit d'énergie... un week-end en bon fils, en terres nantaises, lui fera le plus grand bien et il se demande vraiment si il doit envisager de prendre un Club Sandwich ce soir (c'est un peu rude de les faire le vendredi : la première fois, ça change, la deuxième ça risque de sélectionner surtout les coiffeuses qui ont fait leur pause hebdo).
Et puis il se sent coupable de ne pas être allé hier soir au pince-fesses organisé par le frère de son ti-frère (en réalité son beau-frère, zaviez qu'à suivre le feuilleton depuis le début) pour le vernissage de l'expo des travaux d'un collectif dont on a déjà parlé ici très bas : les auteurs de Rendez-Vous, une petite perle, collection d'histoires muettes de bulles, mais riches de sens et de poésie (pub!).
D'où l'illustration en haut à gauche (honteusement recadrée sur son blog), et la planche à suivre. Un des collabos, PrinceKido, est visiblement un très bad boy. Bad mais inspiré...
28 nov. 2008
Fin de semaine sur la réserve
27 nov. 2008
Avant la Club Sandwich de vendredi...
...il convient de travailler les abdos...
Merci à WeLoveGuys pour ce shoot de Kriz Kranz d'une campagne Energie.
J'les tombe toutes
La Duchesse-d'Antin-san vient de me narrer un dialogue drôle avec les filles qui tiennent mon japonais favori, chez Miki, dont j'ai déjà parlé ici très bas.
"Il est toujours adorable et drôle ; il est raffiné et élégant ; il est super bien habillé ; même dans un groupe, il se distingue des autres..." voilà ce que les filles de Miki m'ont répété pendant tout un déjeuner en me remerciant de leur avoir présenté BadBoy car en plus "BadBoy est un très bon client" (sous-entendu, la Duchesse-d'Antin-san vient moins souvent).
Perfide (elle le revendique), celle ci a voulu remettre les choses au point : "Vous savez, il est plus âgé que moi, il a XX ans !"
Réponse : "Noooon? Il ne les fait pas du tout et en plus qu'est-ce qu'il est miiiiiince" (la Duchesse-d'Antin-san l'a ironiquement pris comme une critique vis-à-vis d'elle).
"Bien sûr qu'il est mince, il fait trèèèèès attention, il va à la piscine 3 fois par semaine !"
Réponse : "Aaah, c'est admiraaable ! On dit souvent que plus les gens sont gâtés par la nature, plus ils font des efforts".
Face à tant d'idolâtrie, la Duchesse-d'Antin-san confesse s'être inclinée... elle reconnait "on aurait dit que ma cote remontait grâce à toi parce que j'ai su faire partie de l'entourage de ce merveilleux BadBoy, le monde à l'envers !"
On n'est plus en sécurité à 21.15 (alerte K-to)
Alors donc hier mercredi soir, BadBoy a été gentiment invité par TLCKiwi à freiner son rythme frénétique d'entraînements piscinesques et de sorties parisiennes, au profit d'une soirée cocooning... argument justifié : ce matin, TLCKiwi comptait triompher de ses concurrents sciences-pipo à la première partie de l'oral pour le séminaire-de-france (standing-ovation ex-post).
Ce qui devait être une dernière révision d'anglais est devenu une omelette devant la TV. BadBoy a donc réinitialisé le décodeur qui n'est guère sollicité que tous les 3 ou 4 mois, et hop, Clara Sheller, saison 2, épisodes 3 et4.
Evidemment, c'est sympa que deux mecs se roulent des pelles aux heures de grande audience : sous la douche à 21.15 (alerte K-to) et sur un canapé à 21.45 ; évidemment, c'est gentillet voire agréable, mais le scénario est pathétiquement stéréotypé avec la pauvre fille très paumée et le pédé malheureux de pas trouver l'Amour qui couche avec 1- on sait pas qui, disons le premier, 2- le mec de son voisin, 3- le mec de sa copine, qui est aussi sa voisine, qui est d'ailleurs l'un de ses ex... bien sûr que tout le monde vit dans des apparts hausmanniens ou XVIIIème avec des salons d'un minimum de 40 m2, tout en étant branleur dans un magazine lifestyle... bien sûr que Paris est une ville superbe, mais de là à se transformer en office de tourisme pour plouc profond (la Concorde, de nuit, de jour, du nord, dans l'axe des Tuileries, avec l'Obélisque, ou sans, pfff)... bref c'est assez gâââaaché.
La bande son est bien, le jeu de certains acteurs est bon, certains rôles sont touchant (l'ami de la maman de JP), mais la mauvaise copie stylistique de Sex & the City sans l'à-propos des dialogues, ni le rythme, est impardonnable (voix off pas drôles...) ! Et puis stop au larmoiement : le cancer de Samantha est tellement mieux abordé que celui de la mère de Clara. Vive Sex & the City !
Et il ne reste que 2 épisodes, un mercredi pour que cela se reprenne après c'est fini... Mais l'arbitrage risque fort d'être en faveur de la piscine (et pas que pour le palot sous la douche à 21.15 !).
26 nov. 2008
Les sms, ça change la vie !
Un ami très très proche, que la morale publique m'interdit de nommer, vient de recevoir un sms assez direct "Salut X fait une grande touze samedi dans son nouvel appart immense à [banlieue] si ton copain et toi etes intéressés... Bises. Y". [pour éviter les brouilles, je précise qu'il ne s'agit ni de FE, ni de Fif...]
C'est clair et concis, tout est dit, efficace donc ! Et puis c'est de nature à renforcer la vie de couple...
Les jeunes trentenaires sont sidérants de manque de pudeur. Ou c'est juste un effet "techniques de communication sur téléphone portable" ?
Pourquoi l'intervention de l'Etat doit rester limitée
C'est juste que les fonctionnaires sont très bien pour gérer la chose publique (hum hum, enfin si les magistrats, certains profs, certains gestionnaires, experts, etc), mais que le système mafieux de la haute administration et des hommes politiques est quasi-systématiquement un champion de la dérive.
Il se prennent tous pour des rois et reines (comme Juan Carlos Ramirez dans une pub pour "Pipe Underwear" les bien-nommés - cf. ci-dessus à gauche - thanks to ACauseDesGarçons).
D'où quelques dérives avec le fric du contribuable... Merci à Capital.fr de nous régaler de la suite :
"Elu premier questeur par ses pairs, dans la foulée du changement de président du Sénat, Philippe Richert a aussitôt exigé que son prédécesseur libère son logement de fonction.
Le sénateur UMP du Bas-Rhin s’installe donc à son tour dans les 450 mètres carrés d’un hôtel particulier du XVIe siècle situé dans l’une des extrémités du parc du Luxembourg, fermée au public et voisine de l’école des Mines. Précisons que cinq domestiques sont dévolus à l’entretien de ce petit palais : deux cuisiniers, une femme de ménage, une lingère et un majordome.
Redevenu simple questeur (sorte d’intendant en charge de l’administration du Sénat), René Garrec, sénateur UMP du Calvados, occupe désormais un appartement de 340 mètres carrés à l’angle des rues Bonaparte et de Vaugirard, tout comme son collègue socialiste Jean-Marc Pastor.
Les deux «simples questeurs» ne disposent, comme petit personnel, que d’un cuisinier et d’une femme de ménage.
Précisions : les trois super-intendants de la haute assemblée disposent chacun d’une limousine avec chauffeur et le Sénat coûte 330 millions d’euros par an à la République."
25 nov. 2008
La crise, c'est nocif
C'est nocif, cause que ça modifie nos habitudes de consommation... ça nous fait courir les soldes et préferer des merdes - Or "never buy anything that's on sale. That's always junk. You're just buying it because it's cheap" ("N'achetez jamais rien en solde. C'est toujours pourri. Vous ne l'achetez que parce que ce n'est pas cher"), nous déclare Issac Misrahi, l'évidence même.
Joke aside, BadBoy est en faveur d'un certain downsizing, d'une consommation plus rare, plus désirable, plus nécessaire.
La crise c'est trop inhumain
Je m'explique : BadBoy reçoit parmi ses abonnements professionnels un hebdo confidentiel, baptisé DNR (sais même pas pourquoi), spécialisé dans la mode... masculine. Ben voyons... très utile !
Oui mais cet affilié du groupe Condé Nast, en pleine crise de la pub, vient d'être condamné à mort par la maison-mère qui nous explique très doctement que modes masculine et féminine convergent. 1- c'est pas plus vrai maintenant qu'hier, et 2- c'est un drame... songez donc au dernier numéro qui s'interroge sur les mérites respectifs "boxers or briefs" (caleçons ou slips)...
Allez, une toute nouvelle pub de Bikkembergs pour s'en remettre :
Les photos du making-off sont culturellement enrichissantes : merci ACauseDesGarçons.
C'est joli le doré, chic et distingué.
Crise : marre d'être pris en otage par les banquiers
Le sauvetage par les autorités américaines de CitiGroup me rappelle mon sujet de croisade de prédilection : vive le libéralisme !!! Mais p#[@in, laissons les choses s'ajuster.
Et halte à la prise en otage du fric des contribuables et des épargnants par les banquiers ! Retour en arrière donc à vendredi : les pleureuses des marchés financiers sentant la terre trembler (apparemment injustement) sous les pieds de CitiGroup qui a fait un peu de tout en finance, et tout de même notamment du n'importe quoi, les pleureuses donc, ont réenclenché la spirale auto-dépressive des accapareurs qui n'auront ni Maserati ni Rolex pour Nöel (comme si les dindes devaient systématiquement se faire truffer au foie gras ?!).
Et le Père Nöel a du ré-apparaître, toujours le même miracle, l'Etat Providence ! j'ai un super-pote qui bosse là-bas et franchement il n'a ni la tête, ni le moteur, du fonctionnaire, alors laissons le gérer, spin-offer si il faut son activité qu'il mène avec superbe, whatever, mais à quoi bon cette dépense de fric ? Que les dignes-d'être-ruinés le soient une bonne fois pour toute et que l'on passe au sujet suivant. Qu'ils se refassent, ou pas. Et que le cours des choses reprenne... passeke là c'est pas pour dire, mais on va en entendre parler de la gestion des participations des Etats.
Pas plus tard qu'au dèj, entre courtisans de l'Empereur, on se posait la question des conflits d'intérêts : Mme Barbizet, grande argentière du père ébéniste devenu vépéciste-maroquinier, épouse de banquier soit-disant d'affaires, elle-même promue dans les stratosphères du nouveau fonds d'intervention de l'Etat, voulu (à défaut d'être conçu) par Sarko, fera quoi si son ancienne holding a des problèmes ; elle rachète ? Et d'ailleurs que sont devenues ses stock-options ? Au passage, pour illustrer la connerie que représente ce type de structure étatique, on a déjà nommé deux chefs à plumes pour gloser en haut, mais personne pour mettre le charbon dans la soute...
Vive le libéralisme ! A bas l'étatisme interventionniste !
De toutes façons, si les autorités américaines continuent de balancer les milliards de droite et de gauche ainsi, c'est le dollar qui va avoir un super problème de crédibilité et hop, ce sera parti pour une jolie dégringolade de la devise US... [les américains -autarciques- préfèreront probablement cela que de devoir faire soutenir leurs soit-disant fleurons par des chinois ayant précédemment accumulé les dollars, quitte à ruiner les dits-épargnants chinois].
Libellés : CorporateLife, Ego, Friends, Politics, Yankee
24 nov. 2008
Ouh lala c'teu campagne ! (bis)
L'un des défauts de la campagne en hiver, c'est le froid ! Donc les Boiz ont du sortir leurs doudounnes en fourrure.
Bon en fait c'est dans le nouvel Officiel Hommes... Travis Hanson de chez MajorModels. Excellente lecture de coin du feu.
Et même pour le joguinge, fallait toujours pouvoir se couvrir...
Là c'est Tyler Kenyon qui s'y était collé. J't'assure DoubleTroubleTween, t'étais bien aussi dans le rôle du jogueur.
Ouh lala c'teu campagne !
BadBoy est revenu enchanté du PréCarré... enchanté, confit de feu de bois, inflaté de nourriture de ménage, imprégné de champagne et de family-claret (Nadine-de-Latour reçoit avec les vins ancestraux)... les LaTour ont reçu avec art !
Et c'teu convives qui zavaient pas rassemblé, heula dis-don ! La campagne percheronne en frémit encore... des moments très forts, la plupart tout à fait insoutenables pour l'observateur non préparé... comme lorsque Nadine a relevé sa mèche pour dévoiler en elle la Jane B. , ou lorsque ChérubinBanker est passé 18 octaves plus haut, en Valérie LM de choc.
La soirée du samedi soir était Noeud-Pap et paillettes.
[pix à venir]
21 nov. 2008
Vivement le printemps
BadBoy n'a pas posté ici très-bas durant deux jours car il était très contrarié... les co-courtisans à la cour de l'Empereur lui ont comme retourné l'estomac. Il a vu rouge et failli prendre sa carte au PS et voter Hamon... c'est dire si il était chaviré. Et puis il y avait la crise et trop de taf. Raison de plus de tourner rouge !
Mais tout va mieux, c'est vendredi, le Dow Jones remonte (que dalle ouaih), les courtisans se calment, TLCKiwi est toujours aussi adorable, et BadBoy se tire ce soir au PréCarré chez les Latour avec une joyeuse troupe de Boys prêts à tout pour s'amuser au milieu des bois sarthois.
En attendant, une jolie photo prise lors du dernier w/e chez BadBoy à la Chlorophylle : c'est limite niaisoux mais tellement bon...
18 nov. 2008
Enfin : restauration de l'Habeas Corpus aux US
Habeas Corpus : « que tu aies [ton] corps », qu'on interprète comme l'énoncé d'un droit fondamental à disposer de son corps, compris comme la protection contre les arrestations arbitraires (en réalité c'est pas la bonne traduc', mais admettons).
America doesn't torture... les mots font peur, mais ce sont les mots justes pour dire enfin que l'inadmissible ne doit pas avoir sa place : Barack Obama vient d'expliquer qu'il allait fermer Guantanamo et clairement bannir la torture. Je suis étonné de lire dans la presse et sur les blogs américains qu'il s'agit de rétablir la confiance transatlantique : non !!! En disant cela les commentateurs gâchent tout... il s'agit juste d'être à la hauteur du challenge que constitue la déclinaison de l'humanisme en matière de gouvernement des hommes : si les plus riches, les plus éduqués et le plus forts y renonçaient, il n'y aurait plus vraiment d'espoir.
17 nov. 2008
BadBoy fait son Gainsbarre
Aujourd'hui BadBoy a travaillé sur des shootings photo - activité ancillaire pas du tout de son niveau (ah ah ah) mais très agréable. Bref j'ai joué mon artiste photographe (cf. Gainsbourg ci-dessous).
J'irai pas voir l'expo sur lui parsseke la Villette c'est trop loin... et puis je vois pas très bien l'intérêt (mauvaise explication par les attachés de presse). En attendant, hommage à Gainsbourg !
BadBoy n'est pas trop Nikon mais un Canon 5D mark II, ce serait cool...
© Pierre Terrasson "Gainsbourg au F2 Nikon"
16 nov. 2008
Incapables d'être sérieux
Pour taper ces quelques lignes peu glorieuses, BadBoy est toujours au lit à 12:58 ce dimanche gris de novembre... il faut dire que tout son w/e jusqu'à présent aura consisté à nier l'automnitude environnante (il fait tout de même très gris sur Paris avec une espèce de température d'entre-deux, qui fait apparaître des looks d'hiver encore mal affirmés).
A gauche de l'écran du mac de BadBoy, Clara Sheller série 2 épisode 1, à droite Firefox pour blogger et narrer des choses finalement pas très différentes de la partie de gauche [critique Clara à venir mais faut d'abord que j'en vois un complet d'épisode !].
[A ce moment là, la batterie se décharge définitivement et BadBoy va prendre sa douche, son café, bis, bruncher avec MonSignore, visiter l'expo des Masques à Orsay avec SweedyVolange et FE, répondre aux appels si choux de TLCKiwi qui trime...].
[Quand BadBoy veut se reconnecter c'est Orange qui est en rade - pas étonnant que ces gens là n'affichent pas leur taux de service/disponibilité !].
Voilà donc BadBoy très en retard pour se préparer pour son dîner mais qui veut donner quelques idées de son samedi soir parisien... Dieu, que ce post est désordonné - comme un week-end de Boy à Paris...
Si on considère que son samedi soir a commencé à la tombée de la nuit, BadBoy à ce moment là achetait 50 tonnes de terreau et terre de bruyère plus une quantité non-quantifiable de plantes, quai de la Megisserie, achats qu'il se ramenait à bout de bras en guise de visite au ClubMerdGym. Il a passé le début de soirée à faire comme si : 1-il n'était pas à Paris, 2-ce n'était pas la nuit au début de l'hiver... et il a donc batifolé joyeusement dans la cour de la copro, en T-shirt, plantant frénétiquement (pas de contrepèteries pas d'allusions salaces, désolé !).
Ensuite, ce fut un enchaînement de rires et de joyeusetés entre amis - c'est quand même super les potes ! Champagne de l'Empire chez les LaTour toujours aussi bons hôtes, découverte des petits nouveaux : l'assez beau gosse-minou du Finistère Nord devenu hôtesse de l'air hystérote à tendance nympho que-de-la-gueule, le marseillais adorable de gouaille que c'est pas possible-que-ces-gens-là-parlent-comme-ça avec lequel on a beaucoup ri en évoquant ses tentatives auprès de Fif-allumeurdibiza... Très bon italien (je parle maintenant de bouffe) et la découverte de nouveaux bas-fonds du Marais : le Cud, bar-boîte pas trop mal fréquenté, quoiqu'un peu shampouineuse, mais c'est le Marais - que veut-on -, assurément ridiculement petit : je crois que je peux convertir ma cave en discothèque.
Entendu entre Pouou-de-LaTour et SweedyVolange à 1 h du mat' alors que le mauvais vin des Pouilles avait déjà travaillé : "mais il ne porte pas de string" ; "quoi, t'a oublié ton sterilet ?" - classe !
Plus tard dans la rue à un passage protégé par un feu alors au rouge pour nous : Poupou, "tiens ça sent bon", BadBoy, "ça sent le shit", l'inconnu d'à-côté "c'est pas du shit c'est de l'herbe" et c'était parti pour 15 min de blahblah cause que je sais pas la différence entre les deux.
Faudrait se concentrer.
14 nov. 2008
Qui a bu, boira (suite)
Ce week-end vous pourriez vous soucier du sort du monde, du fait que tout part en couille et que le Dow Jones perd 2.5% à l'heure où je vous écris (je m'exprime mieux à l'oral qu'à l'écrit, pas de chance !) ?
Que nenni ! Vous allez être haletants devant le spectacle pathétique d'un très grand feuilleton français : la Socialie en Furie avec sa star (pix de gauche) et ses amis Martine, Bertrand, Benoît (vous avez déjà vu un stalinien psycho-rigide ? ça devait être cela, mais j'l'ai pas vécu en direct : édifiant dans ce rôle dans Mots Croisés de Calvi lundi dernier).
En vérité, je trouve passionnant de savoir ce que sera la gauche de progrès française, mais ces parlotes sont vraiment moches. Et qu'on ne me dise pas que c'est la beauté d'un débat démocratique, ce sont au mieux des batailles d'idéologues, mais en fait à 80% des batailles de personnes.
Ce post est aussi nul que son sujet. Allez hop, en week-end ! BadBoy est à Paris, mais que faire ?
Libellés : Politics
Même pas en poste, déjà à la faute !
Non non, je ne parle pas de Ségo qui ne sait toujours pas si elle est candidate (elle est vraiment trop...), mais du malheureux Rahm Emmanuel, secrétaire général de Barack qui a dû... s'excuser pour son père !!! Les américains ont des côtés totalement zarbi : un mec doit s'excuser pour les propos de son père ! Si je devais faire celà à chaque fois que le mien prend des positions
"pointues" ??!!! C'est moche les bassesses auxquelles rabaisse la politique - alors que ce mec a un bon track-record et qu'il est plutôt présentable.
Il faut dire que papa Emmanuel, c'est du gratiné : il a déclaré à propos de son fils dans un quotidien israélien "Bien sûr qu'il va influer sur le président pour qu'il soit pro-israélien (...) Pourquoi ne le ferait-il pas? Qu'est-ce qu'il y a, il est arabe ? Il ne va pas balayer les parquets de la Maison-Blanche !".
C'est sûr que c'est pas avec des intellectuels comme cela qu'on aura la Paix dans la région...
13 nov. 2008
Y en a qui ne s'ennuient pas...
Figurez vous qu'en plein milieu de l'après-midi Fif-complice me sms un sournois petit signal pour me confirmer qu'il est arrivé à Drama-Actuel (à côté de Saint-Tropaise)... Alors que j'étais juste en conf call avec des lobbyistes brussellois qui ne parlent aucune langue correct depuis leur babel et avec un collègue hystéro de voir que rien n'avançait (de sa faute !). C'est pas joli joli comme pratique que de narguer à coups de "ici il fait très beau" !!!
Mais ce n'est pas grave car je me console en pensant à TLCKiwi parti à la piscine... ce qui équivaut presque à une vraie plage ?
© Merci à WeLoveGuys et Rodrigo Calasanz qui pose dans cette pub pour les maillots GetButch.
Libellés : CorporateLife
Qui c'est ?
La "vérité vraie" grâce au Marché
C'est un peu rude cet atterissage financier, les commandants de bord doivent se taper les hotesses et stewards pendant ce temps là (Lufthansa : Let Us Fuck The Hostess As No Steward Available), parce qu'on sent que le gouvernail est mal tenu depuis la cabine...
Mais il y a la force suprême et démiurge du marché ! N'en déplaise à tous les illuminés de gauche et de droite (la non-compéhension du libéralisme est équitablement répartie, la non-croyance en l'homme, l'individu, pour se gérér aussi) illuminés qui prennent leurs désirs pour des réalités : le marché est bien là et il veille intelligemment...
Qu'on en juge : les prix à la consommation ont baissé de nouveau en France en octobre, la £ivre britannique est passée sous 8 bon vieux francs, le pétrole sous 50$ le baril, General Motors qui n'a pas su faire une bagnole digne de ce nom depuis 20 ans (c'est à dire pas un tank pour bouseux de l'Arkansas en mal de substitut à leur sexualité) est à l'encan... ça s'ajuste tout seul ! Ce qui est trop cher l'est moins, ce qui ne sert à rien disparaît, les consommateurs et concurrents en bénéficieront !
Vive le marché, et il vaut mieux une douleur transitoire avec espoir de rebond qu'une lente glissade vers rien (le chemin que prend l'Angleterre travailliste avec un secteur bancaire nationalisé et une industrie disparue) : toutes les aides, nationalisations, béquilles du moment, il faudra les payer plus tard, et comme il n'y a déjà plus de fric en Occident, cela augment d'autant notre dette vis-à-vis des arabes, chinois, russes qui accumulent le fric... double ration de coups de fouet à venir !
Libellés : CorporateLife, Politics, Trends
Crachin breton sur la campagne tourangelle
Il y a même eu un peu de soleil et franchement TLCKiwi a vraiment été courageux de s'astreindre à ses lectures tandis que je batifollais.
[sorry la pix est moche et c'est la faute à Nokia.]
Libellés : Chlorophylle, Ego
Paris Photo et après
Le problème de la photo, c'est que le media est trop accessible à tout le monde et avec le fric qui s'était abattu sur le marché de l'art, ce fut pire que la petite vérole sur le bas clergé en termes de ravages : on a produit de tout et n'importe quoi... surtout du n'importe quoi...
Bilan hier soir à l'ouverture de Paris Photo : l'oeil pouvait parcourir des kilomètres carrés de soi-disant oeuvres sans être interpellé par la moindre sensation, enfin si, mais genre "quelle belle couverture pour Télé 7 jours" ou "mais j'ai pris la même l'an dernier à Tokyo, NY ou vazy-les-vaches".
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas des choses splendides et très désirables, des japaniaiseries contemporaines fort ludiques, des avancées stylistiques chinoises ou nord-américaines, de la créativité chez Esther Woederhoff... Dommage que ce soit la crise sinon BadBoy se serait ruiné avec bonheur.
La soirée s'est achevée au Marly avec TLCKiwi très en verve sur notre crise financière et l'art du naturisme, FE très prêt à rire et SweedyVolange aussi spirituel. Le service était nul, la bouffe quelconque, mais la musique excellente grace à l'album Nouvelle Vague (musique New Wave-Nouvelle Vague remixée avec des rythmes Bossa Nova-Nouvelle Vague) que l'on ne serait trop recommander... dont le génial Too Drunk to Fuck égosillé par Camille à suivre.
Ça pouvait pas être que tout bon
Alors oui le week-end chlorophyllien fut excellent (cf. ci-dessus) mais il y a eu un moment de tristesse à la fin du journal télévisé (pas le moindre des charmes de la campagne que de prendre le temps de regarder le vingt-heures de France 2, encore que formule renouvelée avec sujets allongés ou pas, c'est tout de même d'un niveau moyen)... moment de tristesse donc avec l'annonce de la mort de Miriam Makeba.
Que de lumière à la découverte d'un de ses albums : une Afrique bien incarnée. Et la relecture de sa vie de fille de l'Apartheid, militante des causes noires, d'Afrique du Sud aux Etats-Unis (il faut relire l'histoire des Black Panthers et de la perversité des autorités US sur le sujet à la fin des années 60), devenu commandeur de la Légion d'Honneur. Et puis on peut toujours rêver à sa petite âme qui chantonne ailleurs...
7 nov. 2008
Décompression chlorophyllienne
C'est parti ce soir pour 4 jours au vert : BadBoy et TLCKiwi vont se retrouver devant feux de bois et bons petits plats. En vérité TLCKiwi va y travailler son Grand O pour le Séminaire-de-France et BadBoy va forcément se casser les ongles dans le jardin. En plus c'est la saison des plantations ("à la Sainte-Catherine, tout bois prend racine", dit-on dans ma campagne).
A moins que je ne réussise à entraîner TLCKiwi à faire des travaux d'intérieurs : (?)
© merci à RequestModels de vendre ses Boys à Dazed&Confused
Qui a bu, boira
C'est un bonheur que nous offrent gratuitement les militants socialistes en cette période de crise économique : un spectacle mené par des acteurs de choix avec un scénario déroutant.
Donc résumé du dernier épisode : après que la gourgandine fut réapparu frisée, ils furent comme séduits... et exprimèrent hier leur joie confusément : Mme Royale est première au classement des motions mais elle n'a pas de majorité, n'en aura pas sauf alliance contre-nature, et la gauche du PS qu'elle n'incarne pas, sauf qu'elle en partage certaines bêtes utopies, fait un score remarqué.
On savait bien qu'il fallait une forte dose d'originalité pour rester adhérent dans ce parti sans queue ni tête, mais le vote d'hier est tout de même révélateur de plus que de l'originalité : confusion totale, croyance en des effets de manches ou de frisures, sympathie pour les idées débiles ("il faut interdire les licenciements").
C'est pénible parce que cela laisse un boulevard à l'UMP, seule (c'est jamais bien), et cela va finir par atomiser le PS et faciliter la remontée des extrémistes de gauche. C'est bien parce que Ségo ne sera pas plus crédible en 2012 qu'en 2007 : il suffit de laisser la gourde se vider.
Et en attendant, camarades, va falloir vous saoûler la gueule au mauvais champagne pour supporter le congrés de Reims.
Libellés : Politics
Vernissage Fashion
Passage de tête ce jeudi soir avec Fif-complice à la Galerie Orel rue Quincampoix pour le vernissage de l'expo d'un artiste dont les rares oeuvres entrevues m'avaient semblé oh-my-God-this-is-stunning: Rupert Shrive. A vrai dire c'est un peu facile, mais c'est très réussi : des toiles réalisées méthodiquement avec dessin type portrait format 1 m sur 2 ou peu s'en faut et le tout ratatiné, plié, et mis en scène dans un cadre. Auto-dérision très sérieuse.
C'était cher (les oeuvres) et très bien fréquenté (le vernissage), voir bon (le parmesan) ou dégueu (le champ')... Enfin quoi que j'ai toujours un problème avec la présentation un peu modasse... Pas d'âme artiste, enfin si comme d'hab yavait une masse de jeunots aux looks improbables supposément artistes, à picoler devant la galerie - ça devient récurrent pour ce type de moment à Paris.
J'imagine quiya un un copyright pour la photo à gauche de "Chinese Girl PVC, 2008" : on va dire galerie Oriel et l'artiste.
5 nov. 2008
Ça faisait longtemps que je vous en avais pas collé une !
© Miro Moreira, brésilien, pour le Mag WestEast Men de HK - Photo J. Hargreaves.
John qui rit et John qui pleure
Alors oui c'est chouette, les US ont élu Obama et on peut donc imaginer qu'une majorité d'américains voulaient en finir avec le Bushisme... peut-être étaient ils humanistes ?
Que nenni, car dans le même temps, les californiens ont voté à 52% en faveur de la proposition n° 8, et ont ainsi tout simplement banni constitutionnellement le mariage gay qu'avait institué la Court Suprême de l'Etat. Et le pire comme le note des sites LGBT c'est que ce sont sûrement les mêmes blacks et latinos qui ont festoyé à l'élection d'un représentant des minorités de couleur qui ont toujours un blocage face aux Boys-entre-eux. C'est moche, mais cela laisse une marge de progression : un peu d'éducation humaniste, et ça repartira ?!
Merci tout de même à Obama d'avoir dit dans son speech de Chicago après son élection : "Its the answer spoken by young and old, rich and poor, Democrat and Republican, black, white, Latino, Asian, Native American, gay, straight, disabled and not disabled Americans who sent a message to the world..."
4 nov. 2008
D day
C'est un peu disproportionné comme titre, mais BadBoy est une sorte d'américanophile frustré. Bercé depuis sa plus tendre jeunesse par une fascination pour le Grand Pays de toutes les opportunités, d'abord heurté par les inégalités sociales que celles-ci engendraient, puis encouragé à penser que c'était le moteur du développement et que chacun en profitait in fine, finalement persuadé que c'était mieux que son propre pays qui s'enfonçait, tel le radeau de la méduse des rmistes, BadBoy était récemment débecté de ce que Bush incarnait à merveille un pays qui sombrait dans l'obscurantisme, la fin de l'habeas corpus, avant de perdre toute légitimité.
D'où ce titre car BadBoy vote pour le jeune dont on ne sait rien (merci les médias, mis à part sur le village kényan de la mémée et les menaces de mort, que nous a-t-on raconté ?), le black d'un parti du renouveau qui s'est payé le luxe d'une primaire entre une femme à cornes et un métis black au deuxième prénom fleurant beau l'orient. C'est dans ces moments là qu'on jouit de la démocratie : les US ont un parti d'opposition crédible qui est amené à prendre ce genre de posture électorale du fait de ou grâce à la nullité de l'abjection d'en face.
Mais c'est pas tout, cette semaine la Californie vote sur une proposition d'amendement (8ème proposition) de la consitution locale pour abolir le mariage gay. BadBoy n'est pas un grand amateur de ce simulacre de bourgeoiseté mais il a évidemment le courroux érectile face à cette proposition rétrograde. Tout sur le site http://www.noonprop8.com/.
3 nov. 2008
Rewind fast
Il y a tant de sujets que BadBoy aurait aimé évoquer depuis 15 jours.
On va retenir :
Club Sand'witch de vendredi dernier chez Maxim's - atmosphère incroyable, qui avait un côté réminiscent des grands bals costumés de la première moitié du XXème siècle. BadBoy en garde un souvenir brumeux, comme la fin d'un monde, un Eyes Wide Shut réel mais fort sage. Musique moyenne mais fréquentation superbe quoiqu'un peu nombriliste (une pensée émue pour une partie du premier cercle qui s'est présentée à l'entrée sans nous et sans rimmel et s'est fait refouler par la version féminine de Michou qui sert de physio - c'est fou comme le rimmel devient indispensable... ce qui m'amène à évoquer la préparation douloureuse de cette soirée avec Fif-complice... réalisant à 23.00 que nos looks de premiers de la classe, ça allait pas le faire, Fif-coquin m'entraîne dans un établissement interlope de la rue Chabannais, avec l'intention de se faire faire des yeux de vampires glamoureux par la tenancière... mais celle-ci a surtout été inspirée par le thème Halloween, bilan une caipirinha et 20 minutes plus tard, Fif-yeux-au-beurre-noir draguait l'arabe du coin pour obtenir des lingettes démaquillantes, la honte... de retour chez BadBoy, on a donc travaillé le contour de l'oeil, par élimination successive à la lingette, pour avoir un look de vampire chic, et hop on s'est fait le dragon michou-esque de l'entrée...)
Obama of course - quel symbole. Renouer avec les US, enfin ?
Et puis TLCKiwi admissible à son concours du Séminaire-de-France. Joie, fierté et stress devant le Grand O.
Pu***n ça a été long
Quelle torture... vous ne sauriez imaginer... ne pas vous parler Public chéri durant si longtemps, et puis, il y avait la pression que je m'étais infligé : devoir apparaître nu ! (cf. challenge précédent).
Alors toute honte bue, je propose la pix à gauche. On n'a retrouvé que le négatif... je me réveille à la Chlorophylle... j'ouvre la fenêtre de la chambre, tel Vénus sortant des flots, on remarque surtout la blancheur faussement virginiale des fesses superbe ferronnerie Restauration devant la fenêtre ...
Il a fallu que je m'exécute car j'avais tellement envie de m'exhiber vous reparler, de crier mes opinions ! Et puis il ya des cautions dans l'histoire de l'art pour dédramatiser le nu... Merci Botticelli (and sorry aux plus pointu-e-s, mais je vous aime trop pour me taire).