L'Express dans sa dernière livraison nous raconte avec pudeur une forme moderne de vie de cour... le courtisan a déjà été encensé ici très bas, mais là, la narration est claire de ce qui semble très proche d'une pratique péripathéticienne de la vie...
Comme BadBoy compare souvent certains aspects de la carrière en entreprise privée ou dans l'administration publique à une prostitution mentale, physique et morale, et comme il s'en tire décemment sur le thème (avec la seule consolation que sa morale résiste jusqu'à ce jour), il se voit mal attaquer le courtisan pour son approche intéressée !
BadBoy est surtout vert de voir que la carrière de M. Banier, même si il n'a jamais trouvé le graal artistique et si il n'y a là aucun espoir (voilà bien une chose qui ne se corrompt pas sur la durée : l'Art, pas le marché de l'art, mais l'Art filtré par les académiques et le public sur un bon 150 ans), cette carrière donc, l'a mené à ce niveau de confort socio-financier (le scandale ne changera rien à l'insertion sociale : ce milieu n'est que péripathétique et l'absence de scrupules est partagée).
Et c'est reparti pour une dissertation sur l'argent, la morale et le bonheur...
Si cela vole trop haut, on pourra se rabattre sur une thèse d'économie sur le tarif des garçons et filles de joie.
20 janv. 2009
Très tôt il constate les ravages de son charme vénéneux
© photo d'amateur très graphique sur Doctissimo/LiliLaTigresse
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