BadBoy revient avec retard sur l'actu récente de la Sarkozie : populisme par ci, populisme par là, interventionisme par ci, interventionisme par là. Le mal-faisant en pix à gauche ne ferait pas pire.
L'épisode du jetage-en-pature des banquiers français qui objectivement sont tout de même les premiers de la classe mondiale en matière de tenue de leur boutique (à l'exception de la SocGen qui a démontré son incompétence, sa mauvaise foi et son arrogance, et BadBoy a gueulé en son temps) est du grand art dans le domaine.
Le débat sur les dividendes a été laissé de côté -pour ne pas faire pleurer la veuve de Carpentras et la mère Neuville, toutes trop niaises pour comprendre que les dividendes viennent en diminution de l'actif, donc de la valeur de leurs actions, mais arc-boutées à en réclamer néanmoins- pour se concentrer sur le bonus du mec qui est juste le meilleur gestionnaire de banque au monde : le patron de BNP-Paribas. Evidemment là, ça plait dans toutes les chaumières, du bof au cadrillon bancaire aigri...
Quant aux états généraux de l'auto, le compte-rendu est mince. Comme nos banques, nos constructeurs sont parmi les plus solides au monde, inutile de se fouetter si il n'y a pas lieu. Les temps sont certes difficiles, mais ce n'est pas en empêchant les restructurations que l'Etat prépare la suite.
BadBoy préfère voir Martine Aubry s'essayer (maladroitement) à un exercice de contre-proposition de plan de relance, une démarche construite, certes partisane, mais constructive, que de voir Sarko jouer contre son camp pour satisfaire un égo totalement hypertrophié et laisser libre cours à un étatisme suicidaire.
22 janv. 2009
Populisme quand tu le tient... Bouhhh Sarko
Libellés : Politics
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