19 mars 2009

Warhol, finalement fréquentable

La Réunion des musées nationaux a fait très peur à BadBoy en proposant une expo d'oeuvres de Warhol sur le thème du Grand Monde au Grand Palais, faisant craindre du conventionnel sur-typé et roboratif dans des salles glauques et mal fichues.

Que nenni : c'est clair et agréable, étonnamment challengeant pour l'esprit et finalement tellement représentatif d'une époque. Un mondain qui ne se sentait pas plus artiste que les grands portraitistes de cour du 17ème au début du 20ème, une assumation du rôle d'amuseur public vivant de la vanité des autres, avec une capacité à l'innovation et au jeu.

A voir sans revoir. Parce qu'au bout d'une heure on est un peu las, et comme ça manque de sensualité (la bonne société internationale même dépravée ne pue pas l'envie d'horizontalité), BadBoy qui tient à maintenir la tension sur ce site et l'attention de ses lecteurs (pas de contrepéterie) propose ces visuels dénichés ici sur Joe Dallesandro, icône des Boyz des années 70 que Warhol mit à l'honneur dans quelques pellicules avant Morrissey ne lui assure la gloire de Flesh, Trash et Heat.


Vernissage sympa car j'ai pu y faire entrer in extremis et sans attente une cohorte de Boyz avant un dîner gossip-girls avec MonSignore chez les ineffables Miki girls de la rue de Louvois (très enthousiastes à l'idée que BadBoy choisisse cette fois de nouveaux plats : un saint-jacques et champignons sautés au beurre de ponzu d'une richesse de goûts...).

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