Aujourd'hui j'ai fait mon touriste Bécassine pour aller voir l'expo Murakami au musée de Brooklyn... naïvement j'ai pris un yellow cab... 1h30 de bouchons pour arriver au milieu de suburbia urbanisée, un certain charme, mais vite vu... Bécassine a été fort dépourvue lorsqu'à 16.30 on lui annonce que les portes ont fermé à 16.15.
Motivé par mon investissement en taxi, je plaide ma cause, j'explique que je suis esclave fidèle mais écouté de l'Empereur, que je suis à ce titre, invité par le musée, que je suis seulement 2 jours en ville, que je repars le soir même... efficacité moyenne... je décide de la jouer bon garçon amoureux des gros seins plastiques des statues de Murakami, totalement dévasté d'échouer si près du but, je suis quasiment à genou devant la mama qui garde le temple... et là, hop, le charme opère (?!), elle m'octroie un pass "executive" et j'accède royalement par un ascenseur dérobé à l'expo !
Ya pas grand chose à voir donc en 25 minutes c'est bon ! Murakami, c'est des toiles pour LuiVeuttou et des statues de garçons se masturbant, de petits robots pouffant comme des shibuyetes décérébrées, des grandes toiles hyper colorisées dérivées de mangas obsessionnels - mais c'est une star, dont les oeuvres sont collectionnées par tous les nouveaux riches du monde, plutôt désormais pour quelques millions d'euros que quelques centaines de milliers... Critiques ici et ici. Dans un monde névrosé, il est plutôt d'une normalité rafraîchissante, même si il cultive son look de naze.
Un Warhol contemporain ? "le summum de l'art c'est de faire du fric", dixit Andy !
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