12 juin 2008

Beau et bon, mais pas de quoi en faire un plat

Non content d'être assez mimi, l'américain Daniel Rose (à gauche) cuisine bien dans son resto Spring. Essayé hier soir avec FE.

L'endroit est paumé dans une Sibérie boboïsante que les Boyz semblent avoir fuit au bénéfice d'hétéro de trottoir (c'est à dire, qui boivent de la bière sur les trottoirs devant des filles déguisées en Amélie Poulain relookées Sandrine Kiberlain) : le 9ème nord-est. Ca sent la petite bourgeoisie montante. OK, j'aime pas le quartier, un 15ème qui tenterait vainement de se la péter, mais le resto est agréablement organisé, avec Daniel derrière les fourneaux, visible, travaillant, servant la même assiette aux 8 tables de 2.

Très jolie et interpellante cave des vins (le champagne labellisé Maison est un Legras très beau blanc de blanc fleurant la craie et on a descendu inconsidérément vite un Chablis Monopôle los de Béru, dont j'ignorais précédemment jusqu'à l'existence : shame, il est animal en premier nez et évolutivement floral en bouche = Nitokati, must have en cave !). Service très humain et pro. Prix raisonnables pour la qualité.

Les journaleux s'extasient sur la formule (faute de capacité à commenter l'assiette ?), mais je préfère garder le choix d'une carte au menu unique imposé, qui ne saurait être une fin en soi, sauf à être exceptionnel-issime. Hier soir c'était très bon, mais il n'y a pas eu d'extase culinaire, juste du potentiel : j'y retourne dans un mois en quête d'orgasme !

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