L'affaire du jugement qui annule le mariage pour cause de non-virginité, me semble pathétiquement symbolique d'une incapacité des médias à raisonner et à transmettre leur raisonnement : ils n'ont réussi qu’à se faire l'écho d'hommes politiques intentionnés électoralement donc mal intentionnés.
Le jugement du tribunal me semble juste : là où il n'y a pas confiance, là où, pire, il y a mensonge, il ne peut y avoir de contrat. C'est à ce titre que le mariage est annulé. Le ministère civil a eu raison de rester neutre. La question de la preuve du mensonge est une fausse question : les deux parties étaient d'accord pour confirmer la véracité des faits.
Ce qui est débèquetant, c'est que, de nos jours, un sauvage (c'est bien comme cela qu'on appelle ceux qui refusent les règles de vie en société ?), quelles que soient ses motivations religieuses, catho, juif, ou musulman, demande la virginité a son épouse : après X siècles de lutte pour le respect de l'homme, de la femme et de nos libertés sexuelles, il est juste intolérable d'accepter cette exigence.
Et merde a ceux qui disent que c'est génial de s'ouvrir à une forme de culture extérieure en acceptant sa différence : quand c'est au mépris de l'Homme, c'est une reculade, un point c'est tout... La démocratie et notre société en général ne doit pas plus composer avec les cathos intransigeants et les fachos qu'avec les barbus (au sens de musulman réactionnaire par rapport a nos évolutions de société).
Juridiquement, il faut aider les femmes victimes de ce genre de pression sociale : cette pression est contraire a l'ordre public consensuel de notre civilisation (même si quelques ploucs, bien cathos de souche, pas du tout de pratiques, se verraient bien aussi dans le rôle du macho chef de famille).
6 juin 2008
Brouillage et vraies questions : l'hymen brisé
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire