Les voyages, c’est la fête dès l’aéroport. D’abord j’ai le bonheur de tomber sur un ancien collègue, un drôle de représentant des Boyz devant les comptoirs d’enregistrement, un garçon pas play-boy mais tellement spirituel.
Ensuite, il y a ce grand moment de portenawak où le vieux en costume tradi africain, soyons précis le passeport était malien, passe au portique de détection de métaux devant moi... évidemment ça bipe, mais bon, les prince-albert doivent faire partie de la panoplie, soit… on me demande de passer, je passe… là le préposé aux bagages demande que l’on repasse le sac du vieux monsieur, les miens sont toujours avant le portique… j’attends… on doit ouvrir le bagage du vieux malien qui contient UN COUTEAU A CRAN D’ARRET… bip bip alerte, appel de la PAF… le connard de préposé au portique m’interdit de repasser le portique dans l’autre sens pour récupérer mes bagages et aller à un autre portique… s’en suivra une jolie engueulade de tout le monde, me suis bien défoulé !
La suite c’est qu’il y avait plus de calissons et financiers avec les sorbets, et que même si le sorbet à la cerise était bon, c’était trop injuste.
Les trolley-dollys refusent toujours d’apporter les expressos à la place – là y a un truc qui m’échappe, un verre d’eau, oui, un expresso, non, sûrement une giga couillemollade de la direction qui a baissé sa culotte quand on a installé ces nouvelles machines. Je me demande si les syndicats n’ont pas commencé la négociation en réclamant que les passagers servent le café aux PNC dans la zone de service. Spinetta doit voyager en Première, pas en business.
J’écris cela en survolant Kennebunkport, en pleine terre WASP présidentielle… je me réjouis d’être aux US, en attendant de me coltiner les nazes de l’immigration !
25 juin 2008
Couteau à cran d'arrêt
Libellés : CorporateLife, Ego, Fun, Travel
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