BadBoy, en dépit des apparences, est resté un garçon simple aux goûts modestes. Samedi soir dernier, il s'est donc offert une soirée TV... mais à la mesure de la Chlorophylle : pizza du village, au feu de bois et DVD aimablement sélectionné par TLCKiwi afin de retenir l'attention de BadBoy.
Et ce fut parti pour un comblement de trou culturel (en l'occurrence, il en faudrait beaucoup de ces soirées, mais passons) et donc ce fut "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder avec Marilyn Monroe ("Sugar Cane"), Tony Curtis ("Joe/Joséphine").
Un chef d'oeuvre, peut-être (c'est quoi ?), mais assurément un grand moment très drôlement imaginé, avec quelques provocations (travestissements, piaillements girly, et le "nobody's perfect" final). Pour un décryptage plus précis, le Cndp a une fiche très au point ici. Détail terrible : Marylin n'est PLUS belle... trop gonflée, popotin trop popotin... Cette esthétique populaire était à la traîne du début du siècle, la garçonne européenne, mittel-europa-esque, n'avait pas atteint Hollywood... Les improbabilités du scénario étaient plus contemporaines dans leur caractère déjanté.
Quand ensuite, on zappe vers la télé et qu'on passe à Ruquier et si comme BadBoy on découvre la pauvreté contemporaine, on est effondré.
20 janv. 2009
Pizza et DVD
Libellés : Chlorophylle, Movies
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2 commentaires:
... il aurait fallu enchaîner avec "little miss..." , le choc aurait été moins violent !
@TBB: je l'avais oublié à Paris...
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