Comme d'hab' je nage à contre courant...
Sarko m'agaçait lorsqu'il faisait le premier de la classe et que la presse l'adulait (pardon, mais les cons alors !)... alors évidemment maintenant que j'entends sur FranceInter Demorand interviewer (que dis-je aduler presque comme il le ferait avec n'importe quel post-trostskyste) Bayrou et flatter son populisme de maquignon des alpages, je gerbe et je pense au pauvre petit Nicolas un peu sous pression dans son grand palais avec sa folle de nouvelle femme, sa cohorte de conseillers visiblement déboussolés.
Que diable, la France n'est pas Neuilly et on s'en fout de savoir si les rombières emperlousées vont voter pour le fils ou le porte-parole, ce qui compte c'est ce que Sarko va réussir à faire de ce pays en cinq ans. Les réformes engagées sont-elles les bonnes ? Les banlieues vont-elles se redévelopper et leurs habitants croire en leur avenir ? La réforme du marché du travail va-t-elle enrayer le lent abandon par le pays de sa croyance en lui-même ?
Que l'Express, le Point et les autres beuglent en vitrine n'est pas grave. Il faut en revanche que Sarko (re-)trouve le manche pour (re-)prendre la main et projeter une image nouvelle mais non désacralisée sur sa fonction et son action. Foin de l'exposition de la polygame et un peu de grandeur !
Enfin consolons nous et même rions : on aurait pu avoir l'illuminée à la bétise béante à la place...
11 févr. 2008
A contre courant
Libellés : Politics
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