Vendredi soir au TCE pour Thésée de Lulli avec Emmanuelle Haïm à l'orchestre et notamment AS von Otter. Très belle exécution, peut-être un peu trop parfaitement froide, d'une belle partition qui nous ramène 250 ans en arrière à un moment charnière de la formation du goût européen.
Seul défaut comme le souligne malicieusement le Monde c'est le parti pris historico-politique du metteur en scène Martinoty qui d'ailleurs fini par se planter avec un photomontage d'un château de Versailles qui était encore bien peu construit lorsque Lulli joue Thésée en 1675. Enfin cela pourra se remonter à l'étranger...!
Tout comme le Paris, le film de Klapisch, joli produit d'export, qui est tout de même très creux dans sa psychologie... ce qui amène la presse grassement nourrie de ticket de ciné gratos, à répéter bêtement le dossier de presse et à nous parler de film choral, néologisme ambitieux donc creux, alors que ce film n'a juste qu'un intérêt : un chant d'amour de la capitale. On oublie les bons sentiments à base de clichés de ville parfaite où, mis à part les commerçants, tout le monde il est beau et ami, et on se réjouit d'une jolie sarabande de vue sde Paris.
J'ai donc arpenté Belleville ce dimanche avec TLCKiwi à la recherche des mêmes cadrages... je sais où Lucchini se fait larguer ! Pix jointe.
24 févr. 2008
Montages video de nos vies : Thésée de Lulli puis Paris de Klapitsch
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