Ce week-end est prolongé par un 14-juillet... bel exemple de fête nationale : comment expliquer à nos clandestins, devenus par un miracle plitikment-correk des sans-papiers (oh pardon je les ai oubliés), qu'il ne faut pas foutre le feu à leur lieu de rétention en célébrant la prise par un petit peuple pas très instruit, dont on nous fera difficilement gobé qu'il était mu par un idéal s'inscrivant dans l'Histoire de l'Humanité, la prise et la destruction d'une prison (où d'ailleurs ne croupissaient que quelques fous et nobliaux tousseurs et joueurs, ce qui revenait au même).
Autre ironie : la tribune officielle du défilé sur la place de la Concorde est placée juste au pied d'un chef d'oeuvre de l'humanité que j'observais ce matin en passant en véhicule inconsidérement polluant en allant au taf (nah !), l'obélisque qui ne porte guère de traces de nos civilisations... quelques gribouillis hiéroglyphiques et un pyramidon en guise de couvre-chef... je propose l'installation d'une croix bien catholique tout en haut ! Je m'égare.
Revenons-en donc au 14-juillet... et c'est reparti pour des falballahs pro-révolutionnaires qui célèbrent des flots de haine et de désunion nationale. C'était si difficile de fédérer les français autour de symboles humanistes ? Un aggiornamento de ce côté là me semble utile.
Enfin, il faut se réjouir de deux choses fondamentales : un week-end prolongé et les bals... des pompiers (pix d'un calendrier de pompiers castillans).
11 juil. 2008
Bel exemple pour la jeunesse
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