Les plus fidèles de mes lecteurs (mais cette denrée se faite rare, la fidélité, pas les lecteurs !) se souviendront de mon récent déniaisage en matière de ballet.
Je ne progresse que lentement mais j'ai des parrains inouis sur le sujet, entre M. Cardin (sélectionneur et fournisseur), madame la Duchesse-d'Antin-san (redoutable, elle a tout vu et sais toujours s'enthousiasmer), mademoiselle Director (souvent d'accord avec la précédente, mais pas toujours) et FE (qui n'y connait rien mais est né pour être critique).
Hier soir, festival Paris quartier d'été au Palais Royal, joie d'être en plein art, au milieu de 2 siècles et demi de beauté architecturale... 3 pièces de Béjart sur du Boulez (aie les oreilles), du Bartok (viva Béla !!!) et Pierre Henry (que je connaissais à peine de nom... sorry), interprétées sans faiblesse par le ballet de l'Opéra national du Rhin. De grands moments de beauté (un pas de deux génial même sur du Boulez, finalement, surtout sur du Boulez), le souffle inventif de Béjart (comparez avec Orson Wells, la pix ci-dessus à gauche étant un indice), du ludique intelligent pour ne pas se prendre au sérieux (madame la Duchess a failli nous filer le fou-rire... que ne comprend-elle pas que le grincement de porte est un art noble pour M. Henry !??!).
La joie d'être complice avec ses amis pour un bon moment de juillet (Fif-fissedefamille a retrouvé sa cousine, GrandEsclavagiste avait réussi à se joindre au dernie moment, FE, de sombre est devenu rayonnant, etc). Rien que du bonheur (sauf que TLCKIwi était à la piscine, un sacrifice que j'accepte).
18 juil. 2008
Pas de deux au Palais Royal
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