8 janv. 2008

"Les Âmes Frères" ou la première fois que j'applaudis des gogo-dancers

Ce titre est un peu bêta pour décrire mon expérience de ballet d'hier soir. Je ne suis pas familier de cet art, et de prime abord, il est difficile de ne pas être fasciné par la prouesse technique et la beauté des corps, dans ce cas, exceptionnels.

Julien Lestel et Gilles Porte, à la fois chorégraphes et interprètes, livrent dans ce ballet, Les Âmes Frères, l'histoire d'une amitié qui s'est nouée tout au long de leur évolution chorégraphique. Formés à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris, ils sont maintenant solistes du ballet de Marseille.

Leur prestation à l'Espace Cardin fuse et comble. Grande précision technique sur des musiques acoustisques qui prennent des formes de plus en plus classiques au gré du ballet qui lui même est de moins en moins novateur et paradoxalement de plus en plus fort. On ne se réveille pas tout de suite lorsque les applaudissements arrivent... : je n'y connais rien mais j'ai été émerveillé et séduit.

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