2 janv. 2008

Ups and Downs : tourismes andalous

UP

Cordoue - a gardé un charme certain, sans en rajouter, dédale de rues, façades simples et harmonieuses... la Cathédrale au sein de l'ancienne mosquée frappe par son contraste entre l'élévation prétentieusede l'église (les architectes locaux n'avaient pas bénéficier de toute le génie italo-français) et la profusion horizontale de la mosquée (voutes et piliers à foison du lieu arabe)... les incrustations d'architecture contemporaine, comme par hasard y tombent bien... le site de l'office de tourisme en donne une très piètre idée, la ville semble s'être secouée de la niaiserie traditionnelle des lieux touristiques de ce beau pays ;

Champs d'oliviers à perte de vue - sur des collines blanches et souples, sous le soleil... un ermitage au cas où...

Palais arabe de l'Alhambra - d'abord le site of course, évidemment inoui et le palais arabe lui même est un endroit très particulier, atmosphérique, intégralement conçu pour l'oisiveté (ce qui a beaucoup plus à certain) - en revanche, fuir la Generalife, concept sûrement supervisé par un conservateur d'outre-Rhin : rutilant neuf, sans âme, ni crédibilité ;

Hotel Palacio del Bailio - sans faute à Cordoue ;

Carte des vins de l'hotel Bobadilla - pour son Flor de Pingus 2004 (ampleur, longueur et superbe équilibfe cassis-viande blanche)... même si le top espagnol est désormais, comme en Italie, inaccessible ;

Séville - déjà découvert en septembre - génial pour un w/e.


DOWN

Grenade maltraitant ses touristes - pas d'hôtel excellent, organisation touristique absurde, taxis absents, touristes trainant leur valises dans une ville piétonisée mais pas vraiment (chauffards), guicheterie de l'Alhambra puant la bureaucratie socialo-caudillesque ;

Architecture de Grenade - au fond, l'architecture particulière locale est laide, entre montagnarde et méditerranéeenne, avec un côté pouilleux depuis quelques siècles quand même. Les proportions intérieures de la Cathédrale sont affligeantes. Et puis un mur de briques avec des fenêtres mal placées n'a jamais été racheté par un encadrement de porte prétentieux !

Propagande absurde du livret de la Cathédrale de Cordoue - à la gloire d'une forme de catholicisme que l'on croirait digérée, avec un sens de la réécriture de l'histoire affligeant, et une intolérance exprimée.

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