Brève : j'ai chialé le week-end dernier

Depuis ma rupture 2006 et surtout depuis mon moi de mai de la renaissance, je suis devenu un grand garçon qui ne pleure plus et affronte la vie avec ce qu'il faut d'abnégation pour ne plus être trop bouleversé par ses aléas (sauf quand soeurette n'est pas heureuse mais même là je fais semblant de ne pas être affecté) : bref un vrai couillu.

Seulement dimanche dernier lorsque Juju, 9 mois, belle comme un jour, s'est mise à pleurer hystérique dans mes bras parce que visiblement elle avait mal aux dents-zoreilles-joues en me regardant de ses beaux yeux qui m'avaient charmé depuis 2 heures, beaux yeux qui me renvoyaient à la terreur de l'homme devant toutes ces choses qu'il ne maîtrise pas, gloups, plus possible de jouer le beau ténébreux, gloups deux grosses larmes... alors, la voix chevrotante, je me retourne et lance à la cantonnade "bon, je vais essayer de la divertir".

La douleur d'un enfant est une de ces choses pour lesquels aucun Dieu n'est pardonnable (je ne parle pas des hommes qui en seraient responsables, ce n'en sont plus).